Au Parlement, la commission parlementaire des Travaux publics, de l'Énergie, des Transports et de l'Eau a lancé, jeudi, un atelier de travail autour du dossier de l’électricité, dont la finalité reste cependant inconnue, puisque l’État libanais ne semble pas se résoudre à réformer sérieusement ce secteur.
Parallèlement, les députés des Forces libanaises ont présenté au bureau de la Chambre une proposition de loi impliquant le secteur privé dans la gestion de l’énergie, pour assurer le courant aux abonnés et réduire notamment leurs factures d’électricité.
À l’issue d’une réunion de la commission qu’il préside, et qui s’est tenue en présence notamment du ministre sortant de l'Énergie, Walid Fayad, le député Sajih Attié a indiqué que cette séance se veut le début d'un atelier sur le dossier de l'électricité. Un dossier qu’il a qualifié de «honteux» dans la mesure où, a-t-il rappelé, le secteur de l’électricité «a englouti des milliards du budget de l'État sans résultat, puisque le citoyen n’a toujours pas de courant». Il a fait état de «trop de querelles politiques et de chevauchements de prérogatives», qui ont conduit, toujours selon lui, «en grande partie à la faillite de l'État».
M. Attié a révélé qu'une seconde réunion se tiendra mardi prochain avec des spécialistes, «afin d'élaborer des recommandations exécutives pratiques, de les suivre et de les mettre en œuvre».
Quant au ministre, il a souligné la nécessité d’«œuvrer pour améliorer la situation du secteur de l'électricité», tout en rappelant les sempiternelles promesses de son département pour augmenter les heures d'approvisionnement, en référence au plan dit d’urgence.
M. Fayad a toutefois précisé que ceci nécessite la mise en service des centrales de Zouk et de Jiyeh le plus rapidement possible. Il a demandé au ministère des Finances de faciliter les choses et d’œuvrer à cet effet avec Électricité du Liban (EDL). «S'ils travaillent ensemble, l'usine fonctionnera en octobre ou début novembre», a-t-il affirmé.
Au niveau législatif, il a estimé qu’il ne devrait pas y avoir de retard dans l'approbation du contrat avec l'Irak, parce que «les conditions sont excellentes».
Proposition de loi FL
Parallèlement, le bloc des députés FL, représenté par les députés Ghassan Hasbani, Antoine Habchi, Fady Karam, Ghada Ayoub, Razi Hajj et Nazih Matta, ont présenté au bureau de la Chambre une proposition de loi autorisant le secteur privé à obtenir des licences pour la production et la distribution du courant électrique.
Leur démarche, a expliqué M. Hasbani au nom du bloc, s’explique par «la gestion officielle ratée» du dossier de l’électricité et les factures excessivement élevées.
Les parlementaires proposent une participation du secteur privé à la production et à la distribution de courant par le biais de l’octroi de licences pour fournir 10 mégawatts et plus d’électricité. Selon les explications de M. Habchi, EDL aura un rôle pivot à ce niveau, puisqu’il devra «préparer les contrats et les cahiers des charges».
Quant aux demandes de licences qui seront présentées, il appartiendra au Conseil des ministres de les accepter ou de les rejeter.
Parallèlement, les députés des Forces libanaises ont présenté au bureau de la Chambre une proposition de loi impliquant le secteur privé dans la gestion de l’énergie, pour assurer le courant aux abonnés et réduire notamment leurs factures d’électricité.
À l’issue d’une réunion de la commission qu’il préside, et qui s’est tenue en présence notamment du ministre sortant de l'Énergie, Walid Fayad, le député Sajih Attié a indiqué que cette séance se veut le début d'un atelier sur le dossier de l'électricité. Un dossier qu’il a qualifié de «honteux» dans la mesure où, a-t-il rappelé, le secteur de l’électricité «a englouti des milliards du budget de l'État sans résultat, puisque le citoyen n’a toujours pas de courant». Il a fait état de «trop de querelles politiques et de chevauchements de prérogatives», qui ont conduit, toujours selon lui, «en grande partie à la faillite de l'État».
M. Attié a révélé qu'une seconde réunion se tiendra mardi prochain avec des spécialistes, «afin d'élaborer des recommandations exécutives pratiques, de les suivre et de les mettre en œuvre».
Quant au ministre, il a souligné la nécessité d’«œuvrer pour améliorer la situation du secteur de l'électricité», tout en rappelant les sempiternelles promesses de son département pour augmenter les heures d'approvisionnement, en référence au plan dit d’urgence.
M. Fayad a toutefois précisé que ceci nécessite la mise en service des centrales de Zouk et de Jiyeh le plus rapidement possible. Il a demandé au ministère des Finances de faciliter les choses et d’œuvrer à cet effet avec Électricité du Liban (EDL). «S'ils travaillent ensemble, l'usine fonctionnera en octobre ou début novembre», a-t-il affirmé.
Au niveau législatif, il a estimé qu’il ne devrait pas y avoir de retard dans l'approbation du contrat avec l'Irak, parce que «les conditions sont excellentes».
Proposition de loi FL
Parallèlement, le bloc des députés FL, représenté par les députés Ghassan Hasbani, Antoine Habchi, Fady Karam, Ghada Ayoub, Razi Hajj et Nazih Matta, ont présenté au bureau de la Chambre une proposition de loi autorisant le secteur privé à obtenir des licences pour la production et la distribution du courant électrique.
Leur démarche, a expliqué M. Hasbani au nom du bloc, s’explique par «la gestion officielle ratée» du dossier de l’électricité et les factures excessivement élevées.
Les parlementaires proposent une participation du secteur privé à la production et à la distribution de courant par le biais de l’octroi de licences pour fournir 10 mégawatts et plus d’électricité. Selon les explications de M. Habchi, EDL aura un rôle pivot à ce niveau, puisqu’il devra «préparer les contrats et les cahiers des charges».
Quant aux demandes de licences qui seront présentées, il appartiendra au Conseil des ministres de les accepter ou de les rejeter.
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