©(JOHN MACDOUGALL/AFP)
La Banque centrale de Libye (BCL) a annoncé dimanche la suspension de toutes ses opérations après l'« enlèvement » d'un de ses responsables dans la capitale Tripoli.
Mossab Msallem, chef de la direction des technologies de l'information à la BCL, a été « kidnappé par un groupe non identifié devant son domicile », a indiqué la banque dans un communiqué sur sa page Facebook.
La BCL a annoncé avoir « suspendu toutes ses opérations », ajoutant que celles-ci ne reprendraient pas avant que M. Msallem ne soit libéré.
Elle a dénoncé des « menaces d'enlèvement à l'encontre d'autres employés », pointant du doigt « des parties hors-la-loi » qui « menacent la sécurité de ses employés et le bon fonctionnement du secteur bancaire ».
L'enlèvement du responsable de la BCL intervient une semaine après un rassemblement de dizaines de personnes, parfois armées, devant le siège de la banque à Tripoli pour en expulser le gouverneur, Seddik el-Kebir.
Ce dernier, en poste depuis 2012, est critiqué par ses détracteurs pour sa gestion du budget et de la manne pétrolière de ce pays riche en hydrocarbures.
Lors d'un entretien mardi avec l'ambassadeur et envoyé spécial américain en Libye, Richard Norland, le gouverneur avait évoqué des « menaces croissantes contre la sécurité » de son institution et ses employés.
Pour sa part, M. Norland avait jugé « inacceptable » une éviction forcée du gouverneur, estimant que la Libye pourrait perdre son accès aux marchés financiers internationaux, a-t-il dit sur X.
En proie au chaos depuis la chute et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux : le GNU d'Abdelhamid Dbeibah installé à l'Ouest et reconnu par l'ONU, et l'autre dans l'Est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
Avec AFP
Mossab Msallem, chef de la direction des technologies de l'information à la BCL, a été « kidnappé par un groupe non identifié devant son domicile », a indiqué la banque dans un communiqué sur sa page Facebook.
La BCL a annoncé avoir « suspendu toutes ses opérations », ajoutant que celles-ci ne reprendraient pas avant que M. Msallem ne soit libéré.
Elle a dénoncé des « menaces d'enlèvement à l'encontre d'autres employés », pointant du doigt « des parties hors-la-loi » qui « menacent la sécurité de ses employés et le bon fonctionnement du secteur bancaire ».
L'enlèvement du responsable de la BCL intervient une semaine après un rassemblement de dizaines de personnes, parfois armées, devant le siège de la banque à Tripoli pour en expulser le gouverneur, Seddik el-Kebir.
Ce dernier, en poste depuis 2012, est critiqué par ses détracteurs pour sa gestion du budget et de la manne pétrolière de ce pays riche en hydrocarbures.
Lors d'un entretien mardi avec l'ambassadeur et envoyé spécial américain en Libye, Richard Norland, le gouverneur avait évoqué des « menaces croissantes contre la sécurité » de son institution et ses employés.
Pour sa part, M. Norland avait jugé « inacceptable » une éviction forcée du gouverneur, estimant que la Libye pourrait perdre son accès aux marchés financiers internationaux, a-t-il dit sur X.
En proie au chaos depuis la chute et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux : le GNU d'Abdelhamid Dbeibah installé à l'Ouest et reconnu par l'ONU, et l'autre dans l'Est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
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