©(SANA/AFP)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé à rencontrer son homologue syrien Bachar al-Assad à New York, en marge des travaux de l'ONU, pour «normaliser» leurs relations, a-t-il annoncé avant son départ samedi.
Les deux pays ont rompu toutes relations officielles en 2011, après le début du conflit syrien.
«Nous avons demandé à rencontrer Bachar al-Assad afin de normaliser les relations entre la Turquie et la Syrie. Nous attendons désormais la réponse de l'autre partie», a déclaré le chef de l'État aux journalistes avant de décoller pour rejoindre l'Assemblée générale des Nations unies, où il doit prendre la parole lundi.
Le président turc, qui avait soutenu, en vain, les efforts des rebelles syriens pour renverser le régime de Bachar al-Assad, cherche depuis plusieurs mois un rapprochement avec ce dernier et l'a invité en Turquie – sans résultat jusqu'à présent.
Ankara, qui contrôle de vastes portions du territoire syrien dans le nord-ouest avec le soutien de factions rebelles syriennes, accueille plus de 3,2 millions de réfugiés syriens, selon les données officielles de l'ONU, sur une population de 85 millions d'habitants.
Par ailleurs, M. Erdogan a indiqué que «Gaza sera au centre» de ses discussions à New York: «la Turquie veut jouer un rôle pour mettre un terme aux atrocités commises à Gaza», a-t-il dit.
«J'évoquerai les mesures communes qui peuvent être prises contre le génocide à Gaza et les politiques agressives d'Israël».
Pour lui, «les récentes attaques menées par Israël contre le Liban ont justifié les inquiétudes de la Turquie concernant les risques d'extension du conflit».
«La communauté internationale, en particulier les pays occidentaux, doit cesser de contempler les meurtres commis par Israël et prendre des mesures dissuasives», poursuit-il.
Avec AFP
Les deux pays ont rompu toutes relations officielles en 2011, après le début du conflit syrien.
«Nous avons demandé à rencontrer Bachar al-Assad afin de normaliser les relations entre la Turquie et la Syrie. Nous attendons désormais la réponse de l'autre partie», a déclaré le chef de l'État aux journalistes avant de décoller pour rejoindre l'Assemblée générale des Nations unies, où il doit prendre la parole lundi.
Le président turc, qui avait soutenu, en vain, les efforts des rebelles syriens pour renverser le régime de Bachar al-Assad, cherche depuis plusieurs mois un rapprochement avec ce dernier et l'a invité en Turquie – sans résultat jusqu'à présent.
Ankara, qui contrôle de vastes portions du territoire syrien dans le nord-ouest avec le soutien de factions rebelles syriennes, accueille plus de 3,2 millions de réfugiés syriens, selon les données officielles de l'ONU, sur une population de 85 millions d'habitants.
Par ailleurs, M. Erdogan a indiqué que «Gaza sera au centre» de ses discussions à New York: «la Turquie veut jouer un rôle pour mettre un terme aux atrocités commises à Gaza», a-t-il dit.
«J'évoquerai les mesures communes qui peuvent être prises contre le génocide à Gaza et les politiques agressives d'Israël».
Pour lui, «les récentes attaques menées par Israël contre le Liban ont justifié les inquiétudes de la Turquie concernant les risques d'extension du conflit».
«La communauté internationale, en particulier les pays occidentaux, doit cesser de contempler les meurtres commis par Israël et prendre des mesures dissuasives», poursuit-il.
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