Attaque contre un checkpoint israélien en Cisjordanie
©Un membre des forces de sécurité israéliennes prend position dans la zone d'un attentat contre des Israéliens près du passage de Tarqumiya au nord d'Hébron, en Cisjordanie occupée, le 1er septembre 2024. (Photo par HAZEM BADER / AFP)
Deux hommes et une femme ont été tués dimanche dans une «attaque armée» dans le sud de la Cisjordanie occupée, territoire palestinien où l'armée israélienne mène une vaste opération «antiterroriste», ont rapporté les secours israéliens.

Deux des victimes sont des trentenaires, tandis que la troisième, un homme d'une cinquantaine d'années, a succombé à ses blessures après son évacuation, a ajouté le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge. Dans la nuit de vendredi à samedi déjà, deux attaques menées par des Palestiniens avaient visé des colonies juives dans la même région.

Selon l'armée israélienne, les trois victimes étaient des policiers en poste au point de contrôle de Tarqumiya, dans la région d'Hébron, où l'attaqua a eu lieu. Des coups de feu ont été tirés sur un véhicule transportant du personnel militaire, ce qui a déclenché une chasse à l'homme pour retrouver les tireurs.

Israël poursuit sa vaste opération militaire, lancée mercredi, contre des groupes armés en Cisjordanie occupée, ce qui a suscité inquiétudes et protestations de la communauté internationale.

«On a peur, on est terrorisés», expliquait une mère de famille, Faïza Abou Jaafar, à Jénine. «On vit des jours noirs.»




«L'électricité et l'eau sont totalement coupées dans le camp de réfugiés», et «80% des quartiers (de la ville) ne sont plus alimentés en eau», déplore Bachir Matahine, le porte-parole de la municipalité de Jénine cité par l'agence de presse palestinienne Wafa.

Au moins 22 Palestiniens, principalement des combattants, ont été tués par l'armée israélienne en Cisjordanie depuis mercredi, selon le ministère palestinien de la Santé. Tous des «terroristes», a dit l'armée israélienne. D'après l'agence Wafa, un octogénaire figure parmi les tués.

Le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, et le Jihad islamique, ont déclaré qu'au moins 14 des morts combattaient dans leurs rangs.

Avec AFP
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