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- Gaza: toujours pas de cessez-le-feu en vue
©(ZAIN JAAFAR/AFP)
Les États-Unis ont exhorté, jeudi, Israël et le Hamas palestinien à finaliser un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après que les deux parties se sont accusées mutuellement de faire échouer les négociations.
Avec le Qatar et l'Égypte, les États-Unis, principal allié d'Israël, déploient depuis des mois des efforts de médiation pour convaincre les deux camps de conclure un accord, près de 11 mois après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. En vain.
En déplacement à Haïti, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a confirmé les évaluations américaines selon lesquelles 90% de l'accord était prêt.
«Il incombe vraiment aux deux parties de parvenir à un accord sur les questions restantes», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
«Même si je pense que nous sommes près d'obtenir un accord de cessez-le-feu, chaque jour qui passe sans qu'il ne soit finalisé ni que les parties ne disent ‘oui, point final’ est un jour lors duquel quelque chose d'autre se produit (...) qui repousse simplement les choses et risque de faire dérailler une bien fragile affaire», a mis en garde M. Blinken.
Israël et le mouvement islamiste palestinien ne cessent de s'accuser de bloquer les négociations, à l'heure où l'armée israélienne poursuit son offensive de représailles meurtrières dans la bande de Gaza.
«Si l'administration américaine et son président veulent vraiment parvenir à un cessez-le-feu et conclure un accord d'échange de prisonniers, ils doivent abandonner leur parti pris aveugle pour l'occupation sioniste et exercer une véritable pression sur Netanyahou», a déclaré Khalil al-Haya, membre du bureau politique du Hamas basé au Qatar.
Depuis l'annonce dimanche de la découverte à Gaza des corps de six otages israéliens, tués à «bout portant» par le Hamas selon l'armée israélienne, M. Netanyahou est soumis à une forte pression pour parvenir à un accord permettant la libération des otages encore retenus à Gaza depuis le 7 octobre.
Mais le Premier ministre reste inflexible, après avoir juré de détruire le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme un mouvement terroriste par les États-Unis et l'Union européenne.
Parmi les points d'achoppement pour un accord: le couloir de Philadelphie, une zone à la frontière entre Gaza et l'Égypte, dont Israël veut garder le contrôle, ainsi que le nombre et l'identité de prisonniers palestiniens devant être relâchés par Israël en échange des otages.
«Aucun accord n'est en cours de négociation», a déclaré M. Netanyahou sur la chaîne américaine Fox News. «Malheureusement, nous sommes loin d'y parvenir.»
«Ce que nous devons faire: premièrement, faire sortir les otages (...) Deuxièmement, maintenir les lignes rouges qui sont nécessaires à la sécurité et à la survie d'Israël, et les deux passent par le maintien (sous contrôle israélien) du couloir de Philadelphie, car cela met le Hamas sous pression, l'empêche de se réarmer et empêche Gaza de redevenir une enclave terroriste iranienne», a-t-il ajouté. L'Iran, qui soutient le Hamas, est l'ennemi juré d'Israël.
Le Hamas insiste sur l'application en l'état d'un plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden, qui prévoit une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien partiel et de la libération d'otages, puis à terme un retrait total israélien du territoire.
«Nous n'avons pas besoin de nouvelles propositions», a répété M. Haya.
Lors d'une nouvelle manifestation à Tel-Aviv, Gil Dickmann, cousin d'une des six otages retrouvés morts à Gaza, a déclaré: «Nous ferons tout pour que tous les otages soient avec nous. Et si les dirigeants ne veulent pas signer un accord, nous les forcerons.»
Avec AFP
Avec le Qatar et l'Égypte, les États-Unis, principal allié d'Israël, déploient depuis des mois des efforts de médiation pour convaincre les deux camps de conclure un accord, près de 11 mois après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. En vain.
En déplacement à Haïti, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a confirmé les évaluations américaines selon lesquelles 90% de l'accord était prêt.
«Il incombe vraiment aux deux parties de parvenir à un accord sur les questions restantes», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
«Même si je pense que nous sommes près d'obtenir un accord de cessez-le-feu, chaque jour qui passe sans qu'il ne soit finalisé ni que les parties ne disent ‘oui, point final’ est un jour lors duquel quelque chose d'autre se produit (...) qui repousse simplement les choses et risque de faire dérailler une bien fragile affaire», a mis en garde M. Blinken.
Israël et le mouvement islamiste palestinien ne cessent de s'accuser de bloquer les négociations, à l'heure où l'armée israélienne poursuit son offensive de représailles meurtrières dans la bande de Gaza.
«Si l'administration américaine et son président veulent vraiment parvenir à un cessez-le-feu et conclure un accord d'échange de prisonniers, ils doivent abandonner leur parti pris aveugle pour l'occupation sioniste et exercer une véritable pression sur Netanyahou», a déclaré Khalil al-Haya, membre du bureau politique du Hamas basé au Qatar.
Depuis l'annonce dimanche de la découverte à Gaza des corps de six otages israéliens, tués à «bout portant» par le Hamas selon l'armée israélienne, M. Netanyahou est soumis à une forte pression pour parvenir à un accord permettant la libération des otages encore retenus à Gaza depuis le 7 octobre.
Mais le Premier ministre reste inflexible, après avoir juré de détruire le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme un mouvement terroriste par les États-Unis et l'Union européenne.
Parmi les points d'achoppement pour un accord: le couloir de Philadelphie, une zone à la frontière entre Gaza et l'Égypte, dont Israël veut garder le contrôle, ainsi que le nombre et l'identité de prisonniers palestiniens devant être relâchés par Israël en échange des otages.
«Aucun accord n'est en cours de négociation», a déclaré M. Netanyahou sur la chaîne américaine Fox News. «Malheureusement, nous sommes loin d'y parvenir.»
«Ce que nous devons faire: premièrement, faire sortir les otages (...) Deuxièmement, maintenir les lignes rouges qui sont nécessaires à la sécurité et à la survie d'Israël, et les deux passent par le maintien (sous contrôle israélien) du couloir de Philadelphie, car cela met le Hamas sous pression, l'empêche de se réarmer et empêche Gaza de redevenir une enclave terroriste iranienne», a-t-il ajouté. L'Iran, qui soutient le Hamas, est l'ennemi juré d'Israël.
Le Hamas insiste sur l'application en l'état d'un plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden, qui prévoit une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien partiel et de la libération d'otages, puis à terme un retrait total israélien du territoire.
«Nous n'avons pas besoin de nouvelles propositions», a répété M. Haya.
Lors d'une nouvelle manifestation à Tel-Aviv, Gil Dickmann, cousin d'une des six otages retrouvés morts à Gaza, a déclaré: «Nous ferons tout pour que tous les otages soient avec nous. Et si les dirigeants ne veulent pas signer un accord, nous les forcerons.»
Avec AFP
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