Le deputé des Kataëb, Sélim Sayegh, a affirmé que l'aéroport Kleïate-René Moawad «peut commencer immédiatement à mettre en œuvre des travaux de réhabilitation pour lui permettre d'accueillir des vols commerciaux et des voyageurs», assurant que cela ne nécessitait pas de nouvelle législation.
Lors d’une conférence de presse au Parlement mercredi, M. Sayegh a aussi assuré que «l'inspection technique sur le terrain confirme que l'aéroport de Kleiate-René Moawad est capable d'accueillir de nombreux types d'avions civils. Il a précisé que le retard actuel est dû à une décision ministérielle basée sur des excuses techniques, telles que le manque d'une tour de contrôle. Cette excuse est invalide, car les tours de contrôle de Beyrouth, de Chypre et de Syrie peuvent couvrir cet aéroport.
M. Sayegh, a formellement interrogé à la fois le Parlement et le gouvernement sur les obstacles légaux empêchant la réouverture de l'aéroport Kleïate-René Moawad. La requête écrite, soumise pour examen parlementaire, vise à obtenir des éclaircissements sur plusieurs points cruciaux concernant le statut de l'aéroport et son rôle potentiel dans l'atténuation des défis actuels du Liban.
Dans une lettre adressée au président du Parlement, Nabih Berry, M. Sayegh a souligné le besoin urgent de mobiliser les ressources nationales pour faire face aux crises croissantes du Liban, y compris les menaces pesant sur les approvisionnements alimentaires et médicaux.
Selon le responsable du parti Kataëb, «les aéroports libanais doivent être réhabilités dans le cadre d'un plan directeur global pour le transport aérien, qui est discuté par la commission parlementaire des travaux publics depuis de nombreux mois», défendant «que tous les blocs politiques ont exprimé leur volonté d'approuver ce plan».
«Par conséquent, un projet de loi à caractère de double urgence, constitué d’un seul point, sera présenté pour accélérer les études nécessaires dans un délai de trois mois, exigeant du gouvernement qu'il lance la phase d'exécution», a-t-il déclaré. «Cependant, il y a une inquiétude que le conflit régional puisse s'étendre avant que la session parlementaire ait lieu, retardant potentiellement les actions de plusieurs mois, alors que des mesures immédiates sont nécessaires.»
Lire aussi: https://icibeyrouth.com/liban/375518
Le député Kataëb a également abordé l'aéroport de Hamat, affirmant que cette installation est adaptée pour recevoir des avions militaires et certains avions civils. Il a aussi mentionné l'aéroport militaire de Riyak, soulignant la nécessité d'effectuer les études nécessaires pour transformer cet aéroport en un aéroport mixte, militaire-civil, dans le cadre du plan général de transport aérien pour le Liban.
Étant donné que l'aéroport international de Beyrouth (AIB) est le seul à desservir les voyageurs au Liban, l'ancien ministre a exprimé son inquiétude en évoquant «des rapports alarmants indiquant que les stocks de nourriture et de médicaments pourraient rapidement s'épuiser si l'ennemi israélien venait à mettre ses menaces à exécution». M. Sayegh a donc exhorté à «la mise en place d'un plan d'urgence visant à établir des alternatives à l'aéroport international Rafic Hariri, au cas où celui-ci deviendrait inutilisable».
Il a aussi expliqué qu’«en cas d’urgence, le transport aérien fournissait un minimum de secours, notamment en assurant l'approvisionnement en médicaments, en nourriture et en matériel de secours au cas où le Liban serait confronté à une agression, ce qu'il vit au quotidien», a-t-il aussi ajouté.
Par ailleurs, pour M. Sayegh, «le gouvernement libanais doit rejeter l'excuse du manque d'approbation de la Syrie pour le trafic aérien, car il s’agit d’un faux argument. La réouverture de l'aéroport de Kleïate est dans l'intérêt de la Syrie, et l'excuse du financement doit également être écartée, car l'État est capable lorsque la volonté politique est présente».
Lors d’une conférence de presse au Parlement mercredi, M. Sayegh a aussi assuré que «l'inspection technique sur le terrain confirme que l'aéroport de Kleiate-René Moawad est capable d'accueillir de nombreux types d'avions civils. Il a précisé que le retard actuel est dû à une décision ministérielle basée sur des excuses techniques, telles que le manque d'une tour de contrôle. Cette excuse est invalide, car les tours de contrôle de Beyrouth, de Chypre et de Syrie peuvent couvrir cet aéroport.
M. Sayegh, a formellement interrogé à la fois le Parlement et le gouvernement sur les obstacles légaux empêchant la réouverture de l'aéroport Kleïate-René Moawad. La requête écrite, soumise pour examen parlementaire, vise à obtenir des éclaircissements sur plusieurs points cruciaux concernant le statut de l'aéroport et son rôle potentiel dans l'atténuation des défis actuels du Liban.
Dans une lettre adressée au président du Parlement, Nabih Berry, M. Sayegh a souligné le besoin urgent de mobiliser les ressources nationales pour faire face aux crises croissantes du Liban, y compris les menaces pesant sur les approvisionnements alimentaires et médicaux.
Selon le responsable du parti Kataëb, «les aéroports libanais doivent être réhabilités dans le cadre d'un plan directeur global pour le transport aérien, qui est discuté par la commission parlementaire des travaux publics depuis de nombreux mois», défendant «que tous les blocs politiques ont exprimé leur volonté d'approuver ce plan».
«Par conséquent, un projet de loi à caractère de double urgence, constitué d’un seul point, sera présenté pour accélérer les études nécessaires dans un délai de trois mois, exigeant du gouvernement qu'il lance la phase d'exécution», a-t-il déclaré. «Cependant, il y a une inquiétude que le conflit régional puisse s'étendre avant que la session parlementaire ait lieu, retardant potentiellement les actions de plusieurs mois, alors que des mesures immédiates sont nécessaires.»
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Le député Kataëb a également abordé l'aéroport de Hamat, affirmant que cette installation est adaptée pour recevoir des avions militaires et certains avions civils. Il a aussi mentionné l'aéroport militaire de Riyak, soulignant la nécessité d'effectuer les études nécessaires pour transformer cet aéroport en un aéroport mixte, militaire-civil, dans le cadre du plan général de transport aérien pour le Liban.
Étant donné que l'aéroport international de Beyrouth (AIB) est le seul à desservir les voyageurs au Liban, l'ancien ministre a exprimé son inquiétude en évoquant «des rapports alarmants indiquant que les stocks de nourriture et de médicaments pourraient rapidement s'épuiser si l'ennemi israélien venait à mettre ses menaces à exécution». M. Sayegh a donc exhorté à «la mise en place d'un plan d'urgence visant à établir des alternatives à l'aéroport international Rafic Hariri, au cas où celui-ci deviendrait inutilisable».
Il a aussi expliqué qu’«en cas d’urgence, le transport aérien fournissait un minimum de secours, notamment en assurant l'approvisionnement en médicaments, en nourriture et en matériel de secours au cas où le Liban serait confronté à une agression, ce qu'il vit au quotidien», a-t-il aussi ajouté.
Par ailleurs, pour M. Sayegh, «le gouvernement libanais doit rejeter l'excuse du manque d'approbation de la Syrie pour le trafic aérien, car il s’agit d’un faux argument. La réouverture de l'aéroport de Kleïate est dans l'intérêt de la Syrie, et l'excuse du financement doit également être écartée, car l'État est capable lorsque la volonté politique est présente».
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