©L'ancien président américain Barack Obama quitte la scène après avoir pris la parole lors de la deuxième journée de la Convention nationale démocrate (DNC) au United Center de Chicago, Illinois, le 20 août 2024. (Photo CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
L'ancien président américain a déclaré à la convention démocrate à Chicago, mardi, que «le flambeau a été passé» à Kamala Harris et que les États-Unis étaient prêts à ce qu'elle devienne présidente.
«Yes, she can!» (Oui, elle peut!): Michelle et Barack Obama ont fait chavirer mardi la convention démocrate en saluant «l'espoir» retrouvé avec Kamala Harris.
«L'espoir est de retour», a lancé l'ancienne First Lady, toujours immensément populaire, comme son mari, dans le parti.
«Ma Kamala Harris est plus que prête pour ce moment», a lancé Michelle Obama, dont l'éloquence et la sereine autorité ont plusieurs fois suscité de véritables rugissements dans la salle survoltée.
«Nous sommes prêts pour la présidente Kamala Harris», a assuré après elle le premier président noir des États-Unis, en étrillant Donald Trump, ce «milliardaire de 78 ans qui n'arrête pas de pleurnicher» et qui «a peur de perdre».
«Oui, elle peut!», a dit Barack Obama, faisant bien sûr écho à son ancien slogan. La salle s'est alors mise à scander la phrase.
Gigantesque kermesse
Dans une ambiance très festive, les démocrates avaient auparavant consacré Kamala Harris comme leur candidate.
La vice-présidente américaine, faisant un pied de nez à son adversaire Donald Trump, a fait salle comble mardi à Milwaukee (Wisconsin), dans l'enceinte où le parti républicain a investi l'ancien président.
Kamala Harris y a promis un «avenir de liberté, de possibilités, d'optimisme et de foi».
Le parti démocrate, après l'un des mois les plus mouvementés de l'histoire politique américaine, tenait à marquer symboliquement l'entrée en lice de la vice-présidente dans la course à la Maison Blanche.
Son investiture avait déjà été formalisée lors d'un vote en ligne.
Un à un, sur fond de musique assourdissante et de clameurs, les représentants de chaque État américain lui ont apporté leur soutien.
Chaque délégation avait choisi un tube célébrant son État d'origine. Nombre de représentants arboraient des accessoires colorés ou agitaient des pancartes, donnant à l'ensemble une allure de gigantesque kermesse, animée par un DJ.
«Joyeuse guerrière»
Pour beaucoup, l'espoir suscité par Kamala Harris rappelle bien l'élan ayant précédé l'élection en 2008 de Barack Obama.
Le 44e président des États-Unis (2009-2017) s'est exprimé en dernier, dans cette ville de Chicago qui est le fief du couple.
Le mari de Kamala Harris, Doug Emhoff, avait brossé un portrait plus personnel de la vice-présidente avant de céder la place aux Obama.
«Amérique, dans cette élection, tu dois décider à qui faire confiance pour l'avenir de tes familles. J'ai fait confiance à Kamala pour l'avenir de notre famille. C'est la meilleure décision que j'ai jamais prise», a-t-il dit.
Il a qualifié sa femme de «joyeuse guerrière», en racontant de touchantes anecdotes sur leur histoire.
Bien des soupirants maladroits se reconnaîtront dans son récit d'un message confus laissé sur le répondeur de Kamala Harris après leur premier rendez-vous.
Le souriant avocat, très impliqué dans la campagne, et la vice-présidente ont une famille recomposée, avec deux enfants qu'il a eus d'une précédente union.
Transfuge
L'ancienne porte-parole de Donald Trump à la Maison Blanche, Stephanie Grisham, est pour sa part venue mettre en garde contre le candidat républicain, qui selon elle n'a «aucune empathie, aucune éthique, aucun respect pour la vérité».
Le milliardaire de 78 ans, en campagne dans plusieurs États clés cette semaine, a assuré à Howell, dans le Michigan, que «la criminalité était hors de contrôle aux États-Unis», rejetant la faute sur Kamala Harris.
Les crimes violents aux États-Unis reculent depuis 2020, année au cours de laquelle ils avaient flambé sur fond de pandémie de Covid-19.
Sa rivale démocrate, qui a moins de trois mois pour convaincre les Américains, a attaqué sur le droit à l'avortement, remis en cause depuis une décision en 2022 de la Cour suprême, devenue très conservatrice à la suite des nominations faites par Donald Trump.
«Nous allons nous assurer qu'il va en subir les conséquences et cela se passera dans les urnes en novembre», a lancé la candidate de 59 ans à Milwaukee.
Depuis son entrée fracassante en campagne après le retrait choc du président Joe Biden, Kamala Harris a complètement remobilisé le parti démocrate.
