©La joie de l'attaquant français du Real Madrid Karim Benzema, félicité par l'Allemand Toni Kroos et le Brésilien Vinicius Junior, après son 2e but marqué face à Chelsea, lors du quart de finale aller de la Ligue des Champions, mercredi au Stade de Stamford Bridge. Javier Soriano/AFP
Après avoir fait sombrer le Paris SG avec un triplé au retour du tour précédent, Karim Benzema a remis ça mercredi à Chelsea (3-1) pour placer le Real Madrid dans une situation idéale en quart de finale aller de la Ligue des champions.
Thomas Tuchel avait eu beau émettre un avis de tempête concernant l'avant-centre des Bleus et la capacité du Real à se sublimer dans les grandes occasions, en conférence de presse, mardi, il n'imaginait sans doute pas les siens se faire balayer ainsi.
On pourrait parler tactique, le bloc défensif qui a fait la force de Chelsea et l'a emmené à la consécration européenne l'an dernier, ayant été ouvert aux quatre vents face au Real.
On pourrait parler des défaillances individuelles, avec un Andreas Christensen malmené par Vinicius Junior avant d'être sorti à la pause, ou Edouard Mendy, coupable sur le troisième but.
Mais le succès du Real se résume à ce nom: Karim Benzema, irrésistible, affûté comme jamais, qui sent tous les coups et ne rate presque rien.
Presque, car peu avant la pause il avait manqué le cadre sur une occasion dans la surface qu'on aurait volontiers qualifiée d'inratable pour lui (43e).
Benzema est unique
Dès la 10e minute, il avait lancé la première action dangereuse d'une superbe talonnade en pleine course pour Federico Valverde qui avait décalé Vinicius, le Brésilien ne trouvant que la transversale.
Mais son premier but, où il combine au milieu du terrain avec Toni Kroos, avant de remettre dans l'espace pour Vinicius lors d'un une-deux, puis de se précipiter dans la surface pour reprendre le centre en retrait de la tête et catapulter le ballon dans la lucarne au premier poteau suffit à expliquer ce que Benzema a d'unique (0-1, 21e).
Moins de trois minutes plus tard, rebelotte. Oui, le centre aveugle de Luka Modric est sublime, mais le déplacement et surtout le geste parfait de laisser le ballon venir rebondir sur sa tête, plutôt que de le frapper, pour le mettre dans le petit filet opposé de Mendy, est un mélange parfait de technique, de flair et de sang froid (0-2 ,24e).
Alors, certes, le troisième but est un cadeau du gardien de Chelsea, sorti hors de sa surface et qui a raté une passe pour Rüdiger à 5 mètres, laissant Benzema pousser le ballon de 20 mètres dans le but vide, alors que la seconde période n'avait pas repris depuis 50 secondes (1-3, 46e), mais il récompense son pressing acharné.
Mission impossible pour Chelsea ?
Avec ses 37 buts cette saison, dont 11 en Ligue des champions, un record pour un attaquant français sur une saison, "KB9" a encore une fois émerveillé dans un grand match.
Avec cet avantage de deux buts, son équipe a un pied et quelque en demi-finale, même si l'abolition de la règle des buts à l'extérieur laisse une petite chance aux Londoniens grâce au but sur une tête smashée de Kai Havertz (1-2, 40e).
Romelu Lukaku, entrée en seconde période, a aussi laissé filer une énorme occasion en décroisant trop sa tête (69e), alors que Thibaut Courtois a apporté sa contribution avec des parades impeccables sur des tentatives de Reece James (15e, 84e) et une frappe de Cesar Azpilicueta qui partait dans la lucarne (50e).
Mais dans six jours, dans un Santiago-Bernabeu rempli et surtout avec un Benzema capable de telles brillances à tout moment, la défense du titre européen ressemble maintenant à une mission presque impossible pour Chelsea.
Thomas Tuchel avait eu beau émettre un avis de tempête concernant l'avant-centre des Bleus et la capacité du Real à se sublimer dans les grandes occasions, en conférence de presse, mardi, il n'imaginait sans doute pas les siens se faire balayer ainsi.
On pourrait parler tactique, le bloc défensif qui a fait la force de Chelsea et l'a emmené à la consécration européenne l'an dernier, ayant été ouvert aux quatre vents face au Real.
On pourrait parler des défaillances individuelles, avec un Andreas Christensen malmené par Vinicius Junior avant d'être sorti à la pause, ou Edouard Mendy, coupable sur le troisième but.
Mais le succès du Real se résume à ce nom: Karim Benzema, irrésistible, affûté comme jamais, qui sent tous les coups et ne rate presque rien.
Presque, car peu avant la pause il avait manqué le cadre sur une occasion dans la surface qu'on aurait volontiers qualifiée d'inratable pour lui (43e).
Benzema est unique
Dès la 10e minute, il avait lancé la première action dangereuse d'une superbe talonnade en pleine course pour Federico Valverde qui avait décalé Vinicius, le Brésilien ne trouvant que la transversale.
Mais son premier but, où il combine au milieu du terrain avec Toni Kroos, avant de remettre dans l'espace pour Vinicius lors d'un une-deux, puis de se précipiter dans la surface pour reprendre le centre en retrait de la tête et catapulter le ballon dans la lucarne au premier poteau suffit à expliquer ce que Benzema a d'unique (0-1, 21e).
Moins de trois minutes plus tard, rebelotte. Oui, le centre aveugle de Luka Modric est sublime, mais le déplacement et surtout le geste parfait de laisser le ballon venir rebondir sur sa tête, plutôt que de le frapper, pour le mettre dans le petit filet opposé de Mendy, est un mélange parfait de technique, de flair et de sang froid (0-2 ,24e).
Alors, certes, le troisième but est un cadeau du gardien de Chelsea, sorti hors de sa surface et qui a raté une passe pour Rüdiger à 5 mètres, laissant Benzema pousser le ballon de 20 mètres dans le but vide, alors que la seconde période n'avait pas repris depuis 50 secondes (1-3, 46e), mais il récompense son pressing acharné.
Mission impossible pour Chelsea ?
Avec ses 37 buts cette saison, dont 11 en Ligue des champions, un record pour un attaquant français sur une saison, "KB9" a encore une fois émerveillé dans un grand match.
Avec cet avantage de deux buts, son équipe a un pied et quelque en demi-finale, même si l'abolition de la règle des buts à l'extérieur laisse une petite chance aux Londoniens grâce au but sur une tête smashée de Kai Havertz (1-2, 40e).
Romelu Lukaku, entrée en seconde période, a aussi laissé filer une énorme occasion en décroisant trop sa tête (69e), alors que Thibaut Courtois a apporté sa contribution avec des parades impeccables sur des tentatives de Reece James (15e, 84e) et une frappe de Cesar Azpilicueta qui partait dans la lucarne (50e).
Mais dans six jours, dans un Santiago-Bernabeu rempli et surtout avec un Benzema capable de telles brillances à tout moment, la défense du titre européen ressemble maintenant à une mission presque impossible pour Chelsea.
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