©Des troupes du Corps des Gardiens de la Révolution islamique à leur parade annuelle, à Téhéran, le 22 septembre 2014. (AFP)
Le corps des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a annoncé, jeudi, que l'un de ses colonels avait succombé à ses blessures après une frappe aérienne en Syrie, imputée à la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis.
Ahmadreza Afshari, membre des «forces consultatives aérospatiales» du corps en Syrie, est «tombé en martyr en raison de blessures causées par un bombardement aérien», a déclaré le chef des Gardiens, Hossein Salami, dans un communiqué repris par l'agence de presse gouvernementale Irna.
L'officier avait été transféré de Syrie en Iran pour y être soigné à la suite de la frappe «des forces de la coalition d'agression sur la Syrie», précise le communiqué, qui indique que les faits se sont produits il y a deux ou trois semaines, sans préciser où.
Fin juillet, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, une ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, avait fait état d'une frappe aérienne ayant tué trois combattants pro-iraniens dans la province syrienne de Deir Ezzor (est), où l'Iran exerce une influence considérable.
La frappe n'a pas été revendiquée.
Un porte-parole de la coalition militaire dirigée par les États-Unis, formée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste État islamique, avait alors déclaré que «ni la coalition ni les forces américaines» n'avaient mené de frappes à Deir Ezzor.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël y a mené des centaines de frappes qui ont notamment ciblé les groupes pro-iraniens. Les États-Unis ont également visé ces groupes dans l'est de la Syrie.
Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes, mais ont déclaré, à plusieurs reprises, qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, leur ennemi juré, d'étendre sa présence en Syrie.
Avec AFP
Ahmadreza Afshari, membre des «forces consultatives aérospatiales» du corps en Syrie, est «tombé en martyr en raison de blessures causées par un bombardement aérien», a déclaré le chef des Gardiens, Hossein Salami, dans un communiqué repris par l'agence de presse gouvernementale Irna.
L'officier avait été transféré de Syrie en Iran pour y être soigné à la suite de la frappe «des forces de la coalition d'agression sur la Syrie», précise le communiqué, qui indique que les faits se sont produits il y a deux ou trois semaines, sans préciser où.
Fin juillet, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, une ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, avait fait état d'une frappe aérienne ayant tué trois combattants pro-iraniens dans la province syrienne de Deir Ezzor (est), où l'Iran exerce une influence considérable.
La frappe n'a pas été revendiquée.
Un porte-parole de la coalition militaire dirigée par les États-Unis, formée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste État islamique, avait alors déclaré que «ni la coalition ni les forces américaines» n'avaient mené de frappes à Deir Ezzor.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël y a mené des centaines de frappes qui ont notamment ciblé les groupes pro-iraniens. Les États-Unis ont également visé ces groupes dans l'est de la Syrie.
Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes, mais ont déclaré, à plusieurs reprises, qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, leur ennemi juré, d'étendre sa présence en Syrie.
Avec AFP
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