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- Pas de rencontre entre Mikati et Le Drian à Doha
Des milieux politiques de l’opposition ont déploré l’absence de rencontre à Doha entre le Premier ministre Nagib Mikati et le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ou avec des responsables saoudiens, en marge du Forum qui s’est tenu au Qatar. Dans ces mêmes milieux, on estime que cette absence de rencontre est un signe négatif qui intervient après la dernière déclaration du chef du gouvernement en direction des pays du Golfe, laquelle avait été bien accueillie par l’Arabie saoudite.
Cet élan a vite été torpillé par les déclarations du camp présidentiel favorables au Hezbollah, ce qui a freiné l’enthousiasme des Saoudiens. C’est ce qui expliquerait d’ailleurs l’absence de toute réunion à l’exception de celle qui a eu lieu avec le ministre koweïtien des Affaires étrangères. Des milieux du Golfe ont estimé que la teneur de la déclaration de Mikati n’est pas partagée par toutes les composantes du pouvoir au Liban, sans compter qu’elle ne fait pas l'unanimité parmi les proches du président de la République.
La France, pour sa part, n’a rien de nouveau à apporter et reste dans l’attente des résultats des législatives pour relancer son initiative, notamment après une éventuelle réélection d’Emmanuel Macron pour un nouveau mandat. De même, Paris attend un signal des Saoudiens pour dépêcher un responsable au Liban afin de lancer le Fonds d’aide franco-saoudien.
Cet élan a vite été torpillé par les déclarations du camp présidentiel favorables au Hezbollah, ce qui a freiné l’enthousiasme des Saoudiens. C’est ce qui expliquerait d’ailleurs l’absence de toute réunion à l’exception de celle qui a eu lieu avec le ministre koweïtien des Affaires étrangères. Des milieux du Golfe ont estimé que la teneur de la déclaration de Mikati n’est pas partagée par toutes les composantes du pouvoir au Liban, sans compter qu’elle ne fait pas l'unanimité parmi les proches du président de la République.
La France, pour sa part, n’a rien de nouveau à apporter et reste dans l’attente des résultats des législatives pour relancer son initiative, notamment après une éventuelle réélection d’Emmanuel Macron pour un nouveau mandat. De même, Paris attend un signal des Saoudiens pour dépêcher un responsable au Liban afin de lancer le Fonds d’aide franco-saoudien.
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