Le milieu de semaine pour rêver de finale européenne et le week-end en Ligue 1 pour aller décrocher la Ligue des champions: l'OM joue sur deux tableaux au moment de recevoir le PAOK Salonique jeudi (22h00, Beyrouth) en Ligue Europa Conférence, au cœur d'un calendrier chargé.
Si le taux de remplissage du Stade Vélodrome était un indicateur de l'importance des matches, la rencontre de Championnat de dimanche contre Montpellier surpasserait celle de jeudi face aux Grecs, un quart de finale aller de C4 qui ne devrait pas attirer plus de 35.000 spectateurs.
Mais ils n'étaient que 25.000 au tour précédent contre Bâle et il est clair qu'à chaque tour qui passe et les rapproche de la finale de Tirana, les Marseillais, joueurs et supporters, se prennent un peu plus au jeu de la toute fraîche Ligue Europa Conférence.
"Sans doute que le public s'intéresse plus à la Ligue 1 et il y a aussi une question économique, ça n'est pas simple de venir au stade deux fois par semaine", a relevé mercredi l'entraîneur marseillais Jorge Sampaoli.
"Mais j'aimerais que le Vélodrome soit là aussi jeudi parce que c'est un match très important. Et je sais que si on passe, ça augmentera", a aussi déclaré le technicien argentin, qui toute la saison a rappelé "l'histoire européenne" de son club.
Sans Milik
Au moment d'affronter les Grecs du PAOK, l'OM se porte en tout cas très bien. Le début de crise né d'un triste enchaînement de deux défaites (Clermont et Monaco) et un nul (Troyes) en Championnat a été très vite balayé par une autre série, de cinq victoires d'affilée.
Désormais stabilisé et relancé, Marseille veut tenir la distance au long d'un mois d'avril extrêmement dense qui, en plus des rendez-vous européens, le verra aussi se déplacer au Parc des Princes pour affronter le Paris SG.
A moins de deux mois de la fin de saison, le sprint est donc réellement lancé et le club provençal a deux objectifs de court terme en tête, atteindre le dernier carré de la C4 et consolider sa deuxième place en L1, toujours convoitée par Rennes, Nice et désormais Strasbourg.
Pour cela, l'OM peut s'appuyer sur une attaque qui semble enfin tourner à plein régime, en dépit de l'absence d'Arkadiusz Milik, encore trop juste pour réintégrer le groupe.
Lors de sa série victorieuse en cours, l'OM a ainsi inscrit 14 buts en cinq matches, une efficacité enfin à la hauteur de la façon dont il domine et contrôle le jeu.
Avec 3000 Grecs
En contrepartie, la défense, privée jeudi de Leonardo Balerdi (blessé), Luan Peres (suspendu) et Alvaro Gonzalez (à l'écart), est un peu plus poreuse et le dernier match sans but encaissé remonte à fin février et au déplacement victorieux à Bakou contre Qarabag (3-0).
Au total, l'OM semble tout de même avoir un peu de marge face au 2e du Championnat de Grèce, même si Amine Harit a assuré mercredi qu'"en Coupe d'Europe, il n'y a pas de favoris".
"A nous d'être concentrés et de jouer comme sur les derniers matchs où on a été assez costauds défensivement tout en marquant énormément de buts. On s'approche un peu plus de la finale et il ne faut pas prendre l'adversaire à la légère", a déclaré le Marocain, l'un des éléments les plus en forme du groupe marseillais.
Le PAOK est d'autant moins à négliger qu'il a obtenu le report de son match de championnat ce week-end, signe que la priorité du club de Thessalonique, dont 3000 fans devraient être présents à Marseille, est bien l'Europe.
"Les fans du PAOK vivent ce moment avec un immense enthousiasme, c'est un immense rêve. Cela nous donne une grande motivation et un sentiment de responsabilité", a résumé Razvan Lucescu, l'entraîneur roumain du club.
Si le taux de remplissage du Stade Vélodrome était un indicateur de l'importance des matches, la rencontre de Championnat de dimanche contre Montpellier surpasserait celle de jeudi face aux Grecs, un quart de finale aller de C4 qui ne devrait pas attirer plus de 35.000 spectateurs.
Mais ils n'étaient que 25.000 au tour précédent contre Bâle et il est clair qu'à chaque tour qui passe et les rapproche de la finale de Tirana, les Marseillais, joueurs et supporters, se prennent un peu plus au jeu de la toute fraîche Ligue Europa Conférence.
"Sans doute que le public s'intéresse plus à la Ligue 1 et il y a aussi une question économique, ça n'est pas simple de venir au stade deux fois par semaine", a relevé mercredi l'entraîneur marseillais Jorge Sampaoli.
"Mais j'aimerais que le Vélodrome soit là aussi jeudi parce que c'est un match très important. Et je sais que si on passe, ça augmentera", a aussi déclaré le technicien argentin, qui toute la saison a rappelé "l'histoire européenne" de son club.
Sans Milik
Au moment d'affronter les Grecs du PAOK, l'OM se porte en tout cas très bien. Le début de crise né d'un triste enchaînement de deux défaites (Clermont et Monaco) et un nul (Troyes) en Championnat a été très vite balayé par une autre série, de cinq victoires d'affilée.
Désormais stabilisé et relancé, Marseille veut tenir la distance au long d'un mois d'avril extrêmement dense qui, en plus des rendez-vous européens, le verra aussi se déplacer au Parc des Princes pour affronter le Paris SG.
A moins de deux mois de la fin de saison, le sprint est donc réellement lancé et le club provençal a deux objectifs de court terme en tête, atteindre le dernier carré de la C4 et consolider sa deuxième place en L1, toujours convoitée par Rennes, Nice et désormais Strasbourg.
Pour cela, l'OM peut s'appuyer sur une attaque qui semble enfin tourner à plein régime, en dépit de l'absence d'Arkadiusz Milik, encore trop juste pour réintégrer le groupe.
Lors de sa série victorieuse en cours, l'OM a ainsi inscrit 14 buts en cinq matches, une efficacité enfin à la hauteur de la façon dont il domine et contrôle le jeu.
Avec 3000 Grecs
En contrepartie, la défense, privée jeudi de Leonardo Balerdi (blessé), Luan Peres (suspendu) et Alvaro Gonzalez (à l'écart), est un peu plus poreuse et le dernier match sans but encaissé remonte à fin février et au déplacement victorieux à Bakou contre Qarabag (3-0).
Au total, l'OM semble tout de même avoir un peu de marge face au 2e du Championnat de Grèce, même si Amine Harit a assuré mercredi qu'"en Coupe d'Europe, il n'y a pas de favoris".
"A nous d'être concentrés et de jouer comme sur les derniers matchs où on a été assez costauds défensivement tout en marquant énormément de buts. On s'approche un peu plus de la finale et il ne faut pas prendre l'adversaire à la légère", a déclaré le Marocain, l'un des éléments les plus en forme du groupe marseillais.
Le PAOK est d'autant moins à négliger qu'il a obtenu le report de son match de championnat ce week-end, signe que la priorité du club de Thessalonique, dont 3000 fans devraient être présents à Marseille, est bien l'Europe.
"Les fans du PAOK vivent ce moment avec un immense enthousiasme, c'est un immense rêve. Cela nous donne une grande motivation et un sentiment de responsabilité", a résumé Razvan Lucescu, l'entraîneur roumain du club.
Lire aussi
Commentaires