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- Gaza: les discussions sur une trêve se tiendront jeudi à Doha
©Doha, le 21 juillet 2024. (KARIM JAAFAR / AFP)
Les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza se dérouleront jeudi au Qatar, ont indiqué à l'AFP trois sources proches des négociations, tandis que la participation du Hamas reste incertaine.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ensuite confirmé, plus tard dans la journée, avoir approuvé le départ d'une délégation israélienne dans la capitale du petit Emirat.
David Barnea, le chef du Mossad, le renseignement extérieur israélien, le patron du Shin Bet, la sécurité intérieure israélienne et un conseiller spécial de M. Netanyahou figurent parmi les membres de cette délégation.
Ces nouveaux pourparlers sur un cessez-le-feu auxquels ont appelé les pays médiateurs – Qatar, États-Unis et Égypte – auront lieu à Doha, ont affirmé une source proche du Hamas et une autre proche des négociations.
Le directeur de la CIA, William Burns, devrait se rendre dans la capitale de l'émirat du golfe pour y prendre part, a affirmé une troisième source américaine au fait des discussions.
Selon le porte-parole du département d'État américain, Vedant Patel, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a confirmé la participation d'Israël.
«Nos partenaires qataris nous ont assuré qu'ils s'efforçaient de faire en sorte que le Hamas soit également représenté», a déclaré M. Patel à la presse.
Les Israéliens devraient «venir pour approuver (un accord) ou ne pas venir du tout», a affirmé de son côté une source proche du Hamas, sans préciser si le mouvement islamiste palestinien participerait aux pourparlers.
Mais plus tard en fin de journée, Oussama Hamdane, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que le groupe palestinien perdait confiance dans la capacité des États-Unis à négocier.
Celui-ci a précisé que le groupe ne participerait aux pourparlers que si ceux-ci se concentrent sur la mise en œuvre du plan proposé par le président américain Joe Biden en mai, ensuite approuvée par la communauté internationale.
«Nous avons informé les médiateurs que toute réunion devrait porter sur les mécanismes de mise en œuvre et la fixation de délais plutôt que sur de nouvelles négociations», a déclaré M. Hamdane. «Sinon, le Hamas n'a aucune raison de participer", a-t-il ajouté.
Les médiateurs tentent depuis des mois de parvenir à accord sur une trêve après dix mois de guerre meurtrière entre Israël et le Hamas, assorti d'une libération des otages enlevés par le mouvement palestinien lors de son attaque sans précédent du 7 octobre sur le territoire israélien.
Fin mai, le président américain, Joe Biden, avait dévoilé un plan prévoyant une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le bureau de M. Netanyahou a détaillé mardi ses conditions, incluant «un veto sur certains prisonniers» palestiniens.
Un cadre du Hamas a affirmé pour sa part que le mouvement «continuait ses consultations avec les médiateurs».
Ce nouveau round de discussions intervient alors que le conflit menace d'embraser la région, après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran et d'un haut responsable de son allié libanais, le Hezbollah près de Beyrouth.
Le président Biden a estimé mardi qu'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pourrait permettre d'éviter une riposte iranienne contre Israël.
Les médiateurs n'ont jusque-là arraché qu'une seule et unique trêve dans le conflit à Gaza, d'une semaine fin novembre, qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens.
Avec AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ensuite confirmé, plus tard dans la journée, avoir approuvé le départ d'une délégation israélienne dans la capitale du petit Emirat.
David Barnea, le chef du Mossad, le renseignement extérieur israélien, le patron du Shin Bet, la sécurité intérieure israélienne et un conseiller spécial de M. Netanyahou figurent parmi les membres de cette délégation.
Ces nouveaux pourparlers sur un cessez-le-feu auxquels ont appelé les pays médiateurs – Qatar, États-Unis et Égypte – auront lieu à Doha, ont affirmé une source proche du Hamas et une autre proche des négociations.
Le directeur de la CIA, William Burns, devrait se rendre dans la capitale de l'émirat du golfe pour y prendre part, a affirmé une troisième source américaine au fait des discussions.
Selon le porte-parole du département d'État américain, Vedant Patel, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a confirmé la participation d'Israël.
«Nos partenaires qataris nous ont assuré qu'ils s'efforçaient de faire en sorte que le Hamas soit également représenté», a déclaré M. Patel à la presse.
Présence du Hamas en suspens
Les Israéliens devraient «venir pour approuver (un accord) ou ne pas venir du tout», a affirmé de son côté une source proche du Hamas, sans préciser si le mouvement islamiste palestinien participerait aux pourparlers.
Mais plus tard en fin de journée, Oussama Hamdane, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que le groupe palestinien perdait confiance dans la capacité des États-Unis à négocier.
Celui-ci a précisé que le groupe ne participerait aux pourparlers que si ceux-ci se concentrent sur la mise en œuvre du plan proposé par le président américain Joe Biden en mai, ensuite approuvée par la communauté internationale.
«Nous avons informé les médiateurs que toute réunion devrait porter sur les mécanismes de mise en œuvre et la fixation de délais plutôt que sur de nouvelles négociations», a déclaré M. Hamdane. «Sinon, le Hamas n'a aucune raison de participer", a-t-il ajouté.
Les médiateurs tentent depuis des mois de parvenir à accord sur une trêve après dix mois de guerre meurtrière entre Israël et le Hamas, assorti d'une libération des otages enlevés par le mouvement palestinien lors de son attaque sans précédent du 7 octobre sur le territoire israélien.
Fin mai, le président américain, Joe Biden, avait dévoilé un plan prévoyant une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le bureau de M. Netanyahou a détaillé mardi ses conditions, incluant «un veto sur certains prisonniers» palestiniens.
Un cadre du Hamas a affirmé pour sa part que le mouvement «continuait ses consultations avec les médiateurs».
Ce nouveau round de discussions intervient alors que le conflit menace d'embraser la région, après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran et d'un haut responsable de son allié libanais, le Hezbollah près de Beyrouth.
Le président Biden a estimé mardi qu'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pourrait permettre d'éviter une riposte iranienne contre Israël.
Les médiateurs n'ont jusque-là arraché qu'une seule et unique trêve dans le conflit à Gaza, d'une semaine fin novembre, qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens.
Avec AFP
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