©TIMOTHY A. CLARY / AFP
Cette fois, Aryna Sabalenka a surmonté la pression, le public et surtout son adversaire Jessica Pegula 7-5, 7-5, pour s'offrir samedi un premier US Open, son troisième titre du Grand Chelem.
"Mon Dieu... je n'ai pas de mots. Je me suis si souvent vue si près de gagner l'US Open. Ca a toujours été un rêve et, enfin, je décroche ce magnifique trophée", a commenté la Bélarusse de 26 ans.
Elle est devenue la cinquième joueuse de l'ère Open (depuis 1968) à remporter la même année les deux tournois du Grand Chelem sur dur (Open d'Australie et US Open), après Steffi Graf (1988, 1989), Monica Seles (1991, 1992), Martina Hingis (1997) et Angelique Kerber (2016).
Elle avait déjà remporté son premier Majeur à Melbourne en 2023, mais échouait de peu à Flushing Meadows ces dernières années.
Deux fois, elle avait perdu en demi-finales (2021 et 2022), une fois en finale (2023), paralysée par l'enjeu et le soutien à la limite de la sportivité du public pour son adversaire Coco Gauff, alors qu'elle avait tranquillement remporté le premier set.
Mais en 12 mois, la joueuse née à Minsk a gagné en contrôle de soi et en palette tennistique: comme à son habitude, elle a assommé son adversaire par la puissance de ses coups, mais elle a également brouillé les cartes en se montrant très efficace à la volée et sur des coups en toucher.
"Je me souviens de toutes ces pénibles défaites et, ça va sembler facile à dire mais, il ne faut jamais abandonner un rêve, il faut continuer de travailler et si l'on travaille suffisamment dur et que l'on sacrifie tout pour son rêve, un jour il se réalise", a-t-elle assuré.
Quant au public, qui lui a coûté si cher l'an dernier, elle l'a chaleureusement remercié cette année.
"Je m'attendais à ce que vous souteniez Jessica, ça n'aurait pas été normal que vous soyez pour moi. Mais je vous ai entendus m'applaudir sur chaque beau point. Merci, j'ai entendu beaucoup de soutien", a-t-elle lancé en direction des immenses tribunes du court Arthur-Ashe.
Pegula, pour sa toute première finale de Grand Chelem, s'est montrée valeureuse. Largement menée dans chacun des deux sets, elle est à chaque fois remontée et aurait pu remporter une voire les deux manches.
Menée 5-2 dans le premier set, elle est remontée à 5-5 et a eu une balle pour pousser Sabalenka au tie-break.
Dans le second set, menée 3-0, Pegula a sauvé une balle de 4-0 avant d'enchaîner sur une série de cinq jeux pour mener 5-3, tandis que la nervosité montait chez son adversaire, provoquant de la frustration.
Pourtant, c'est la Bélarusse qui a alors aligné une série de quatre jeux pour s'imposer sur sa deuxième balle de match.
Après avoir éliminé la N.1 mondiale Iga Swiatek en quarts, Pegula n'a donc pas réussi l'exploit de battre également, dans le même tournoi, la N.2.
Elle avait pourtant dans son box le dernier vainqueur américain du simple hommes Andy Roddick, en 2003.
"Ca a été un mois incroyable pour moi, a d'abord souligné Pegula malgré la tristesse. J'ai mal commencé la saison mais j'ai réussi à renverser la vapeur. Pour autant, je ne m'attendais pas à me tenir là ce soir".
Elle a en effet remporté le WTA 1000 du Canada avant de perdre en finale de du WTA 1000 de Cincinnati contre Sabalenka et de jouer, à 30 ans, ses premières demie et finale en Grand Chelem.
Mais au vu du match, elle a estimé que Sabalenka "aurait quand même pu (lui) laisser au moins un set".
Sauf que la future championne n'en avait pas l'intention: "honnêtement, j'ai prié fort pour gagner ce match (dans la deuxième manche) et ne pas te laisser un set", a-t-elle déclaré.
Comme toujours, la vainqueur a d'abord reçu son chèque, de 3,6 millions de dollars cette année, avant de pouvoir soulever, enfin, la coupe de l'US Open.
Sabalenka restera lundi N.2 mondiale derrière Iga Swiatek, mais si la Polonaise est la reine de la terre battue avec quatre titres à Roland-Garros, la Bélarusse, elle, est désormais la reine du dur avec deux titres en Australie et un à Flushing Meadows.
