©(ARCHIVES) La marque Twitter apparaît en arrière-plan d'une conférence de presse à Sao Paulo, au Brésil, le 20 février 2013. (YASUYOSHI CHIBA / AFP)
Le propriétaire de X, Elon Musk, a déclaré samedi que les bureaux du réseau social au Brésil allaient fermer, dans un contexte de bras de fer entre le milliardaire et le juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes.
«X n'a pas d'autre choix que de fermer nos opérations locales au Brésil», a écrit Elon Musk. «Le service X reste cependant disponible pour les Brésiliens», a précisé une publication distincte de l'entreprise.
Le groupe a indiqué que cette décision était nécessaire pour «protéger la sécurité» de son personnel sur place. Il a affirmé que le juge Alexandre de Moraes avait «menacé notre représentant légal au Brésil d'arrestation» en cas de non-respect des décisions de «censure» visant à bloquer certains contenus.
«La décision de fermer les bureaux de X au Brésil a été difficile», a déclaré Elon Musk. «Mais si nous avions accepté la censure secrète illégale d'Alexandre de Moraes et les demandes de transfert d'informations privées, nous n'aurions pu expliquer nos actions sans honte.»
Elon Musk a qualifié Alexandre de Moraes de «honte pour la justice» et a affirmé qu'il «doit partir», reprenant ainsi ses précédentes critiques qualifiant le juge de «dictateur».
Dans le cadre de sa lutte contre la désinformation, le magistrat a ordonné ces dernières années le blocage des comptes de figures influentes des mouvements ultra-conservateurs brésiliens, notamment à la suite des tentatives des partisans de Jair Bolsonaro, admirateur d'Elon Musk, de discréditer le système de vote électronique lors de la présidentielle remportée par Luiz Inácio Lula da Silva.
En avril, X avait reconnu que les utilisateurs de plusieurs comptes bloqués avaient réussi à contourner les restrictions.
«Malgré nos nombreux appels non entendus auprès de la Cour suprême, un public brésilien non informé de ces arrêts, et le fait que notre personnel brésilien n'ait aucune responsabilité ou contrôle sur le contenu bloqué sur notre plateforme», le juge Moraes «a choisi de menacer notre personnel au Brésil plutôt que de respecter la loi et les procédures», a déclaré le réseau social samedi.
Avec AFP
«X n'a pas d'autre choix que de fermer nos opérations locales au Brésil», a écrit Elon Musk. «Le service X reste cependant disponible pour les Brésiliens», a précisé une publication distincte de l'entreprise.
Le groupe a indiqué que cette décision était nécessaire pour «protéger la sécurité» de son personnel sur place. Il a affirmé que le juge Alexandre de Moraes avait «menacé notre représentant légal au Brésil d'arrestation» en cas de non-respect des décisions de «censure» visant à bloquer certains contenus.
«La décision de fermer les bureaux de X au Brésil a été difficile», a déclaré Elon Musk. «Mais si nous avions accepté la censure secrète illégale d'Alexandre de Moraes et les demandes de transfert d'informations privées, nous n'aurions pu expliquer nos actions sans honte.»
Elon Musk a qualifié Alexandre de Moraes de «honte pour la justice» et a affirmé qu'il «doit partir», reprenant ainsi ses précédentes critiques qualifiant le juge de «dictateur».
Dans le cadre de sa lutte contre la désinformation, le magistrat a ordonné ces dernières années le blocage des comptes de figures influentes des mouvements ultra-conservateurs brésiliens, notamment à la suite des tentatives des partisans de Jair Bolsonaro, admirateur d'Elon Musk, de discréditer le système de vote électronique lors de la présidentielle remportée par Luiz Inácio Lula da Silva.
En avril, X avait reconnu que les utilisateurs de plusieurs comptes bloqués avaient réussi à contourner les restrictions.
«Malgré nos nombreux appels non entendus auprès de la Cour suprême, un public brésilien non informé de ces arrêts, et le fait que notre personnel brésilien n'ait aucune responsabilité ou contrôle sur le contenu bloqué sur notre plateforme», le juge Moraes «a choisi de menacer notre personnel au Brésil plutôt que de respecter la loi et les procédures», a déclaré le réseau social samedi.
Avec AFP
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