Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a décidé d’ouvrir un crédit de 150 milliards de livres pour les besoins urgents de la Haute Commission de Secours, selon les affirmations du ministre sortant de l’Environnement, Nasser Yassine.
Au terme du Conseil des ministres tenu mercredi au Grand Sérail, M. Yassine a expliqué que la discussion a porté sur le plan d'urgence national. Ce plan a été élaboré «par le gouvernement en collaboration avec les administrations, notamment au niveau local, en coordination avec les mohafez qui ont redynamisé les comités de gestion des crises», a-t-il ajouté.
Dans ce cadre, M. Mikati a donné des consignes pour garantir les crédits en cas d'agressions, insistant sur le fait que ces fonds alloués «soient dépensés avec une transparence absolue et dans le respect de tous les mécanismes et procédures de surveillance et de contrôle des dépenses».
Selon M. Yassine, c’est le Premier ministre sortant qui donnerait son approbation finale pour l’allocation de ces crédits. Ceux-ci seraient augmentés progressivement pour répondre aux besoins urgents, à savoir les centres d'hébergement, le ministère de la Santé et les comités de gestion des crises dans les mohafazat, ainsi que l'équipement de 200 écoles pour les adapter en centres d'hébergement en cas d'intensification des agressions.
Par ailleurs, M. Yassine a précisé qu’une coopération avec les organisations internationales est également en cours.
En réponse à une question concernant le dossier de l’électricité, le ministre sortant de l’Information, Ziad Makary, a affirmé que le problème sera résolu avant samedi, précisant qu’«une partie du fioul nécessaire sera achetée sur le marché libanais, les fonds étant assurés par la compagnie d’Électricité du Liban».
Allocution de Mikati
Lors de son allocution d’ouverture au Conseil, M. Mikati a annoncé sa décision de retirer «pour le moment» de l’ordre du jour du Conseil des ministres les points appelant à pourvoir aux postes vacants dans certaines administrations.
M. Mikati a précisé que cette situation ne pourrait se poursuivre indéfiniment, «la vacance menaçant la productivité» de l’administration.
Dans ce cadre, il a réitéré l'appel «à accélérer l'élection d'un président de la République pour compléter le cadre des institutions constitutionnelles». Il a ainsi invité les parties au dialogue, à la compréhension mutuelle et à la convergence des points de vue, afin de parvenir à une séance électorale dans les plus brefs délais.
Il a également condamné les surenchères et les débats stériles qui ont circulé à cet égard, affirmant que le gouvernement œuvre pour «empêcher l'effondrement total de la structure de l'État et maintenir la productivité des institutions publiques».
Par ailleurs, M. Mikati a évoqué l’escalade de la guerre qui sévit depuis plus de dix mois au Liban-Sud, rappelant «la position claire du Liban, qui est de respecter strictement les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU». Il a insisté sur la nécessité de «son application complète par toutes les parties», appelant à l’arrêt des attaques israéliennes contre le Liban et Gaza.
Dans ce contexte, le Premier ministre a affirmé l’importance de la stabilité économique comme «priorité stratégique» du gouvernement, mettant en garde contre la manipulation des prix ainsi que la hausse des frais scolaires et universitaires, et celle des primes d’assurance.
Enfin, il a salué les efforts déployés par les services de sécurité, par l'Autorité des catastrophes et le Comité d'urgence, visant à «atténuer les répercussions de cette période difficile».
Au terme du Conseil des ministres tenu mercredi au Grand Sérail, M. Yassine a expliqué que la discussion a porté sur le plan d'urgence national. Ce plan a été élaboré «par le gouvernement en collaboration avec les administrations, notamment au niveau local, en coordination avec les mohafez qui ont redynamisé les comités de gestion des crises», a-t-il ajouté.
Dans ce cadre, M. Mikati a donné des consignes pour garantir les crédits en cas d'agressions, insistant sur le fait que ces fonds alloués «soient dépensés avec une transparence absolue et dans le respect de tous les mécanismes et procédures de surveillance et de contrôle des dépenses».
Selon M. Yassine, c’est le Premier ministre sortant qui donnerait son approbation finale pour l’allocation de ces crédits. Ceux-ci seraient augmentés progressivement pour répondre aux besoins urgents, à savoir les centres d'hébergement, le ministère de la Santé et les comités de gestion des crises dans les mohafazat, ainsi que l'équipement de 200 écoles pour les adapter en centres d'hébergement en cas d'intensification des agressions.
Par ailleurs, M. Yassine a précisé qu’une coopération avec les organisations internationales est également en cours.
En réponse à une question concernant le dossier de l’électricité, le ministre sortant de l’Information, Ziad Makary, a affirmé que le problème sera résolu avant samedi, précisant qu’«une partie du fioul nécessaire sera achetée sur le marché libanais, les fonds étant assurés par la compagnie d’Électricité du Liban».
Allocution de Mikati
Lors de son allocution d’ouverture au Conseil, M. Mikati a annoncé sa décision de retirer «pour le moment» de l’ordre du jour du Conseil des ministres les points appelant à pourvoir aux postes vacants dans certaines administrations.
M. Mikati a précisé que cette situation ne pourrait se poursuivre indéfiniment, «la vacance menaçant la productivité» de l’administration.
Dans ce cadre, il a réitéré l'appel «à accélérer l'élection d'un président de la République pour compléter le cadre des institutions constitutionnelles». Il a ainsi invité les parties au dialogue, à la compréhension mutuelle et à la convergence des points de vue, afin de parvenir à une séance électorale dans les plus brefs délais.
Il a également condamné les surenchères et les débats stériles qui ont circulé à cet égard, affirmant que le gouvernement œuvre pour «empêcher l'effondrement total de la structure de l'État et maintenir la productivité des institutions publiques».
Par ailleurs, M. Mikati a évoqué l’escalade de la guerre qui sévit depuis plus de dix mois au Liban-Sud, rappelant «la position claire du Liban, qui est de respecter strictement les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU». Il a insisté sur la nécessité de «son application complète par toutes les parties», appelant à l’arrêt des attaques israéliennes contre le Liban et Gaza.
Dans ce contexte, le Premier ministre a affirmé l’importance de la stabilité économique comme «priorité stratégique» du gouvernement, mettant en garde contre la manipulation des prix ainsi que la hausse des frais scolaires et universitaires, et celle des primes d’assurance.
Enfin, il a salué les efforts déployés par les services de sécurité, par l'Autorité des catastrophes et le Comité d'urgence, visant à «atténuer les répercussions de cette période difficile».
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