Selon l'ONG, la frappe, qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, a eu lieu dans la région de Deir Ezzor (est), visée régulièrement par des raids israéliens et parfois américains. L'Iran, qui aide militairement le régime syrien depuis 2011, notamment via ses conseillers, y exerce une grande influence.
«Cinq combattants pro-iraniens ont été tués et d'autres blessés, certains grièvement (...), après qu'un drone a visé le véhicule militaire dans lequel ils se trouvaient (...), près de la frontière syro-irakienne», a indiqué l'OSDH.
#عاجل| مسيّرة مـ ـجـ ـهـ ـولـ ـة تـ ـسـ ـتـ ـهـ ـدف سيارة للـ ـمـ ـيـ ـلـ ـيـ ـشـ ـيـ ـات الموالية #لإيران وتـ ـقـ ـتـ ـل 5 عناصر قرب #البوكمال عند #الحدود #السورية – #العراقية pic.twitter.com/HGWx3wCtfT
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— المرصد السوري لحقوق الإنسان (@syriahr) August 11, 2024
En juin, trois combattants pro-iraniens, dont au moins deux Irakiens, avaient été tués dans une frappe aérienne dans cette même région, selon l'ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Depuis le début, en 2011, de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes qui ont notamment ciblé les groupes pro-iraniens. Les États-Unis ont également visé ces groupes dans l'est de la Syrie.
Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes, mais ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, leur ennemi juré, d'étendre sa présence en Syrie.
La frappe survient alors que la région est en état d'alerte face à une éventuelle attaque de l'Iran ou de ses alliés contre Israël, à la suite de l'assassinat, le 31 juillet, à Téhéran, du chef du Hamas, Ismaïl Haniyé, attribué à Israël par la République islamique.
Avec AFP
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