Le président de l’association des banques, Salim Sfeir, a, une fois de plus, plaidé pour la mise en place d’une loi sur le contrôle des capitaux, afin de « protéger les droits des déposants ». En l’absence d’une telle loi, les banques ont été contraintes d'imposer unilatéralement, depuis le début de la crise, des restrictions informelles sur les avoirs de leurs clients afin de les préserver et de protéger le système financier libanais. Une telle loi constitue la norme appliquée dans presque tous les pays ayant eu des crises financières, même minimes. Un projet de loi en ce sens est toujours en discussion au Parlement, deux ans après le déclenchement de la crise.
Au cours d’une réunion avec le Premier ministre, Nagib Mikati, le président de l’ABL a insisté sur la « nécessité de protéger les droits des déposants, notamment au vu de la dépréciation de la livre libanaise qui a aggravé les pertes des Libanais et décimé leur pouvoir d’achat ». M. Sfeir a ajouté qu’il est nécessaire de restructurer la dette et d’unifier les taux de change. Il a également assuré au Premier ministre que « les banques sont prêtes à octroyer à nouveau des crédits au secteur privé, à condition qu’il y ait une loi garantissant le remboursement des prêts dans la même devise », ce qui n’est pas le cas actuellement.
Au cours d’une réunion avec le Premier ministre, Nagib Mikati, le président de l’ABL a insisté sur la « nécessité de protéger les droits des déposants, notamment au vu de la dépréciation de la livre libanaise qui a aggravé les pertes des Libanais et décimé leur pouvoir d’achat ». M. Sfeir a ajouté qu’il est nécessaire de restructurer la dette et d’unifier les taux de change. Il a également assuré au Premier ministre que « les banques sont prêtes à octroyer à nouveau des crédits au secteur privé, à condition qu’il y ait une loi garantissant le remboursement des prêts dans la même devise », ce qui n’est pas le cas actuellement.
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