Le 28 septembre 2024, le réalisateur catalan Albert Serra a remporté la Coquille d'or du Festival de cinéma de San Sebastian pour son documentaire sur la tauromachie, Tardes de soledad, malgré des protestations d'organisations de défense des animaux.
Le documentaire Tardes de soledad du réalisateur catalan Albert Serra, centré sur la tauromachie, a remporté samedi la Coquille d'or, la plus haute distinction du Festival international de cinéma de San Sebastian, au Pays basque espagnol. Cette 72e édition a également été marquée par un soutien important au cinéma argentin, actuellement fragilisé par des mesures d’austérité.
En recevant son prix, Albert Serra a tenu à remercier le festival pour avoir sélectionné son film, malgré les pressions exercées par des organisations de défense des animaux. Le parti espagnol Pacma, qui milite pour les droits des animaux, avait en effet demandé le retrait du film de la compétition, l'accusant de «romantiser» une tradition impliquant la violence contre les taureaux.
Le documentaire, très applaudi lors de sa projection officielle, suit le torero péruvien Andrés Roca Rey sur plusieurs jours de fête. Il documente son parcours, depuis le moment où il revêt son habit de lumière jusqu’à la fin de la corrida, n'éludant pas la question de la mise à mort des taureaux, montrée sans détour.
En conférence de presse, Albert Serra a expliqué que son film «prend position» en révélant une certaine fascination pour la tauromachie, tout en affirmant qu’il reste une œuvre artistique au service du cinéma, et non d’une cause particulière.
Le débat sur la tauromachie reste vif en Espagne, où le gouvernement de gauche a récemment supprimé le Prix national taurin.
D'autre part, la Coquille d'argent pour la meilleure réalisation a été décernée ex-aequo à deux cinéastes: la Portugaise Laura Carreira pour On Falling, qui explore le travail déshumanisé dans un entrepôt, et l'Espagnol Pedro Martín Calero pour son film d’horreur El llanto.
Lors de son discours, Pedro Martín Calero a souligné que son film est «à moitié argentin», un signe parmi les nombreux soutiens manifestés au cinéma argentin, mis en difficulté par les politiques d’austérité du président Javier Milei. L'acteur Pérez Biscayart a également exprimé sa solidarité en recevant le prix du meilleur film latino-américain pour El jockey du réalisateur Luis Ortega. Pérez Biscayart a proclamé: «Vive le cinéma argentin!», dénonçant les attaques contre la liberté culturelle.
Avec AFP
Le documentaire Tardes de soledad du réalisateur catalan Albert Serra, centré sur la tauromachie, a remporté samedi la Coquille d'or, la plus haute distinction du Festival international de cinéma de San Sebastian, au Pays basque espagnol. Cette 72e édition a également été marquée par un soutien important au cinéma argentin, actuellement fragilisé par des mesures d’austérité.
En recevant son prix, Albert Serra a tenu à remercier le festival pour avoir sélectionné son film, malgré les pressions exercées par des organisations de défense des animaux. Le parti espagnol Pacma, qui milite pour les droits des animaux, avait en effet demandé le retrait du film de la compétition, l'accusant de «romantiser» une tradition impliquant la violence contre les taureaux.
Le documentaire, très applaudi lors de sa projection officielle, suit le torero péruvien Andrés Roca Rey sur plusieurs jours de fête. Il documente son parcours, depuis le moment où il revêt son habit de lumière jusqu’à la fin de la corrida, n'éludant pas la question de la mise à mort des taureaux, montrée sans détour.
En conférence de presse, Albert Serra a expliqué que son film «prend position» en révélant une certaine fascination pour la tauromachie, tout en affirmant qu’il reste une œuvre artistique au service du cinéma, et non d’une cause particulière.
Le débat sur la tauromachie reste vif en Espagne, où le gouvernement de gauche a récemment supprimé le Prix national taurin.
D'autre part, la Coquille d'argent pour la meilleure réalisation a été décernée ex-aequo à deux cinéastes: la Portugaise Laura Carreira pour On Falling, qui explore le travail déshumanisé dans un entrepôt, et l'Espagnol Pedro Martín Calero pour son film d’horreur El llanto.
Lors de son discours, Pedro Martín Calero a souligné que son film est «à moitié argentin», un signe parmi les nombreux soutiens manifestés au cinéma argentin, mis en difficulté par les politiques d’austérité du président Javier Milei. L'acteur Pérez Biscayart a également exprimé sa solidarité en recevant le prix du meilleur film latino-américain pour El jockey du réalisateur Luis Ortega. Pérez Biscayart a proclamé: «Vive le cinéma argentin!», dénonçant les attaques contre la liberté culturelle.
Avec AFP
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