©PETER POWELL / AFP
Si Paulo Fonseca est soulagé, Arne Slot, lui, est contrarié: l'entraîneur portugais a obtenu samedi sa première victoire aux commandes de l'AC Milan avant d'affronter mardi (22h00 - heure de Beyrouth) en Ligue des champions son collègue néerlandais qui, dans le même temps, a concédé son premier revers à la tête de Liverpool.
Pour avoir passé deux saisons en Serie A à l'AS Rome entre 2019 et 2021, Fonseca, 51 ans, savait déjà que tout allait très vite en Italie.
Mais l'ancien entraîneur de Lille, qui a succédé à Stefano Pioli en juin, a quand même a été surpris de se retrouver sous pression après n'avoir grappillé que deux points en trois matches.
Il a fallu que son président et propriétaire Gerry Cardinale lui apporte publiquement son soutien après un inquiétant nul (2-2) face à la Lazio pour que les exigeants tifosi du Milan lui laissent le temps de prendre ses marques.
La démonstration face au promu Venise, surclassé 4 à 0 samedi, a depuis transformé le sursis en répit, avec des Rossoneri désormais en neuvième position dans leur championnat.
"Cette victoire nous donne confiance, mais on va affronter l'une des meilleures équipes en Europe, cela sera un match différent. A nous de saisir cette occasion pour montrer notre valeur", a indiqué en conférence de presse Fonseca.
Si son équipe a fait preuve d'un manque d'engagement coupable, particulièrement en défense, lors de ses trois premières sorties, elle a asphyxié pendant 90 minutes Venise, il est vrai bien faible, en marquant quatre buts avant la 30e minute, une première depuis 1958.
Finale légendaire de 2005
"AC Milan-Liverpool, c'est un classique du football européen qui a marqué l'histoire de la C1", a rappelé le buteur espagnol Alvaro Morata.
Deux des quatre précédentes confrontations entre les deux clubs en Ligue des champions ont eu pour cadre une finale, celle légendaire d'Istanbul en 2005 remportée aux tirs au but par les Reds après avoir été menés 3-0, puis la revanche milanaise de 2007.
S'il veut s'inscrire dans la glorieuse histoire de Liverpool et tourner définitivement la page de son prédécesseur Jürgen Klopp, encore révéré pour son style de jeu, son palmarès et sa proximité avec les supporters, Slot, 45 ans, sait que son équipe doit briller sur la scène européenne.
S'imposer chez la deuxième équipe la plus titrée de l'histoire de la compétition (7 fois soit 1 de plus que Liverpool) à San Siro serait un signal fort.
Mais elle aborde son premier rendez-vous européen avec une confiance écornée.
Alors qu'ils avaient réalisé jusque-là un sans-faute (3 victoires, 7 buts marqués et aucun encaissé), les Reds sont tombés de haut samedi en s'inclinant à domicile contre Nottingham Forest (1-0).
Un revers qui laisse Liverpool à trois points du leader, Manchester City, et qui a illustré l'extrême dépendance offensive à Mohamed Salah, dans un jour sans samedi.
Mais l'ancien entraîneur de Feyernoord reste confiant: "C'est un match important, car c'est le premier de notre saison européenne et le prochain match est toujours le plus important. On a beaucoup de respect pour cette équipe de Milan, mais nous n'avons pas peur de les affronter", a-t-il insisté.
Avec AFP
Pour avoir passé deux saisons en Serie A à l'AS Rome entre 2019 et 2021, Fonseca, 51 ans, savait déjà que tout allait très vite en Italie.
Mais l'ancien entraîneur de Lille, qui a succédé à Stefano Pioli en juin, a quand même a été surpris de se retrouver sous pression après n'avoir grappillé que deux points en trois matches.
Il a fallu que son président et propriétaire Gerry Cardinale lui apporte publiquement son soutien après un inquiétant nul (2-2) face à la Lazio pour que les exigeants tifosi du Milan lui laissent le temps de prendre ses marques.
La démonstration face au promu Venise, surclassé 4 à 0 samedi, a depuis transformé le sursis en répit, avec des Rossoneri désormais en neuvième position dans leur championnat.
"Cette victoire nous donne confiance, mais on va affronter l'une des meilleures équipes en Europe, cela sera un match différent. A nous de saisir cette occasion pour montrer notre valeur", a indiqué en conférence de presse Fonseca.
Si son équipe a fait preuve d'un manque d'engagement coupable, particulièrement en défense, lors de ses trois premières sorties, elle a asphyxié pendant 90 minutes Venise, il est vrai bien faible, en marquant quatre buts avant la 30e minute, une première depuis 1958.
Finale légendaire de 2005
"AC Milan-Liverpool, c'est un classique du football européen qui a marqué l'histoire de la C1", a rappelé le buteur espagnol Alvaro Morata.
Deux des quatre précédentes confrontations entre les deux clubs en Ligue des champions ont eu pour cadre une finale, celle légendaire d'Istanbul en 2005 remportée aux tirs au but par les Reds après avoir été menés 3-0, puis la revanche milanaise de 2007.
S'il veut s'inscrire dans la glorieuse histoire de Liverpool et tourner définitivement la page de son prédécesseur Jürgen Klopp, encore révéré pour son style de jeu, son palmarès et sa proximité avec les supporters, Slot, 45 ans, sait que son équipe doit briller sur la scène européenne.
S'imposer chez la deuxième équipe la plus titrée de l'histoire de la compétition (7 fois soit 1 de plus que Liverpool) à San Siro serait un signal fort.
Mais elle aborde son premier rendez-vous européen avec une confiance écornée.
Alors qu'ils avaient réalisé jusque-là un sans-faute (3 victoires, 7 buts marqués et aucun encaissé), les Reds sont tombés de haut samedi en s'inclinant à domicile contre Nottingham Forest (1-0).
Un revers qui laisse Liverpool à trois points du leader, Manchester City, et qui a illustré l'extrême dépendance offensive à Mohamed Salah, dans un jour sans samedi.
Mais l'ancien entraîneur de Feyernoord reste confiant: "C'est un match important, car c'est le premier de notre saison européenne et le prochain match est toujours le plus important. On a beaucoup de respect pour cette équipe de Milan, mais nous n'avons pas peur de les affronter", a-t-il insisté.
Avec AFP
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