©(Atta KENARE/AFP)
Le Parlement iranien, dominé par les conservateurs, a approuvé, mercredi, la nomination des membres du cabinet proposés par le président réformateur récemment élu, Massoud Pezeshkian, parmi lesquels figurent une femme et un diplomate ouvert à l'Occident.
Les députés ont voté en faveur des 19 ministres choisis par M. Pezeshkian lors d'une séance retransmise par la télévision d'État.
Selon le journal réformateur Etemad, c'est la première fois que le Parlement iranien accorde sa confiance à tous les ministres proposés par un président depuis l'ancien dirigeant Mohammad Khatami, également réformateur, il y a 23 ans.
Le vote établit officiellement le nouveau cabinet iranien, qui constitue la base du gouvernement.
«J'avais en tête des candidats idéaux, mais quand j'ai vu qu'il n'y avait pas d'accord mutuel à leur sujet, j'ai fait marche arrière», a déclaré M. Pezeshkian lors d'un discours au Parlement avant le vote.
Il a indiqué avoir estimé que «l'accord était plus important pour moi que les (candidats) idéaux», s'engageant à «aller de l'avant dans l'unité».
Après le vote, M. Pezeshkian a publié sur X une photo de lui aux côtés du président conservateur du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, et du président de la Cour suprême, Gholamhossein Mohseni Ejeï, légendée: «Un consensus pour l'Iran.»
Son projet de cabinet a suscité des critiques de la part de certains membres du camp réformateur iranien, notamment en raison de l'inclusion de conservateurs issus du gouvernement de l'ancien président Ebrahim Raïssi, mort dans un accident d'hélicoptère en mai.
D'autres ont critiqué sa composition en raison de l'absence de représentants des minorités ethniques et religieuses, et du manque de femmes.
Le nouveau cabinet comprend Abbas Araghchi, un diplomate de carrière âgé de 61 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères. Il remplace Hossein Amir-Abdollahian, décédé en même temps que M. Raïssi.
Connu pour son ouverture à l'Occident, M. Araghchi avait joué un rôle clé dans la conclusion de l'accord international sur le nucléaire iranien en 2015 à Vienne, torpillé trois ans plus tard par la décision des États-Unis de s'en retirer.
M. Pezeshkian a aussi nommé Farzaneh Sadegh, diplômée en urbanisme et qui a exercé des responsabilités au sein du ministère du Logement, au poste de ministre des Routes et du Développement urbain.
À 48 ans, elle devient la deuxième Iranienne à accéder à un poste ministériel depuis l'instauration de la République islamique en 1979.
Avec AFP
Les députés ont voté en faveur des 19 ministres choisis par M. Pezeshkian lors d'une séance retransmise par la télévision d'État.
Selon le journal réformateur Etemad, c'est la première fois que le Parlement iranien accorde sa confiance à tous les ministres proposés par un président depuis l'ancien dirigeant Mohammad Khatami, également réformateur, il y a 23 ans.
Le vote établit officiellement le nouveau cabinet iranien, qui constitue la base du gouvernement.
«J'avais en tête des candidats idéaux, mais quand j'ai vu qu'il n'y avait pas d'accord mutuel à leur sujet, j'ai fait marche arrière», a déclaré M. Pezeshkian lors d'un discours au Parlement avant le vote.
Il a indiqué avoir estimé que «l'accord était plus important pour moi que les (candidats) idéaux», s'engageant à «aller de l'avant dans l'unité».
Après le vote, M. Pezeshkian a publié sur X une photo de lui aux côtés du président conservateur du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, et du président de la Cour suprême, Gholamhossein Mohseni Ejeï, légendée: «Un consensus pour l'Iran.»
Son projet de cabinet a suscité des critiques de la part de certains membres du camp réformateur iranien, notamment en raison de l'inclusion de conservateurs issus du gouvernement de l'ancien président Ebrahim Raïssi, mort dans un accident d'hélicoptère en mai.
D'autres ont critiqué sa composition en raison de l'absence de représentants des minorités ethniques et religieuses, et du manque de femmes.
Le nouveau cabinet comprend Abbas Araghchi, un diplomate de carrière âgé de 61 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères. Il remplace Hossein Amir-Abdollahian, décédé en même temps que M. Raïssi.
Connu pour son ouverture à l'Occident, M. Araghchi avait joué un rôle clé dans la conclusion de l'accord international sur le nucléaire iranien en 2015 à Vienne, torpillé trois ans plus tard par la décision des États-Unis de s'en retirer.
M. Pezeshkian a aussi nommé Farzaneh Sadegh, diplômée en urbanisme et qui a exercé des responsabilités au sein du ministère du Logement, au poste de ministre des Routes et du Développement urbain.
À 48 ans, elle devient la deuxième Iranienne à accéder à un poste ministériel depuis l'instauration de la République islamique en 1979.
Avec AFP
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