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- La menace d'une attaque iranienne contre Israël se précise
©(Photo ATTA KENARE / AFP)
Les États-Unis, soutenus par plusieurs pays européens, ont mis en garde contre une attaque imminente de l'Iran et de ses alliés, visant Israël, prévue dès cette semaine. Le président iranien Massoud Pezeshkian a réaffirmé le droit de l'Iran à se défendre lors d'un échange avec le chancelier allemand Olaf Scholz, alors que la communauté internationale exhorte Téhéran à éviter toute escalade.
Les États-Unis ont mis en garde, lundi, contre une attaque iranienne «significative» contre Israël et ce dès cette semaine, se joignant à plusieurs pays européens pour demander à Téhéran d'y «renoncer».
Le président iranien Massoud Pezeshkian a lui déclaré que son pays avait le «droit de répondre» à toute agression contre lui, pendant un entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qui l'a exhorté à éviter une escalade.
Les États-Unis «partagent la préoccupation» d'Israël à propos d'une attaque imminente venant de l'Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région, a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
Washington, qui a renforcé ces derniers jours sa présence militaire au Moyen-Orient, prévoit selon lui «une série d'attaques conséquentes», pouvant intervenir dès «cette semaine», de la part de l'Iran et de groupes armés alliés tels que le Hezbollah au Liban.
L'Iran a rejeté mardi l'appel de pays occidentaux à renoncer à ses menaces contre Israël, affirmant qu'il ne demanderait pas l'«autorisation» pour riposter contre son ennemi juré qu'il accuse d'avoir assassiné le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyé sur son sol.
«La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté, (...) et elle ne demande pas l'autorisation de quiconque pour utiliser ses droits légitimes», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les appels à la retenue lancés par la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne à l'égard d'Israël «manquent de logique politique et contredisent les principes du droit international».
Les trois pays européens ont publié lundi une déclaration appelant l'Iran et ses alliés à s'abstenir de toute attaque contre Israël à la suite de l'assassinat à Téhéran, le mois dernier, d'Ismail Haniyé, chef politique du groupe islamiste palestinien Hamas.
[lireaussi url=«https://icibeyrouth.com/monde/374049»]
«Renoncer»
Le sujet a été abordé lors d'un entretien lundi du président Joe Biden avec les dirigeants français, allemand, italien et britannique.
Tous ont appelé l'Iran, dans un communiqué commun publié par la suite, à «renoncer» à une attaque qui aurait des «conséquences graves» pour la sécurité régionale.
Le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont tous les deux appelé à une désescalade des tensions lors d'entretiens téléphoniques avec le président iranien.
«L'Iran ne cédera jamais aux pressions, aux sanctions et à la coercition, mais considère qu'il a le droit de répondre aux agresseurs conformément aux normes internationales», a dit ce dernier, selon un communiqué publié par l'agence officielle Irna à l'issue de l'entretien téléphonique avec le dirigent allemand.
La Maison Blanche a reconnu que si cette attaque iranienne survenait, «cela pourrait certainement avoir un impact sur les discussions» prévues jeudi sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, accompagné d'une libération des otages israéliens qui y sont détenus.
Dans un appel avec le Premier ministre irakien, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a lui réitéré lundi «l'importance de la responsabilité de l'Irak de protéger la coalition internationale d'attaques de milices soutenues par l'Iran».
Le porte-parole de la branche armée du Hamas a annoncé lundi que ses combattants avaient «tué un otage» et «blessé deux otages femmes» dans «deux incidents séparés» dans la bande de Gaza, où 111 Israéliens sont toujours retenus, dont 39 sont morts, selon l'armée israélienne.
Par Aurélia END, AFP
Les États-Unis ont mis en garde, lundi, contre une attaque iranienne «significative» contre Israël et ce dès cette semaine, se joignant à plusieurs pays européens pour demander à Téhéran d'y «renoncer».
Le président iranien Massoud Pezeshkian a lui déclaré que son pays avait le «droit de répondre» à toute agression contre lui, pendant un entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qui l'a exhorté à éviter une escalade.
Les États-Unis «partagent la préoccupation» d'Israël à propos d'une attaque imminente venant de l'Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région, a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
Washington, qui a renforcé ces derniers jours sa présence militaire au Moyen-Orient, prévoit selon lui «une série d'attaques conséquentes», pouvant intervenir dès «cette semaine», de la part de l'Iran et de groupes armés alliés tels que le Hezbollah au Liban.
L'Iran a rejeté mardi l'appel de pays occidentaux à renoncer à ses menaces contre Israël, affirmant qu'il ne demanderait pas l'«autorisation» pour riposter contre son ennemi juré qu'il accuse d'avoir assassiné le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyé sur son sol.
«La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté, (...) et elle ne demande pas l'autorisation de quiconque pour utiliser ses droits légitimes», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les appels à la retenue lancés par la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne à l'égard d'Israël «manquent de logique politique et contredisent les principes du droit international».
Les trois pays européens ont publié lundi une déclaration appelant l'Iran et ses alliés à s'abstenir de toute attaque contre Israël à la suite de l'assassinat à Téhéran, le mois dernier, d'Ismail Haniyé, chef politique du groupe islamiste palestinien Hamas.
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«Renoncer»
Le sujet a été abordé lors d'un entretien lundi du président Joe Biden avec les dirigeants français, allemand, italien et britannique.
Tous ont appelé l'Iran, dans un communiqué commun publié par la suite, à «renoncer» à une attaque qui aurait des «conséquences graves» pour la sécurité régionale.
Le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont tous les deux appelé à une désescalade des tensions lors d'entretiens téléphoniques avec le président iranien.
«L'Iran ne cédera jamais aux pressions, aux sanctions et à la coercition, mais considère qu'il a le droit de répondre aux agresseurs conformément aux normes internationales», a dit ce dernier, selon un communiqué publié par l'agence officielle Irna à l'issue de l'entretien téléphonique avec le dirigent allemand.
La Maison Blanche a reconnu que si cette attaque iranienne survenait, «cela pourrait certainement avoir un impact sur les discussions» prévues jeudi sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, accompagné d'une libération des otages israéliens qui y sont détenus.
Dans un appel avec le Premier ministre irakien, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a lui réitéré lundi «l'importance de la responsabilité de l'Irak de protéger la coalition internationale d'attaques de milices soutenues par l'Iran».
Le porte-parole de la branche armée du Hamas a annoncé lundi que ses combattants avaient «tué un otage» et «blessé deux otages femmes» dans «deux incidents séparés» dans la bande de Gaza, où 111 Israéliens sont toujours retenus, dont 39 sont morts, selon l'armée israélienne.
Par Aurélia END, AFP
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