©(Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Lors du troisième jour de la convention démocrate à Chicago, Tim Walz, colistier de Kamala Harris, a formellement accepté la nomination du parti. Dans une ambiance survoltée, il a appelé les militants à se mobiliser, tandis que le thème de la «joie» résonnait dans les discours de figures emblématiques comme Oprah Winfrey et Bill Clinton.
Choisir «la joie». C'était le mot-clé de la soirée, au troisième jour de la convention démocrate de Chicago. De la papesse de la télévision américaine Oprah Winfrey à l'ancien président Bill Clinton en passant par le ministre des Transports, Pete Buttigieg, chacun des intervenants, sur scène, y a fait allusion, dans des discours portés sur l'importance de se concentrer sur le futur plutôt que de ressasser le passé.
Un thème incarné par Tim Walz, le colistier enjoué de Kamala Harris: encore méconnu du grand public il y a quelques semaines, il a donné son premier grand discours de portée nationale.
«Vous aurez le temps de dormir quand vous serez morts!»: le colistier de Kamala Harris, Tim Walz, a lancé mercredi un vibrant appel à la mobilisation des démocrates à l'élection présidentielle, au troisième soir de leur convention à Chicago.
«Nous n'avons plus que 76 jours, ce n’est rien», a déclaré le gouverneur du Minnesota, choisi par la vice-présidente pour l'épauler dans son duel face à Donald Trump, le 5 novembre.
«Notre boulot, pour tous ceux qui nous regardent, c'est de se mettre en ordre de marche», a-t-il affirmé à des milliers de militants survoltés, les exhortant à «passer des coups de fil», «toquer aux portes» et «faire des dons».
Sur scène à Chicago, le sexagénaire, qui deviendra vice-président si les démocrates l'emportent en novembre, a accepté l'investiture de son parti à l'élection.
Avant de louer en Kamala Harris une femme «puissante», «pleine d'expérience» et «prête» pour être présidente.
Cet homme au crâne dégarni et aux petites lunettes rectangulaires, inconnu du grand public il y a encore quelques semaines, est aussi longuement revenu sur les moments les plus marquants de sa vie.
Stevie Wonder, John Legend
Connu pour sa bonhomie et son franc-parler, Tim Walz a été propulsé sur le devant de la scène après le retrait du président Joe Biden et l'entrée en lice de Kamala Harris – un des plus grands chamboulements de l'histoire politique américaine.
Pour un candidat ou une candidate à la présidentielle, choisir un colistier répond souvent à l'objectif de séduire de nouveaux électeurs ou de compenser des faiblesses identifiées en termes d'image ou de programme.
Cet ancien professeur de géographie qui cultive son image de gars de la campagne, devrait rassurer les électeurs qui auraient pu juger Kamala Harris trop progressiste.
Devant son épouse et ses enfants émus aux larmes, le gouverneur du Minnesota, 60 ans, a formellement accepté la nomination du Parti démocrate en tant que numéro 2 sur le ticket présidentiel. «C'est l'honneur de ma vie», a-t-il lancé aux délégués avant de revenir sur son histoire personnelle : son enfance dans une petite ville du Nebraska – «on apprend à prendre soin les uns des autres» – sa carrière de coach de football américain, en passant par les difficultés qu'il a connues pour concevoir un enfant.
Apprécié par les démocrates pour sa bonhomie et son franc parler, Tim Walz a ensuite évoqué la menace que représenterait un second mandat Trump pour les libertés individuelles et la démocratie américaine. «On ne reviendra pas en arrière», a-t-il fait répéter à la foule, confirmant l'un des nouveaux thèmes phares de son camp.
Avant son intervention, les délégués démocrates ont laissé éclater des rires en écoutant l'ancien président Bill Clinton moquer le républicain Donald Trump sur son âge. Ils ont esquissé des pas de danse lors de performances de Stevie Wonder et John Legend, copieusement applaudi la présentatrice Oprah Winfrey qui s'est allègrement moquée de J.D. Vance, le colistier de Donald Trump.
Réunis dans l'arène légendaire des Chicago Bulls, certains ont aussi essuyé des larmes en écoutant l'émouvant témoignage des parents d'un otage américain du Hamas – l'un des moments les plus solennels de la convention.
Mais le point d'orgue de ce rassemblement minutieusement chorégraphié viendra jeudi, quand Kamala Harris acceptera formellement l'investiture de son parti. L'occasion d'une fête spectaculaire, ponctuée par le traditionnel lâcher de milliers de ballons rouges, blancs et bleus.
Trump en Caroline du Nord
Cette investiture cimentera le duel entre la candidate démocrate et le républicain Donald Trump, prévu dans moins de 80 jours.
Soucieux d'enrayer l'élan pris par sa nouvelle rivale, l'ancien président de 78 ans multiplie cette semaine les déplacements dans les États les plus disputés de l'élection présidentielle.
Le milliardaire était mercredi en Caroline du Nord, aux côtés de son colistier J.D. Vance, pour son premier meeting en extérieur depuis la tentative d'assassinat à son encontre.
Protégé par une vitre pare-balles, il a donné un discours centré sur la sécurité nationale et la politique étrangère.
