©PAUL FAITH / AFP
L'Angleterre a séduit contre la république d'Irlande (2-0) samedi à Dublin en Ligue des nations pour la première du sélectionneur Lee Carsley, devenu successeur intérimaire de Gareth Southgate après la finale de l'Euro-2024 perdue contre l'Espagne.
L'équipe des "Three Lions", même diminuée (Bellingham, Foden, Palmer étaient forfait), a montré plus de belles choses en une rencontre que durant l'ensemble du championnat d'Europe en Allemagne, avec un jeu emballant et tourné vers l'avant.
Cela ressemble à des débuts parfaits pour Carsley, ancien sélectionneur des Espoirs anglais promu après le départ de Southgate, le patron des huit dernières années (2016-2024).
"C'était bien en partie. Vous avez vu certaines des choses que nous avons essayé de mettre en place, tout le mérite en revient aux gars", a dit le manager de 50 ans au micro du diffuseur ITV.
L'intérimaire au CV modeste a offert face à l'Eire un aperçu du "Carsball" qu'il a mis en place durant l'Euro-Espoirs remporté en 2023, ce football fait de redoublement de passes, de transitions rapides et de technicité agréable à regarder.
La première période, surtout, a été aboutie malgré l'hostilité du public irlandais, prompt à siffler copieusement "God Save The King" et, encore plus, deux de ses anciens internationaux passés chez l'ennemi: Jack Grealish et Declan Rice.
L'attaquant de Manchester City a porté le maillot vert en sélections jeunes, comme le milieu défensif d'Arsenal, crédité de trois capes avec l'équipe A en amical avant ses 20 ans. "Les serpents sont de retour", ont cinglé des supporters sur une affiche déployée en tribunes.
Les huées n'ont pas perturbé les deux hommes: Rice a ouvert le score devant le virage anglais, sans célébrer (11e, 1-0), puis servi Grealish qui a doublé la mise (26e, 2-0), avec des cris de joie en plus.
"Il n'y a pas de meilleure sensation que de jouer pour l'Angleterre", a savouré Grealish, confiant avoir vécu "l'un des pires étés de (sa) vie" à cause de sa non-convocation à l'Euro. "C'était difficile, mais cela m'a donné plus de motivation pour rebondir", a-t-il assuré.
Les deux buts ont conclu des mouvements offensifs de haut niveau, notamment le premier avec, au départ, une superbe passe en profondeur de Trent Alexander-Arnold pour Anthony Gordon.
Carsley a remis "TAA" à son poste d'arrière-droit, et non au milieu comme l'avait fait Southgate à l'Euro, et titularisé l'ailier de Newcastle, frustré par son temps de jeu réduit en Allemagne. Deux choix gagnants.
En seconde période, il a aussi offert une première sélection au milieu de Lille, Angel Gomes, et au meneur offensif de Nottingham Forest, Morgan Gibbs-White, deux joueurs avec qui il a remporté l'Euro-Espoirs.
Le sélectionneur a bénéficié cependant d'une adversité et d'une pression moins élevées, pour ses débuts, que celles éprouvées par Southgate à l'Euro.
L'Angleterre a en effet chuté dans la deuxième division de la Ligue des nations, il y a deux ans, à l'issue d'une campagne catastrophique. L'objectif du manager né à Birmingham consiste à ramener son équipe de stars parmi le gratin européen, dans un premier temps.
Sa mission se poursuivra mardi contre la Finlande à Wembley.
Avec AFP
L'équipe des "Three Lions", même diminuée (Bellingham, Foden, Palmer étaient forfait), a montré plus de belles choses en une rencontre que durant l'ensemble du championnat d'Europe en Allemagne, avec un jeu emballant et tourné vers l'avant.
Cela ressemble à des débuts parfaits pour Carsley, ancien sélectionneur des Espoirs anglais promu après le départ de Southgate, le patron des huit dernières années (2016-2024).
"C'était bien en partie. Vous avez vu certaines des choses que nous avons essayé de mettre en place, tout le mérite en revient aux gars", a dit le manager de 50 ans au micro du diffuseur ITV.
L'intérimaire au CV modeste a offert face à l'Eire un aperçu du "Carsball" qu'il a mis en place durant l'Euro-Espoirs remporté en 2023, ce football fait de redoublement de passes, de transitions rapides et de technicité agréable à regarder.
La première période, surtout, a été aboutie malgré l'hostilité du public irlandais, prompt à siffler copieusement "God Save The King" et, encore plus, deux de ses anciens internationaux passés chez l'ennemi: Jack Grealish et Declan Rice.
L'attaquant de Manchester City a porté le maillot vert en sélections jeunes, comme le milieu défensif d'Arsenal, crédité de trois capes avec l'équipe A en amical avant ses 20 ans. "Les serpents sont de retour", ont cinglé des supporters sur une affiche déployée en tribunes.
Retour gagnant pour Grealish
Les huées n'ont pas perturbé les deux hommes: Rice a ouvert le score devant le virage anglais, sans célébrer (11e, 1-0), puis servi Grealish qui a doublé la mise (26e, 2-0), avec des cris de joie en plus.
"Il n'y a pas de meilleure sensation que de jouer pour l'Angleterre", a savouré Grealish, confiant avoir vécu "l'un des pires étés de (sa) vie" à cause de sa non-convocation à l'Euro. "C'était difficile, mais cela m'a donné plus de motivation pour rebondir", a-t-il assuré.
Les deux buts ont conclu des mouvements offensifs de haut niveau, notamment le premier avec, au départ, une superbe passe en profondeur de Trent Alexander-Arnold pour Anthony Gordon.
Carsley a remis "TAA" à son poste d'arrière-droit, et non au milieu comme l'avait fait Southgate à l'Euro, et titularisé l'ailier de Newcastle, frustré par son temps de jeu réduit en Allemagne. Deux choix gagnants.
En seconde période, il a aussi offert une première sélection au milieu de Lille, Angel Gomes, et au meneur offensif de Nottingham Forest, Morgan Gibbs-White, deux joueurs avec qui il a remporté l'Euro-Espoirs.
Le sélectionneur a bénéficié cependant d'une adversité et d'une pression moins élevées, pour ses débuts, que celles éprouvées par Southgate à l'Euro.
L'Angleterre a en effet chuté dans la deuxième division de la Ligue des nations, il y a deux ans, à l'issue d'une campagne catastrophique. L'objectif du manager né à Birmingham consiste à ramener son équipe de stars parmi le gratin européen, dans un premier temps.
Sa mission se poursuivra mardi contre la Finlande à Wembley.
Avec AFP
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