Un groupe d’avocats, dont Majd Harb, candidat à l’un des sièges maronites de la circonscription Liban-Nord III (Batroun, Koura, Bécharré, Zghorta) en 2022, et le chef du «Mouvement du changement», l'avocat Elie Mahfoud, ont déposé mardi une main courante auprès du parquet de Beyrouth contre l'ancien député du Hezbollah, Nawaf Moussaoui, en raison de ses récentes déclarations menaçantes à l'égard de tout candidat à la présidence de la République hostile à la ligne de son parti.
Commentant, lors d’une interview télévisée, vendredi, l’hommage rendu au président Bachir Gemayel assassiné le 14 septembre 1982, M. Moussaoui avait déclaré que «tout président de la République qui s’opposera à la ligne de conduite du parti pro-iranien ne vivra pas». Il avait aussi dit estimer que l’assassin de Bachir Gemayel avait «accompli un devoir national».
Pour MM. Harb et Mahfoud, les propos de l’ancien député, qui avait également tenu des propos diffamatoires à l’égard de Bachir Gemayel et de l’opposition, de manière générale, constituent «sans équivoque une incitation à des comportements criminels et une atteinte aux constantes nationales».
M. Harb a relevé que le discours du responsable hezbollahi «comporte autant d’éléments qui correspondent à des crimes sanctionnés par le Code pénal».
Quant à Elie Mahfoud, il a souligné que «les propos de Nawaf Moussaoui constituent une menace claire et directe pour tout candidat à la présidence» et que «le Hezbollah se doit de fournir des clarifications».
Pour rappel, Nawaf Moussaoui avait tenu des propos similaires il y a quelques années à la Chambre. Il avait indiqué que «Bachir Gemayel était arrivé à Baabda grâce aux tanks israéliens», soulevant une vague d’indignation parmi les parlementaires.
M. Moussaoui avait été poussé par son parti à présenter sa démission de la Chambre, en juillet 2019, lorsque, à la suite d’un conflit entre sa fille et son gendre, il avait fait irruption dans un poste de gendarmerie et tiré des coups de feu.
Commentant, lors d’une interview télévisée, vendredi, l’hommage rendu au président Bachir Gemayel assassiné le 14 septembre 1982, M. Moussaoui avait déclaré que «tout président de la République qui s’opposera à la ligne de conduite du parti pro-iranien ne vivra pas». Il avait aussi dit estimer que l’assassin de Bachir Gemayel avait «accompli un devoir national».
Pour MM. Harb et Mahfoud, les propos de l’ancien député, qui avait également tenu des propos diffamatoires à l’égard de Bachir Gemayel et de l’opposition, de manière générale, constituent «sans équivoque une incitation à des comportements criminels et une atteinte aux constantes nationales».
M. Harb a relevé que le discours du responsable hezbollahi «comporte autant d’éléments qui correspondent à des crimes sanctionnés par le Code pénal».
Quant à Elie Mahfoud, il a souligné que «les propos de Nawaf Moussaoui constituent une menace claire et directe pour tout candidat à la présidence» et que «le Hezbollah se doit de fournir des clarifications».
Pour rappel, Nawaf Moussaoui avait tenu des propos similaires il y a quelques années à la Chambre. Il avait indiqué que «Bachir Gemayel était arrivé à Baabda grâce aux tanks israéliens», soulevant une vague d’indignation parmi les parlementaires.
M. Moussaoui avait été poussé par son parti à présenter sa démission de la Chambre, en juillet 2019, lorsque, à la suite d’un conflit entre sa fille et son gendre, il avait fait irruption dans un poste de gendarmerie et tiré des coups de feu.
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