Avant d'autres rendez-vous de campagne dans l'Arizona et le Nevada.
Par Camille CAMDESSUS, AFP
Choisir «la joie». C'était le mot-clé de la soirée, au troisième jour de la convention démocrate de Chicago. De la papesse de la télévision américaine Oprah Winfrey à l'ancien président Bill Clinton en passant par le ministre des Transports, Pete Buttigieg, chacun des intervenants, sur scène, y a fait allusion, dans des discours portés sur l'importance de se concentrer sur le futur plutôt que de ressasser le passé.
Un thème incarné par Tim Walz, le colistier enjoué de Kamala Harris: encore méconnu du grand public il y a quelques semaines, il a donné son premier grand discours de portée nationale.
«Vous aurez le temps de dormir quand vous serez morts!»: le colistier de Kamala Harris, Tim Walz, a lancé mercredi un vibrant appel à la mobilisation des démocrates à l'élection présidentielle, au troisième soir de leur convention à Chicago.
«Nous n'avons plus que 76 jours, ce n’est rien», a déclaré le gouverneur du Minnesota, choisi par la vice-présidente pour l'épauler dans son duel face à Donald Trump, le 5 novembre.
«Notre boulot, pour tous ceux qui nous regardent, c'est de se mettre en ordre de marche», a-t-il affirmé à des milliers de militants survoltés, les exhortant à «passer des coups de fil», «toquer aux portes» et «faire des dons».
Sur scène à Chicago, le sexagénaire, qui deviendra vice-président si les démocrates l'emportent en novembre, a accepté l'investiture de son parti à l'élection.
Avant de louer en Kamala Harris une femme «puissante», «pleine d'expérience» et «prête» pour être présidente.
Cet homme au crâne dégarni et aux petites lunettes rectangulaires, inconnu du grand public il y a encore quelques semaines, est aussi longuement revenu sur les moments les plus marquants de sa vie.
Stevie Wonder, John Legend
Connu pour sa bonhomie et son franc-parler, Tim Walz a été propulsé sur le devant de la scène après le retrait du président Joe Biden et l'entrée en lice de Kamala Harris – un des plus grands chamboulements de l'histoire politique américaine.
Pour un candidat ou une candidate à la présidentielle, choisir un colistier répond souvent à l'objectif de séduire de nouveaux électeurs ou de compenser des faiblesses identifiées en termes d'image ou de programme.
Cet ancien professeur de géographie qui cultive son image de gars de la campagne, devrait rassurer les électeurs qui auraient pu juger Kamala Harris trop progressiste.
Devant son épouse et ses enfants émus aux larmes, le gouverneur du Minnesota, 60 ans, a formellement accepté la nomination du Parti démocrate en tant que numéro 2 sur le ticket présidentiel. «C'est l'honneur de ma vie», a-t-il lancé aux délégués avant de revenir sur son histoire personnelle : son enfance dans une petite ville du Nebraska – «on apprend à prendre soin les uns des autres» – sa carrière de coach de football américain, en passant par les difficultés qu'il a connues pour concevoir un enfant.
Apprécié par les démocrates pour sa bonhomie et son franc parler, Tim Walz a ensuite évoqué la menace que représenterait un second mandat Trump pour les libertés individuelles et la démocratie américaine. «On ne reviendra pas en arrière», a-t-il fait répéter à la foule, confirmant l'un des nouveaux thèmes phares de son camp.
Avant son intervention, les délégués démocrates ont laissé éclater des rires en écoutant l'ancien président Bill Clinton moquer le républicain Donald Trump sur son âge. Ils ont esquissé des pas de danse lors de performances de Stevie Wonder et John Legend, copieusement applaudi la présentatrice Oprah Winfrey qui s'est allègrement moquée de J.D. Vance, le colistier de Donald Trump.
Réunis dans l'arène légendaire des Chicago Bulls, certains ont aussi essuyé des larmes en écoutant l'émouvant témoignage des parents d'un otage américain du Hamas – l'un des moments les plus solennels de la convention.
Mais le point d'orgue de ce rassemblement minutieusement chorégraphié viendra jeudi, quand Kamala Harris acceptera formellement l'investiture de son parti. L'occasion d'une fête spectaculaire, ponctuée par le traditionnel lâcher de milliers de ballons rouges, blancs et bleus.
Trump en Caroline du Nord
Cette investiture cimentera le duel entre la candidate démocrate et le républicain Donald Trump, prévu dans moins de 80 jours.
Soucieux d'enrayer l'élan pris par sa nouvelle rivale, l'ancien président de 78 ans multiplie cette semaine les déplacements dans les États les plus disputés de l'élection présidentielle.
Le milliardaire était mercredi en Caroline du Nord, aux côtés de son colistier J.D. Vance, pour son premier meeting en extérieur depuis la tentative d'assassinat à son encontre.
Protégé par une vitre pare-balles, il a donné un discours centré sur la sécurité nationale et la politique étrangère.
Avant d'autres rendez-vous de campagne dans l'Arizona et le Nevada.
Par Camille CAMDESSUS, AFP
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