Quelque 600.000 fidèles sont réunis, mardi, sous une chaleur étouffante à Dili, capitale du Timor oriental, pour la messe du pape François, un des temps forts de sa tournée marathon en Asie du Sud-Est et en Océanie.
Cette messe, célébrée sur une vaste esplanade côtière en bordure de la ville, représente un lourd défi physique pour le pape de 87 ans, qui doit rester sur place pendant près de trois heures et faire un tour de Papamobile dans la foule, par plus de 30°C, impression de fournaise rehaussée par une humidité tropicale.
François a été accueilli comme une rock star dans ce pays très catholique d'Asie-Pacifique, où sa visite, la première depuis l'indépendance en 2002, suscite une ferveur hors-normes.
Se protégeant d'un soleil de plomb sous des parapluies jaune et blanc, les fidèles ont convergé toute la journée vers l'esplanade poussiéreuse tandis que les pompiers rafraichissaient la foule avec des lances à eau.
Au total, quelque 600.000 fidèles sont réunis sur l'esplanade et ses alentours, a indiqué dans un communiqué le Vatican, citant une estimation des autorités locales.
«C'est comme si nous avions un nouvel élan pour notre vie, pour les habitants du Timor-Leste, pour la paix», a déclaré à l'AFP Natercia do Menino Jesus Soares, 33 ans, vêtue d'une casquette, d'un T-shirt et d'un foulard à l'effigie du pape.
Dili a bénéficié d'une rénovation de 12 millions de dollars (10,8 millions d'euros) avant la visite, dont 1 million dépensé pour l'autel du pape, des dépenses qui ont suscité des critiques dans l'un des pays les plus pauvres au monde.
En 2023, environ un million de personnes avaient assisté à la messe du pape à Kinshasa (République démocratique du Congo). Le record est détenu par Manille, aux Philippines, avec six millions de fidèles réunis en 2015.
Bain de foule
Mardi matin, le convoi de François a fendu une foule compacte dans une ambiance délirante, avec des dizaines de milliers de personnes massées le long des routes.
Escorté par des agents de sécurité sur les dents, le pape a salué la foule sous les hurlements et les acclamations, au milieu d'une nuée de téléphones portables et des drapeaux des deux pays.
Cette liesse générale témoigne de l'enthousiasme suscité par l'événement dans ce pays à 98% catholique, où les habitants grimpent sur les toits et les poteaux pour recevoir une bénédiction ou apercevoir l'homme en blanc.
À Dili, le portrait du pape argentin est partout, sur les voitures, les panneaux d'affichage, les vêtements et les vitrines des magasins.
Dans la matinée, Jorge Bergoglio, longtemps pasteur de terrain à l'écoute des plus démunis, s'est rendu dans une école pour enfants handicapés où il s'est à nouveau vu remettre le Tais, écharpe tissée traditionnelle du pays.
Devant le clergé local dans la cathédrale, il a ensuite plaidé contre les «fléaux qui créent vide intérieur et souffrance, tels que l'alcoolisme, la violence et le manque de respect pour la femme».
Cette visite papale dans le pays – évangélisé par les missionnaires dès le 16e siècle – est la première depuis son indépendance après des siècles de colonisation portugaise et 24 ans d'occupation indonésienne (1975-1999).
Par Clément MELKI et Jack MOORE, AFP
Cette messe, célébrée sur une vaste esplanade côtière en bordure de la ville, représente un lourd défi physique pour le pape de 87 ans, qui doit rester sur place pendant près de trois heures et faire un tour de Papamobile dans la foule, par plus de 30°C, impression de fournaise rehaussée par une humidité tropicale.
François a été accueilli comme une rock star dans ce pays très catholique d'Asie-Pacifique, où sa visite, la première depuis l'indépendance en 2002, suscite une ferveur hors-normes.
Se protégeant d'un soleil de plomb sous des parapluies jaune et blanc, les fidèles ont convergé toute la journée vers l'esplanade poussiéreuse tandis que les pompiers rafraichissaient la foule avec des lances à eau.
Au total, quelque 600.000 fidèles sont réunis sur l'esplanade et ses alentours, a indiqué dans un communiqué le Vatican, citant une estimation des autorités locales.
«C'est comme si nous avions un nouvel élan pour notre vie, pour les habitants du Timor-Leste, pour la paix», a déclaré à l'AFP Natercia do Menino Jesus Soares, 33 ans, vêtue d'une casquette, d'un T-shirt et d'un foulard à l'effigie du pape.
Dili a bénéficié d'une rénovation de 12 millions de dollars (10,8 millions d'euros) avant la visite, dont 1 million dépensé pour l'autel du pape, des dépenses qui ont suscité des critiques dans l'un des pays les plus pauvres au monde.
En 2023, environ un million de personnes avaient assisté à la messe du pape à Kinshasa (République démocratique du Congo). Le record est détenu par Manille, aux Philippines, avec six millions de fidèles réunis en 2015.
Bain de foule
Mardi matin, le convoi de François a fendu une foule compacte dans une ambiance délirante, avec des dizaines de milliers de personnes massées le long des routes.
Escorté par des agents de sécurité sur les dents, le pape a salué la foule sous les hurlements et les acclamations, au milieu d'une nuée de téléphones portables et des drapeaux des deux pays.
Cette liesse générale témoigne de l'enthousiasme suscité par l'événement dans ce pays à 98% catholique, où les habitants grimpent sur les toits et les poteaux pour recevoir une bénédiction ou apercevoir l'homme en blanc.
À Dili, le portrait du pape argentin est partout, sur les voitures, les panneaux d'affichage, les vêtements et les vitrines des magasins.
Dans la matinée, Jorge Bergoglio, longtemps pasteur de terrain à l'écoute des plus démunis, s'est rendu dans une école pour enfants handicapés où il s'est à nouveau vu remettre le Tais, écharpe tissée traditionnelle du pays.
Devant le clergé local dans la cathédrale, il a ensuite plaidé contre les «fléaux qui créent vide intérieur et souffrance, tels que l'alcoolisme, la violence et le manque de respect pour la femme».
Cette visite papale dans le pays – évangélisé par les missionnaires dès le 16e siècle – est la première depuis son indépendance après des siècles de colonisation portugaise et 24 ans d'occupation indonésienne (1975-1999).
Par Clément MELKI et Jack MOORE, AFP
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