©(Photo Emmanuel DUNAND / AFP)
La procédure de destitution d'Emmanuel Macron, portée par la France insoumise, a été jugée recevable mardi par le bureau de l'Assemblée, qui l'a renvoyé devant la commission des Lois, selon des sources parlementaires.
La plus haute instance exécutive de la chambre basse a donc validé la première étape de cette procédure, par 12 voix contre 10 selon le chef du groupe Union des droites pour la République, Eric Ciotti.
L'instance, présidée par la titulaire du perchoir Yaël Braun-Pivet (EPR), compte 22 députés-membres, avec une courte majorité pour le Nouveau Front populaire (12 membres).
Lundi, après trois heures de débats, le groupe PS a décidé que ses trois représentants au bureau soutiendraient la recevabilité de la proposition LFI, ouvrant a priori la voie à ce que le texte franchisse cette étape.
La première d'une longue série pour une procédure difficile à faire adopter, qui nécessiterait l'approbation de deux tiers des parlementaires de l'Assemblée et du Sénat, réunis en Haute Cour.
Or, les parlementaires du centre et de droite ont peu de raisons de soutenir cette initiative, alors que la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre les remet au cœur du jeu politique.
Le texte des Insoumis énonce notamment que le refus d'Emmanuel Macron de nommer à Matignon Lucie Castets, candidate du NFP, constitue «un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel», relevant que l'alliance de gauche est arrivée en tête des législatives (193 sièges).
Et l'initiative ne fait pas l'unanimité à gauche. Les socialistes ont prévenu qu'ils voteraient contre le texte, actant une divergence stratégique avec LFI, alors que les deux forces entendent incarner un leadership.
Les députés PS jugent la procédure vouée «à l'échec» et estiment donc qu'elle risque de «donner une légitimité nouvelle» à Emmanuel Macron.
Un discours rejeté par la présidente du groupe LFI Mathilde Panot qui a estimé «tout à fait possible» de la faire adopter. Les Insoumis entendent aussi faire monter la pression et prendre l'opinion à témoin, ses élus relayant à l'envi une pétition dont le compteur affichait plus de 305.000 signatures lundi soir.
Avec AFP
La plus haute instance exécutive de la chambre basse a donc validé la première étape de cette procédure, par 12 voix contre 10 selon le chef du groupe Union des droites pour la République, Eric Ciotti.
L'instance, présidée par la titulaire du perchoir Yaël Braun-Pivet (EPR), compte 22 députés-membres, avec une courte majorité pour le Nouveau Front populaire (12 membres).
Lundi, après trois heures de débats, le groupe PS a décidé que ses trois représentants au bureau soutiendraient la recevabilité de la proposition LFI, ouvrant a priori la voie à ce que le texte franchisse cette étape.
La première d'une longue série pour une procédure difficile à faire adopter, qui nécessiterait l'approbation de deux tiers des parlementaires de l'Assemblée et du Sénat, réunis en Haute Cour.
Or, les parlementaires du centre et de droite ont peu de raisons de soutenir cette initiative, alors que la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre les remet au cœur du jeu politique.
Le texte des Insoumis énonce notamment que le refus d'Emmanuel Macron de nommer à Matignon Lucie Castets, candidate du NFP, constitue «un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel», relevant que l'alliance de gauche est arrivée en tête des législatives (193 sièges).
Et l'initiative ne fait pas l'unanimité à gauche. Les socialistes ont prévenu qu'ils voteraient contre le texte, actant une divergence stratégique avec LFI, alors que les deux forces entendent incarner un leadership.
Les députés PS jugent la procédure vouée «à l'échec» et estiment donc qu'elle risque de «donner une légitimité nouvelle» à Emmanuel Macron.
Un discours rejeté par la présidente du groupe LFI Mathilde Panot qui a estimé «tout à fait possible» de la faire adopter. Les Insoumis entendent aussi faire monter la pression et prendre l'opinion à témoin, ses élus relayant à l'envi une pétition dont le compteur affichait plus de 305.000 signatures lundi soir.
Avec AFP
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