Projeté mercredi 6 avril à 20h30 au Grand Cinemas Galaxy à Hazmieh pour la première fois au Liban, Octopus, le deuxième long-métrage de Karim Kassem est une exploration métaphysique des conséquences de l'explosion du port de Beyrouth.
Un cinéaste arrive pour travailler sur son nouveau film et se retrouve confronté à une explosion colossale qui change sa vie et tout ce qu'il veut faire pour lui et sa ville.
Né en 1990 à Beyrouth, Karim Kassem travaille entre les États-Unis et le Liban sur des films, des vidéoclips et des publicités depuis une dizaine d’années. Sa quête artistique a d'abord commencé par la techno, jusqu'à un voyage en Indonésie qui a éveillé son intérêt pour la photographie. Depuis son arrivée à New York en 2012, il a réalisé de nombreux courts-métrages, suivi d’un premier long-métrage Only the Winds, sélectionné pour le 50e Festival international du film de Rotterdam et Visions Du Réel 2021.
Le trauma de l’explosion en question
Karim Kassem a atterri à Beyrouth la veille de l’explosion du 4 août 2020 qui a détruit une grande partie de la ville. Cette dernière expérience a inspiré son deuxième long métrage Octopus, qui a remporté le prix du meilleur film à l'IDFA 2021, soutenu par le Doha Film Institute et le Red Sea Film Fund.
Réalisé deux semaines après l'explosion, le film traite des suites traumatisantes de cet événement. « C’était plus que nécessaire, une véritable question de vie ou de mort. Je sentais que si je ne le faisais pas, je souffrirais encore plus. Rien n'était plus important que de descendre dans la rue créer quelque chose qui parle à tout le monde sans dire un mot », livre-t-il dans une interview à Ici Beyrouth.
Octopus est un film intemporel et universel, dans lequel chaque être humain peut se retrouver peu importe d'où il vient. Il nous plonge dans l'inconnu, une quête de sens en silence afin d’explorer nos hypothèses non vérifiées. Il explore nos émotions profondes après avoir perdu tant de choses et de gens que nous aimions. La caméra survole la ville sous différents angles, dans un seul ensemble.
Est-ce simplement ça la vie ? Devrions l’accepter telle quelle, ou construisons-nous tout simplement les mauvaises fictions ? Quelle serait la meilleure fiction capable de guider le monde vers un endroit meilleur face à un tel effondrement de la civilisation ? s’interroge le réalisateur. Octopus est un film très instinctif qui n'a d'autre but que d'inviter le spectateur à réfléchir et à s'interroger sur le sens de la vie après une telle catastrophe.
Un cinéaste arrive pour travailler sur son nouveau film et se retrouve confronté à une explosion colossale qui change sa vie et tout ce qu'il veut faire pour lui et sa ville.
Né en 1990 à Beyrouth, Karim Kassem travaille entre les États-Unis et le Liban sur des films, des vidéoclips et des publicités depuis une dizaine d’années. Sa quête artistique a d'abord commencé par la techno, jusqu'à un voyage en Indonésie qui a éveillé son intérêt pour la photographie. Depuis son arrivée à New York en 2012, il a réalisé de nombreux courts-métrages, suivi d’un premier long-métrage Only the Winds, sélectionné pour le 50e Festival international du film de Rotterdam et Visions Du Réel 2021.
Le trauma de l’explosion en question
Karim Kassem a atterri à Beyrouth la veille de l’explosion du 4 août 2020 qui a détruit une grande partie de la ville. Cette dernière expérience a inspiré son deuxième long métrage Octopus, qui a remporté le prix du meilleur film à l'IDFA 2021, soutenu par le Doha Film Institute et le Red Sea Film Fund.
Réalisé deux semaines après l'explosion, le film traite des suites traumatisantes de cet événement. « C’était plus que nécessaire, une véritable question de vie ou de mort. Je sentais que si je ne le faisais pas, je souffrirais encore plus. Rien n'était plus important que de descendre dans la rue créer quelque chose qui parle à tout le monde sans dire un mot », livre-t-il dans une interview à Ici Beyrouth.
Octopus est un film intemporel et universel, dans lequel chaque être humain peut se retrouver peu importe d'où il vient. Il nous plonge dans l'inconnu, une quête de sens en silence afin d’explorer nos hypothèses non vérifiées. Il explore nos émotions profondes après avoir perdu tant de choses et de gens que nous aimions. La caméra survole la ville sous différents angles, dans un seul ensemble.
Est-ce simplement ça la vie ? Devrions l’accepter telle quelle, ou construisons-nous tout simplement les mauvaises fictions ? Quelle serait la meilleure fiction capable de guider le monde vers un endroit meilleur face à un tel effondrement de la civilisation ? s’interroge le réalisateur. Octopus est un film très instinctif qui n'a d'autre but que d'inviter le spectateur à réfléchir et à s'interroger sur le sens de la vie après une telle catastrophe.
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