©(Photo par Ahmad SAHEL ARMAN / AFP)
Les Émirats arabes unis ont accepté les lettres de créance d'un ambassadeur du gouvernement taliban afghan, ont indiqué des responsables, devenant ainsi le deuxième pays à le faire, après la Chine.
«Le monde reconnaît les défis auxquels l'Afghanistan a été confronté ces dernières années», a déclaré un responsable émirati dans un communiqué transmis à l'AFP jeudi, en fin de journée.
«La décision d'accepter les lettres de créance de l'ambassadeur d'Afghanistan réaffirme notre détermination à contribuer à la construction de ponts pour aider le peuple afghan», a-t-il ajouté.
Une entreprise émiratie, GAAC, gère les aéroports afghans depuis le retrait des forces américaines d'Afghanistan et le retour au pouvoir des talibans en 2021.
L'acceptation de l'ambassadeur peut être considérée comme une victoire par les autorités talibanes. Celles-ci restent, en effet, largement isolées sur le plan international et ne sont pas reconnues par les Nations unies en raison de leur application ultrarigoriste de la loi islamique.
Les Émirats arabes unis sont l'un des trois pays, avec le Pakistan et l'Arabie saoudite, à avoir reconnu l'ancien gouvernement taliban, renversé lors de l'invasion des États-Unis en 2001.
Ils sont l'un des rares pays à accueillir une présence diplomatique des talibans, avec l'Iran, le Pakistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Kazakhstan. Le Nicaragua a nommé un ambassadeur non résident en Afghanistan en juin.
Le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré vendredi que l'acceptation par les Émirats d'un ambassadeur du gouvernement taliban «ne modifiera pas nos relations» avec l'émirat du Golfe.
«Chaque pays doit décider lui-même de la forme que prendront ses relations diplomatiques et des personnes qu'il reconnaîtra», a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le président émirati, cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane, a rendu visite au Premier ministre afghan, Mohammad Hassan Akhund, qui était soigné dans un hôpital émirati.
En juin, il avait accueilli le ministre afghan de l'Intérieur, Sirajuddin Haqqani, recherché par les États-Unis qui offrent une récompense de 10 millions de dollars pour toute information permettant de l'arrêter. Il est soupçonné d'être impliqué dans l'attentat, en 2008, contre un hôtel de Kaboul qui avait fait six morts, parmi lesquels un citoyen américain.
Avec AFP
«Le monde reconnaît les défis auxquels l'Afghanistan a été confronté ces dernières années», a déclaré un responsable émirati dans un communiqué transmis à l'AFP jeudi, en fin de journée.
«La décision d'accepter les lettres de créance de l'ambassadeur d'Afghanistan réaffirme notre détermination à contribuer à la construction de ponts pour aider le peuple afghan», a-t-il ajouté.
Une entreprise émiratie, GAAC, gère les aéroports afghans depuis le retrait des forces américaines d'Afghanistan et le retour au pouvoir des talibans en 2021.
L'acceptation de l'ambassadeur peut être considérée comme une victoire par les autorités talibanes. Celles-ci restent, en effet, largement isolées sur le plan international et ne sont pas reconnues par les Nations unies en raison de leur application ultrarigoriste de la loi islamique.
Les Émirats arabes unis sont l'un des trois pays, avec le Pakistan et l'Arabie saoudite, à avoir reconnu l'ancien gouvernement taliban, renversé lors de l'invasion des États-Unis en 2001.
Ils sont l'un des rares pays à accueillir une présence diplomatique des talibans, avec l'Iran, le Pakistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Kazakhstan. Le Nicaragua a nommé un ambassadeur non résident en Afghanistan en juin.
Le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré vendredi que l'acceptation par les Émirats d'un ambassadeur du gouvernement taliban «ne modifiera pas nos relations» avec l'émirat du Golfe.
«Chaque pays doit décider lui-même de la forme que prendront ses relations diplomatiques et des personnes qu'il reconnaîtra», a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le président émirati, cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane, a rendu visite au Premier ministre afghan, Mohammad Hassan Akhund, qui était soigné dans un hôpital émirati.
En juin, il avait accueilli le ministre afghan de l'Intérieur, Sirajuddin Haqqani, recherché par les États-Unis qui offrent une récompense de 10 millions de dollars pour toute information permettant de l'arrêter. Il est soupçonné d'être impliqué dans l'attentat, en 2008, contre un hôtel de Kaboul qui avait fait six morts, parmi lesquels un citoyen américain.
Avec AFP
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