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- Israël recrute des «demandeurs d'asile pour combattre à Gaza»
©(ARCHIVES) Des membres des forces de sécurité israéliennes se déploient après qu'une manifestation de demandeurs d'asile érythréens protestant contre un événement organisé par le gouvernement de l'Érythrée ait tourné à la violence dans la ville côtière de Tel Aviv, le 2 septembre 2023. (Photo par JACK GUEZ / AFP)
Le ministère de la Défense israélien recrute des demandeurs d'asile africains pour mener des opérations «potentiellement mortelles» à Gaza, en échange de l'obtention d'un statut de résident permanent en Israël, selon des informations rapportées par le média israélien Haaretz.
Des responsables de la Défense, s'exprimant officieusement, ont ainsi affirmé au quotidien de centre-gauche l'existence de ce projet, mené de manière «organisée» avec l'aide de conseillers juridiques du ministère.
Néanmoins, aucun des demandeurs d'asile ayant participé à l'effort de guerre ne s'est vu accorder un statut officiel jusqu'à présent, selon Haaretz. Ceux-ci auraient pourtant déjà participé à plusieurs opérations, dont certaines furent médiatisées.
Les responsables interrogés par le média ont aussi indiqué que certaines voix ont exprimé des objections face à ce recrutement, en raison de préoccupations éthiques liées au fait d'exploiter des individus ayant souvent fui la guerre dans leur propre pays. Lesquelles voix auraient été réduites au silence, selon Haaretz.
Cela concerne notamment les réfugiés soudanais et érythréens, majoritaires parmi les 36.000 demandeurs d'asile présents en Israël. Ceux-ci doivent faire face à des pressions constantes de la part du gouvernement israélien, toujours selon Haaretz.
Des responsables de la Défense, s'exprimant officieusement, ont ainsi affirmé au quotidien de centre-gauche l'existence de ce projet, mené de manière «organisée» avec l'aide de conseillers juridiques du ministère.
Néanmoins, aucun des demandeurs d'asile ayant participé à l'effort de guerre ne s'est vu accorder un statut officiel jusqu'à présent, selon Haaretz. Ceux-ci auraient pourtant déjà participé à plusieurs opérations, dont certaines furent médiatisées.
Les responsables interrogés par le média ont aussi indiqué que certaines voix ont exprimé des objections face à ce recrutement, en raison de préoccupations éthiques liées au fait d'exploiter des individus ayant souvent fui la guerre dans leur propre pays. Lesquelles voix auraient été réduites au silence, selon Haaretz.
Cela concerne notamment les réfugiés soudanais et érythréens, majoritaires parmi les 36.000 demandeurs d'asile présents en Israël. Ceux-ci doivent faire face à des pressions constantes de la part du gouvernement israélien, toujours selon Haaretz.
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