- 12
- Sep.
- 2024
«Artville», ou l’art au cœur de la ville
modifié le 26 Sep. 2024 à 05:46 Lecture : 4 minute(s) A A A
L’hôtel Smallville lance le projet «Artville», une série d’expositions mettant en lumière les artistes libanais. Claude Saba, Fantine Samaha et Tarek Mashmoushi inaugureront cette initiative artistique inédite. La curation a été confiée au Dr Tony Karam.
Claude SabaLa nouvelle saison s’annonce riche en art et en renouveau au sein de l’hôtel Smallville. Afin de faire découvrir les talents libanais et de mettre en valeur leurs œuvres pour leur donner une plus grande visibilité et notoriété, Sophia Fakhry, propriétaire et directrice de l’hôtel Smallville, propose cette initiative au Dr Tony Karam qui en assurerait la curation.
C’est ainsi que le projet «Artville» prend vie, mettant en lumière les œuvres d’artistes libanais à travers une série d’expositions qui se tiendront dans le lobby de l’hôtel dès septembre et tout au long de l’année à venir. Un site Web dédié permettra également de découvrir ces créations de façon pérenne.
Fantine SamahaPour ouvrir la saison, l’artiste Claude Saba, qui vient d’exposer ses œuvres à Venise, inaugure son exposition en solo ce jeudi 12 septembre lors d’un vernissage où elle présente une nouvelle série de toiles peintes pour l’occasion.
Claude Saba, artiste peintre dont les œuvres ont été présentées au musée d’art moderne de Tokyo et lors d’une vente aux enchères à New York, exprime ses émotions à travers son art. Sa vie intérieure se reflète dans les couleurs et les lettres qui s’entremêlent sur ses toiles abstraites.
Fantine SamahaC’est de la poésie sur toile où les mots qu’elle dessine prennent forme pour mieux exprimer ses sentiments. Claude Saba nous invite donc à découvrir son univers sensoriel à travers les chuchotements de son pinceau. D’où Whispers, le titre de son exposition qui durera trois semaines.
Dans une deuxième étape, l’artiste Fantine Samaha, reconnue pour son travail hyperréaliste et fantaisiste, exposera en solo des pièces inédites de sa série «Mon voyage imaginaire». L’artiste nous transporte, à travers son pinceau fin et précis, vers un monde de beauté fantastique où les personnages des contes de fées prennent vie et côtoient des créatures imaginaires.
Fantine SamahaOn pourrait y découvrir un astronaute qui apparaît au milieu d’un champ fleuri, pour faire rêver d’un nouveau monde; un paon blanc, par ailleurs, faisant une danse nocturne entouré d’insectes joyeux; une chouette tentant de saisir deux anneaux entrelacés qui se teintent de couleur émeraude.
Le voyage imaginaire de Fantine Samaha progresse au fil de son travail et au gré de son pinceau. C’est une collection qui la représente et qui met en valeur la force et la beauté de son art. La couleur guide les idées et définit l’univers de chaque pièce, qui évolue et change de thème au fil du temps.
Tarek MashmoushiElle nous invite à découvrir ce voyage féerique et à s’y immerger en novembre dans le cadre de «Artville» à l’hôtel Smallville.
Plus tard, et pour terminer l’année en couleurs fortes, l’hôtel recevra l’artiste autodidacte Tarek Mashmoushi qui crée des peintures avec une large gamme de figures grotesques aux yeux exorbités et aux joues bouffies. Il s’inspire de personnages de dessins animés mais également de son entourage.
Tarek MashmoushiLes thèmes ludiques de Tarek Mashmoushi tournent autour des situations quotidiennes que l’on rencontre et que l’on ignore souvent. Ses œuvres mettent un sourire au visage de l’observateur et suscitent un sentiment de positivité dans un monde qui tend parfois à s’écarter de la norme.
Son style s’apparente au cubisme de Picasso, dont il s’inspire. Cependant, il préfère qu’on le qualifie de «cubiste psychologique», car ses personnages présentent un «réalisme artificiel» multi-psychologique.
Un lieu où les visiteurs sont accueillis avec art, une destination colorée qui met en valeur et représente les artistes libanais. Smallville, à Badaro, ouvre ses portes à l’art et projette une nouvelle saison fructueuse.
Tarek Mashmoushiwww.zeinanader.com
@zeinanader_art
Lire aussi
Commentaires