Avec AFP
"Mon Dieu... je n'ai pas de mots. Je me suis si souvent vue si près de gagner l'US Open. Ca a toujours été un rêve et, enfin, je décroche ce magnifique trophée", a commenté la Bélarusse de 26 ans.
Elle est devenue la cinquième joueuse de l'ère Open (depuis 1968) à remporter la même année les deux tournois du Grand Chelem sur dur (Open d'Australie et US Open), après Steffi Graf (1988, 1989), Monica Seles (1991, 1992), Martina Hingis (1997) et Angelique Kerber (2016).
Elle avait déjà remporté son premier Majeur à Melbourne en 2023, mais échouait de peu à Flushing Meadows ces dernières années.
Deux fois, elle avait perdu en demi-finales (2021 et 2022), une fois en finale (2023), paralysée par l'enjeu et le soutien à la limite de la sportivité du public pour son adversaire Coco Gauff, alors qu'elle avait tranquillement remporté le premier set.
Mais en 12 mois, la joueuse née à Minsk a gagné en contrôle de soi et en palette tennistique: comme à son habitude, elle a assommé son adversaire par la puissance de ses coups, mais elle a également brouillé les cartes en se montrant très efficace à la volée et sur des coups en toucher.
Merci le public
"Je me souviens de toutes ces pénibles défaites et, ça va sembler facile à dire mais, il ne faut jamais abandonner un rêve, il faut continuer de travailler et si l'on travaille suffisamment dur et que l'on sacrifie tout pour son rêve, un jour il se réalise", a-t-elle assuré.
Quant au public, qui lui a coûté si cher l'an dernier, elle l'a chaleureusement remercié cette année.
"Je m'attendais à ce que vous souteniez Jessica, ça n'aurait pas été normal que vous soyez pour moi. Mais je vous ai entendus m'applaudir sur chaque beau point. Merci, j'ai entendu beaucoup de soutien", a-t-elle lancé en direction des immenses tribunes du court Arthur-Ashe.
Pegula, pour sa toute première finale de Grand Chelem, s'est montrée valeureuse. Largement menée dans chacun des deux sets, elle est à chaque fois remontée et aurait pu remporter une voire les deux manches.
Menée 5-2 dans le premier set, elle est remontée à 5-5 et a eu une balle pour pousser Sabalenka au tie-break.
Dans le second set, menée 3-0, Pegula a sauvé une balle de 4-0 avant d'enchaîner sur une série de cinq jeux pour mener 5-3, tandis que la nervosité montait chez son adversaire, provoquant de la frustration.
Pourtant, c'est la Bélarusse qui a alors aligné une série de quatre jeux pour s'imposer sur sa deuxième balle de match.
Pas un set
Après avoir éliminé la N.1 mondiale Iga Swiatek en quarts, Pegula n'a donc pas réussi l'exploit de battre également, dans le même tournoi, la N.2.
Elle avait pourtant dans son box le dernier vainqueur américain du simple hommes Andy Roddick, en 2003.
"Ca a été un mois incroyable pour moi, a d'abord souligné Pegula malgré la tristesse. J'ai mal commencé la saison mais j'ai réussi à renverser la vapeur. Pour autant, je ne m'attendais pas à me tenir là ce soir".
Elle a en effet remporté le WTA 1000 du Canada avant de perdre en finale de du WTA 1000 de Cincinnati contre Sabalenka et de jouer, à 30 ans, ses premières demie et finale en Grand Chelem.
Mais au vu du match, elle a estimé que Sabalenka "aurait quand même pu (lui) laisser au moins un set".
Sauf que la future championne n'en avait pas l'intention: "honnêtement, j'ai prié fort pour gagner ce match (dans la deuxième manche) et ne pas te laisser un set", a-t-elle déclaré.
Comme toujours, la vainqueur a d'abord reçu son chèque, de 3,6 millions de dollars cette année, avant de pouvoir soulever, enfin, la coupe de l'US Open.
Sabalenka restera lundi N.2 mondiale derrière Iga Swiatek, mais si la Polonaise est la reine de la terre battue avec quatre titres à Roland-Garros, la Bélarusse, elle, est désormais la reine du dur avec deux titres en Australie et un à Flushing Meadows.
Avec AFP
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