©(Dibyangshu Sarkar / AFP)
Des milliers de personnes ont manifesté, tôt jeudi matin, à Calcutta, en Inde, pour dénoncer le viol et le meurtre d'une soignante – une affaire qui a choqué le pays, le Premier ministre Narendra Modi réclamant des sanctions plus fortes pour les violences contre les femmes.
La foule, essentiellement composée de femmes, brandissait des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Nous voulons la justice » ou encore « Pendez le violeur, sauvez les femmes », selon un photographe de l'AFP présent sur place.
Une quarantaine de manifestants ont pris d'assaut l'enceinte de l'hôpital où a eu lieu le meurtre, attaquant la police qui a riposté par des tirs de lacrymogène.
« Comportements monstrueux »
« Les crimes contre les femmes devraient faire l'objet d'enquêtes rapides, les comportements monstrueux à l'encontre des femmes devraient être sévèrement et rapidement punis », a lancé M. Modi depuis New Delhi, jeudi matin, lors de la célébration du Jour de l'indépendance et sans faire explicitement référence au meurtre de Calcutta.
Le corps de la victime, une femme de 31 ans, avait été retrouvé avec de multiples blessures, vendredi, dans un hôpital public de la capitale du Bengale-Occidental où elle exerçait. L'autopsie a confirmé le viol et l'homicide.
Dans une pétition adressée au tribunal, les parents de la jeune femme soupçonnent que leur fille ait été victime d'un viol collectif, selon la chaîne indienne NDTV.
Un homme qui travaillait dans le même hôpital que la victime, aidant les patients dans les files d'attente, a été arrêté, mais les policiers ont été accusés d'avoir mal géré l'affaire.
Pression de l'opinion publique
Les médias indiens ont rapporté que la soignante assassinée avait été retrouvée dans la salle de séminaire de l'hôpital universitaire, ce qui suggère qu'elle s'y était rendue pour se reposer brièvement.
La Haute Cour de Calcutta a transféré l'affaire mardi au Bureau central d'enquête (CBI), une agence fédérale, afin d'« inspirer confiance au public ».
Lundi, les médecins travaillant dans les hôpitaux publics de différents États indiens ont interrompu les soins non urgents pour une durée « indéterminée », réclamant davantage de sécurité sur leur lieu de travail.
Les violences sexuelles à l'encontre des femmes sont très répandues en Inde, avec en moyenne près de 90 viols par jour signalés en 2022 dans ce pays de 1,4 milliard d'habitants.
Avec AFP
La foule, essentiellement composée de femmes, brandissait des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Nous voulons la justice » ou encore « Pendez le violeur, sauvez les femmes », selon un photographe de l'AFP présent sur place.
Une quarantaine de manifestants ont pris d'assaut l'enceinte de l'hôpital où a eu lieu le meurtre, attaquant la police qui a riposté par des tirs de lacrymogène.
« Comportements monstrueux »
« Les crimes contre les femmes devraient faire l'objet d'enquêtes rapides, les comportements monstrueux à l'encontre des femmes devraient être sévèrement et rapidement punis », a lancé M. Modi depuis New Delhi, jeudi matin, lors de la célébration du Jour de l'indépendance et sans faire explicitement référence au meurtre de Calcutta.
Le corps de la victime, une femme de 31 ans, avait été retrouvé avec de multiples blessures, vendredi, dans un hôpital public de la capitale du Bengale-Occidental où elle exerçait. L'autopsie a confirmé le viol et l'homicide.
Dans une pétition adressée au tribunal, les parents de la jeune femme soupçonnent que leur fille ait été victime d'un viol collectif, selon la chaîne indienne NDTV.
Un homme qui travaillait dans le même hôpital que la victime, aidant les patients dans les files d'attente, a été arrêté, mais les policiers ont été accusés d'avoir mal géré l'affaire.
Pression de l'opinion publique
Les médias indiens ont rapporté que la soignante assassinée avait été retrouvée dans la salle de séminaire de l'hôpital universitaire, ce qui suggère qu'elle s'y était rendue pour se reposer brièvement.
La Haute Cour de Calcutta a transféré l'affaire mardi au Bureau central d'enquête (CBI), une agence fédérale, afin d'« inspirer confiance au public ».
Lundi, les médecins travaillant dans les hôpitaux publics de différents États indiens ont interrompu les soins non urgents pour une durée « indéterminée », réclamant davantage de sécurité sur leur lieu de travail.
Les violences sexuelles à l'encontre des femmes sont très répandues en Inde, avec en moyenne près de 90 viols par jour signalés en 2022 dans ce pays de 1,4 milliard d'habitants.
Avec AFP
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