La majorité des sondages la créditent désormais d'une légère avance sur son rival, mais l'élection s'annonce toujours très serrée.
Camille Camdessus et Aurélia End, avec AFP
«Yes, she can!» (Oui, elle peut!): Michelle et Barack Obama ont fait chavirer mardi la convention démocrate en saluant «l'espoir» retrouvé avec Kamala Harris.
«L'espoir est de retour», a lancé l'ancienne First Lady, toujours immensément populaire, comme son mari, dans le parti.
«Ma Kamala Harris est plus que prête pour ce moment», a lancé Michelle Obama, dont l'éloquence et la sereine autorité ont plusieurs fois suscité de véritables rugissements dans la salle survoltée.
«Nous sommes prêts pour la présidente Kamala Harris», a assuré après elle le premier président noir des États-Unis, en étrillant Donald Trump, ce «milliardaire de 78 ans qui n'arrête pas de pleurnicher» et qui «a peur de perdre».
«Oui, elle peut!», a dit Barack Obama, faisant bien sûr écho à son ancien slogan. La salle s'est alors mise à scander la phrase.
Gigantesque kermesse
Dans une ambiance très festive, les démocrates avaient auparavant consacré Kamala Harris comme leur candidate.
La vice-présidente américaine, faisant un pied de nez à son adversaire Donald Trump, a fait salle comble mardi à Milwaukee (Wisconsin), dans l'enceinte où le parti républicain a investi l'ancien président.
Kamala Harris y a promis un «avenir de liberté, de possibilités, d'optimisme et de foi».
Le parti démocrate, après l'un des mois les plus mouvementés de l'histoire politique américaine, tenait à marquer symboliquement l'entrée en lice de la vice-présidente dans la course à la Maison Blanche.
Son investiture avait déjà été formalisée lors d'un vote en ligne.
Un à un, sur fond de musique assourdissante et de clameurs, les représentants de chaque État américain lui ont apporté leur soutien.
Chaque délégation avait choisi un tube célébrant son État d'origine. Nombre de représentants arboraient des accessoires colorés ou agitaient des pancartes, donnant à l'ensemble une allure de gigantesque kermesse, animée par un DJ.
«Joyeuse guerrière»
Pour beaucoup, l'espoir suscité par Kamala Harris rappelle bien l'élan ayant précédé l'élection en 2008 de Barack Obama.
Le 44e président des États-Unis (2009-2017) s'est exprimé en dernier, dans cette ville de Chicago qui est le fief du couple.
Le mari de Kamala Harris, Doug Emhoff, avait brossé un portrait plus personnel de la vice-présidente avant de céder la place aux Obama.
«Amérique, dans cette élection, tu dois décider à qui faire confiance pour l'avenir de tes familles. J'ai fait confiance à Kamala pour l'avenir de notre famille. C'est la meilleure décision que j'ai jamais prise», a-t-il dit.
Il a qualifié sa femme de «joyeuse guerrière», en racontant de touchantes anecdotes sur leur histoire.
Bien des soupirants maladroits se reconnaîtront dans son récit d'un message confus laissé sur le répondeur de Kamala Harris après leur premier rendez-vous.
Le souriant avocat, très impliqué dans la campagne, et la vice-présidente ont une famille recomposée, avec deux enfants qu'il a eus d'une précédente union.
Transfuge
L'ancienne porte-parole de Donald Trump à la Maison Blanche, Stephanie Grisham, est pour sa part venue mettre en garde contre le candidat républicain, qui selon elle n'a «aucune empathie, aucune éthique, aucun respect pour la vérité».
Le milliardaire de 78 ans, en campagne dans plusieurs États clés cette semaine, a assuré à Howell, dans le Michigan, que «la criminalité était hors de contrôle aux États-Unis», rejetant la faute sur Kamala Harris.
Les crimes violents aux États-Unis reculent depuis 2020, année au cours de laquelle ils avaient flambé sur fond de pandémie de Covid-19.
Sa rivale démocrate, qui a moins de trois mois pour convaincre les Américains, a attaqué sur le droit à l'avortement, remis en cause depuis une décision en 2022 de la Cour suprême, devenue très conservatrice à la suite des nominations faites par Donald Trump.
«Nous allons nous assurer qu'il va en subir les conséquences et cela se passera dans les urnes en novembre», a lancé la candidate de 59 ans à Milwaukee.
Depuis son entrée fracassante en campagne après le retrait choc du président Joe Biden, Kamala Harris a complètement remobilisé le parti démocrate.
La majorité des sondages la créditent désormais d'une légère avance sur son rival, mais l'élection s'annonce toujours très serrée.
Camille Camdessus et Aurélia End, avec AFP
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