©(Photo - SAUL LOEB / AFP)
Le républicain Donald Trump a rejeté samedi le défi lancé par sa rivale démocrate Kamala Harris de débattre une nouvelle fois avant la présidentielle américaine le 5 novembre.
"Il est trop tard pour organiser un nouveau débat, le vote a déjà commencé", a balayé l'ancien président, en référence au début du vote par anticipation dans certains États du pays.
La vice-présidente avait proposé quelques heures plus tôt à son adversaire républicain une confrontation le 23 octobre, sur CNN.
"J'espère que Donald Trump se joindra à moi", avait-elle lancé sur X.
"Gagné"
De l'avis général, c'est bien elle qui a dominé leur échange du 10 septembre, en ne cessant d'attirer son rival sur les sujets les plus susceptibles de blesser son ego, tels que la participation à ses réunions, les désaffections de ses anciens alliés politiques, sa réputation internationale…
Cela n'a pas empêché Donald Trump d'affirmer le contraire, à savoir qu'il avait "gagné" le débat, tout en attaquant l'impartialité des deux journalistes d'ABC qui ont animé les échanges.
Le candidat républicain avait déjà participé à un duel avec Joe Biden en juin – catastrophique pour le président démocrate.
Quelques semaines plus tard, le dirigeant octogénaire avait décidé de jeter l'éponge au profit de sa vice-présidente – un des plus grands bouleversements politiques de l'histoire américaine.
Diatribes antimigrants
Depuis le retrait de Joe Biden, l'issue de la présidentielle est plus indécise que jamais. Donald Trump et Kamala Harris sont au coude-à-coude dans plusieurs des sept États-clés où tout va probablement se jouer.
Le septuagénaire républicain, visé par deux tentatives d'assassinat présumées, était samedi en Caroline du Nord pour un meeting de campagne.
S'exprimant derrière une imposante vitre pare-balles, le candidat a prédit, plein d'aplomb, "sa victoire" à l'élection, avant de se lancer dans de nouvelles diatribes anti-immigration, accusant sans fondement "les migrants d'attaquer des villages et des villes à travers tout le Midwest".
Il a ensuite promis à la foule que les États-Unis "atteindraient Mars d'ici la fin de son mandat", tout en esquissant de petits pas de danse, pour le plus grand plaisir de ses partisans.
L'ancien président a remporté cet État du sud-est du pays, bordé par l'Atlantique, lors de son duel avec Joe Biden en 2020.
Mais, sa nouvelle rivale, Kamala Harris, compte sur les Afro-Américains et les jeunes, deux électorats remotivés par sa candidature, pour s'y imposer. D'autant que Donald Trump pourrait souffrir d'un scandale visant un candidat au poste de gouverneur, que le milliardaire républicain a longtemps ardemment soutenu.
Mark Robinson, qui ambitionne de devenir le premier gouverneur noir de cet État, est accusé, d'après CNN, d'avoir publié des messages controversés, sur le nazisme ou l'esclavage, publiés sur un site pornographique dans les années 2010.
Si la présidentielle a lieu le 5 novembre, les États-Unis ont en réalité déjà commencé à voter. Des bureaux de vote ont ouvert vendredi pour le début du vote anticipé en Virginie, au Minnesota et dans le Dakota du Sud.
Jim Watson et Camille Camdessus à Washington avec AFP
"Il est trop tard pour organiser un nouveau débat, le vote a déjà commencé", a balayé l'ancien président, en référence au début du vote par anticipation dans certains États du pays.
La vice-présidente avait proposé quelques heures plus tôt à son adversaire républicain une confrontation le 23 octobre, sur CNN.
"J'espère que Donald Trump se joindra à moi", avait-elle lancé sur X.
"Gagné"
De l'avis général, c'est bien elle qui a dominé leur échange du 10 septembre, en ne cessant d'attirer son rival sur les sujets les plus susceptibles de blesser son ego, tels que la participation à ses réunions, les désaffections de ses anciens alliés politiques, sa réputation internationale…
Cela n'a pas empêché Donald Trump d'affirmer le contraire, à savoir qu'il avait "gagné" le débat, tout en attaquant l'impartialité des deux journalistes d'ABC qui ont animé les échanges.
Le candidat républicain avait déjà participé à un duel avec Joe Biden en juin – catastrophique pour le président démocrate.
Quelques semaines plus tard, le dirigeant octogénaire avait décidé de jeter l'éponge au profit de sa vice-présidente – un des plus grands bouleversements politiques de l'histoire américaine.
Diatribes antimigrants
Depuis le retrait de Joe Biden, l'issue de la présidentielle est plus indécise que jamais. Donald Trump et Kamala Harris sont au coude-à-coude dans plusieurs des sept États-clés où tout va probablement se jouer.
Le septuagénaire républicain, visé par deux tentatives d'assassinat présumées, était samedi en Caroline du Nord pour un meeting de campagne.
S'exprimant derrière une imposante vitre pare-balles, le candidat a prédit, plein d'aplomb, "sa victoire" à l'élection, avant de se lancer dans de nouvelles diatribes anti-immigration, accusant sans fondement "les migrants d'attaquer des villages et des villes à travers tout le Midwest".
Il a ensuite promis à la foule que les États-Unis "atteindraient Mars d'ici la fin de son mandat", tout en esquissant de petits pas de danse, pour le plus grand plaisir de ses partisans.
L'ancien président a remporté cet État du sud-est du pays, bordé par l'Atlantique, lors de son duel avec Joe Biden en 2020.
Mais, sa nouvelle rivale, Kamala Harris, compte sur les Afro-Américains et les jeunes, deux électorats remotivés par sa candidature, pour s'y imposer. D'autant que Donald Trump pourrait souffrir d'un scandale visant un candidat au poste de gouverneur, que le milliardaire républicain a longtemps ardemment soutenu.
Mark Robinson, qui ambitionne de devenir le premier gouverneur noir de cet État, est accusé, d'après CNN, d'avoir publié des messages controversés, sur le nazisme ou l'esclavage, publiés sur un site pornographique dans les années 2010.
Si la présidentielle a lieu le 5 novembre, les États-Unis ont en réalité déjà commencé à voter. Des bureaux de vote ont ouvert vendredi pour le début du vote anticipé en Virginie, au Minnesota et dans le Dakota du Sud.
Jim Watson et Camille Camdessus à Washington avec AFP
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