©(Kevin C. Cox / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi qu'une personne avait été testée positive à la grippe aviaire sans contact connu avec un animal, une première aux États-Unis.
Jusqu'à présent, les cas humains de grippe aviaire détectés aux États-Unis provenaient du monde agricole. Cependant, l'hospitalisation le 22 août d'un adulte du Missouri a suscité des interrogations parmi les autorités, qui ont demandé des tests supplémentaires.
Résultat: il s'agissait bien de la grippe aviaire, selon les communiqués des Centres fédéraux de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) et des autorités sanitaires locales de cet État du centre du pays.
«Aucune transmission en cours parmi les contacts proches du patient ou autres n'a été identifiée», ont précisé les CDC.
Les experts s'inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, bien que les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu'une forte circulation du virus ne facilite une mutation, permettant ainsi sa transmission d'un humain à un autre.
Interrogée par l'AFP, l'Organisation mondiale de la santé a trouvé encourageant que «le cas ait été détecté par le système de surveillance national, que le patient ait été traité avec un antiviral, et qu'aucun autre cas n'ait été détecté parmi les contacts» du malade, a indiqué la docteure Maria Van Kerkhove, responsable de la préparation et de la prévention des épidémies et pandémies, dans un courriel.
«Il est essentiel que les enquêtes sur l’exposition du patient se poursuivent, comme l’ont indiqué les autorités fédérales et régionales», souligne la responsable de l'OMS, qui a été en pointe de la lutte contre la pandémie de Covid-19, «pour aider à la prévention et aux réponses ultérieures».
L’OMS «soutient fermement les efforts des États-Unis en matière de surveillance de la grippe zoonotique», ajoute la docteure, estimant qu'«une surveillance renforcée des maladies chez les animaux est essentielle pour protéger la santé animale et humaine».
Ce 14e cas de l'année détecté aux États-Unis est le premier pour lequel le patient n'a pas eu de contact connu avec un animal.
Une épidémie de grippe aviaire a été repérée au printemps aux États-Unis, avec un fait inhabituel: cette maladie qui touchait surtout la volaille et les oiseaux affecte désormais aussi les vaches. Une première infection au Texas, dans le sud des États-Unis, avait été annoncée le 1er avril. Il s'agissait alors du premier cas connu mondialement de grippe aviaire chez un humain via une vache.
Aucune infection à la grippe aviaire n'a été signalée chez les vaches laitières dans le Missouri.
Le risque pour la population «reste bas», ont toutefois souligné vendredi les CDC, qui n'ont pas modifié leurs recommandations concernant l'épidémie à ce stade.
Avec AFP
Jusqu'à présent, les cas humains de grippe aviaire détectés aux États-Unis provenaient du monde agricole. Cependant, l'hospitalisation le 22 août d'un adulte du Missouri a suscité des interrogations parmi les autorités, qui ont demandé des tests supplémentaires.
Résultat: il s'agissait bien de la grippe aviaire, selon les communiqués des Centres fédéraux de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) et des autorités sanitaires locales de cet État du centre du pays.
«Aucune transmission en cours parmi les contacts proches du patient ou autres n'a été identifiée», ont précisé les CDC.
Les experts s'inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, bien que les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu'une forte circulation du virus ne facilite une mutation, permettant ainsi sa transmission d'un humain à un autre.
Pas de cas contact
Interrogée par l'AFP, l'Organisation mondiale de la santé a trouvé encourageant que «le cas ait été détecté par le système de surveillance national, que le patient ait été traité avec un antiviral, et qu'aucun autre cas n'ait été détecté parmi les contacts» du malade, a indiqué la docteure Maria Van Kerkhove, responsable de la préparation et de la prévention des épidémies et pandémies, dans un courriel.
«Il est essentiel que les enquêtes sur l’exposition du patient se poursuivent, comme l’ont indiqué les autorités fédérales et régionales», souligne la responsable de l'OMS, qui a été en pointe de la lutte contre la pandémie de Covid-19, «pour aider à la prévention et aux réponses ultérieures».
L’OMS «soutient fermement les efforts des États-Unis en matière de surveillance de la grippe zoonotique», ajoute la docteure, estimant qu'«une surveillance renforcée des maladies chez les animaux est essentielle pour protéger la santé animale et humaine».
Ce 14e cas de l'année détecté aux États-Unis est le premier pour lequel le patient n'a pas eu de contact connu avec un animal.
Une épidémie de grippe aviaire a été repérée au printemps aux États-Unis, avec un fait inhabituel: cette maladie qui touchait surtout la volaille et les oiseaux affecte désormais aussi les vaches. Une première infection au Texas, dans le sud des États-Unis, avait été annoncée le 1er avril. Il s'agissait alors du premier cas connu mondialement de grippe aviaire chez un humain via une vache.
Aucune infection à la grippe aviaire n'a été signalée chez les vaches laitières dans le Missouri.
Le risque pour la population «reste bas», ont toutefois souligné vendredi les CDC, qui n'ont pas modifié leurs recommandations concernant l'épidémie à ce stade.
Avec AFP
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