©(AFP)
Le Corps des gardes de la révolution islamique (CGRI) a demandé expressément à ses membres de se débarrasser de leurs appareils de communication. Cette annonce, rapportée par l’agence Reuters, tombe quelques jours seulement après les attaques aussi spectaculaires que meurtrières d’Israël sur les membres du Hezbollah libanais. Pour rappel, ces dernières ont causé la mort de 39 personnes et blessé plus de 3000 individus.
Ainsi, toujours d'après l'agence britannique, une vaste enquête a été lancée par le CGRI, avec des inspections de tous les dispositifs électroniques (pas seulement les appareils de communication) et des vérifications des comptes bancaires et des antécédents de voyage du personnel, en réponse aux craintes d'infiltration israélienne. Israël n'a pas commenté ces événements.
Un responsable de la sécurité interrogé par Reuters a refusé de préciser comment les 190 000 membres du CGRI communiquaient. « Pour l'instant, nous utilisons un chiffrement de bout en bout dans les systèmes de messagerie », a-t-il déclaré.
Le même responsable a ajouté que le haut du panier des dirigeants iraniens est largement préoccupé par les récents événements. Les responsables du CGRI ont sollicité l'aide du Hezbollah pour des évaluations techniques. Plusieurs exemples des dispositifs explosés ont été envoyés à Téhéran pour analyse par des experts iraniens.
Ce responsable a aussi indiqué que l'armée iranienne utilise divers dispositifs de communication cryptés, y compris des talkies-walkies, pour assurer la sécurité des échanges. Bien que les modèles et les marques varient, ces équipements sont généralement produits localement ou importés de fournisseurs étrangers.
Il a également précisé que les forces armées iraniennes ont cessé d'utiliser des "pagers" depuis plus de deux décennies. Selon lui, Téhéran a développé ses propres systèmes de transmission militaire pour réduire la dépendance aux importations, notamment en raison des sanctions occidentales sur son programme nucléaire. Toutefois, l'Iran a auparavant importé des dispositifs de communication de Chine, de Russie et du Japon.
Enfin, un second responsable iranien a indiqué aux journalistes de Reuters que la principale préoccupation de la République islamique est la protection des installations nucléaires et de missiles, en particulier celles souterraines. Depuis l'année dernière, les mesures de sécurité sur ces sites ont été considérablement renforcées, surtout après ce que les autorités iraniennes ont qualifié de tentative israélienne de saboter leur programme de missiles en 2023. "La sécurité n'a jamais été aussi stricte qu'aujourd'hui", a-t-il ajouté, suggérant que la surveillance a été intensifiée après les explosions de pagers au Liban.
L'Iran et Israël sont engagés dans une guerre secrète de longue date, et les tensions ont récemment augmenté, notamment après les assassinats de dirigeants du Hezbollah et du Hamas, attribués à Israël, mais non revendiqués.
Ainsi, toujours d'après l'agence britannique, une vaste enquête a été lancée par le CGRI, avec des inspections de tous les dispositifs électroniques (pas seulement les appareils de communication) et des vérifications des comptes bancaires et des antécédents de voyage du personnel, en réponse aux craintes d'infiltration israélienne. Israël n'a pas commenté ces événements.
Un responsable de la sécurité interrogé par Reuters a refusé de préciser comment les 190 000 membres du CGRI communiquaient. « Pour l'instant, nous utilisons un chiffrement de bout en bout dans les systèmes de messagerie », a-t-il déclaré.
Le même responsable a ajouté que le haut du panier des dirigeants iraniens est largement préoccupé par les récents événements. Les responsables du CGRI ont sollicité l'aide du Hezbollah pour des évaluations techniques. Plusieurs exemples des dispositifs explosés ont été envoyés à Téhéran pour analyse par des experts iraniens.
Ce responsable a aussi indiqué que l'armée iranienne utilise divers dispositifs de communication cryptés, y compris des talkies-walkies, pour assurer la sécurité des échanges. Bien que les modèles et les marques varient, ces équipements sont généralement produits localement ou importés de fournisseurs étrangers.
Il a également précisé que les forces armées iraniennes ont cessé d'utiliser des "pagers" depuis plus de deux décennies. Selon lui, Téhéran a développé ses propres systèmes de transmission militaire pour réduire la dépendance aux importations, notamment en raison des sanctions occidentales sur son programme nucléaire. Toutefois, l'Iran a auparavant importé des dispositifs de communication de Chine, de Russie et du Japon.
Enfin, un second responsable iranien a indiqué aux journalistes de Reuters que la principale préoccupation de la République islamique est la protection des installations nucléaires et de missiles, en particulier celles souterraines. Depuis l'année dernière, les mesures de sécurité sur ces sites ont été considérablement renforcées, surtout après ce que les autorités iraniennes ont qualifié de tentative israélienne de saboter leur programme de missiles en 2023. "La sécurité n'a jamais été aussi stricte qu'aujourd'hui", a-t-il ajouté, suggérant que la surveillance a été intensifiée après les explosions de pagers au Liban.
L'Iran et Israël sont engagés dans une guerre secrète de longue date, et les tensions ont récemment augmenté, notamment après les assassinats de dirigeants du Hezbollah et du Hamas, attribués à Israël, mais non revendiqués.
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