Été comme hiver, ils se retrouvent tôt à partir de 5h pour nager et passer un agréable moment entre amis. Même les températures extrêmes basses de cet hiver n’ont pas découragé Raymond et ses amis. «La température de notre corps s’adapte progressivement à celle de l’eau de mer, puisque nous nageons été comme hiver, explique Raymond. Notre corps est désormais habitué. La mer nous donne de la force pour affronter le quotidien.» Ils aiment prendre soin de cet endroit comme si c’était leur second chez-soi.
Respectueux de la nature, Rida, Moustapha et Raymond racontent que les visiteurs du matin ne sont pas les mêmes que ceux du soir. Ils retrouvent souvent la plage de l’AUB dans un état lamentable à l’image des rues du pays qui débordent de déchets. «Nous nous sommes mis d’accord pour faire une cagnotte pour que Rida, le plus ancien d’entre nous, nettoie la plage tous les matins avant notre arrivée», explique Moustapha. Rida est le seul nageur qui, même par temps de fortes pluies, ne rate pas une baignade.
Pendant que Raymond distribue des noix et des dattes, Moustapha nous explique que tout le monde apporte des petites choses à grignoter après la baignade, avant de repartir au travail. «Nous nous retrouvons tous les matins pour rire avec les copains. Ce qui est bien avec la mer, c’est que nous laissons nos soucis au large dès que nous plongeons dans l’eau», raconte Raymond. «Ici, c’est notre havre de paix. Même durant la guerre civile et celle de 2006, nous venions nous baigner», renchérit Moustapha.
Entre plaisanteries et pauses cafés, la politique n’est jamais très loin dans les discussions et la réalité du pays les rattrape. «Il n’y aucun pays comme le Liban. Si seulement cette mafia pouvait quitter le pouvoir et laisser les nouvelles générations prendre les rênes», s’emporte Moustapha. «Même leur système électoral est corrompu», conclut Raymond.
Amoureux du Liban, ils espèrent que leurs compatriotes voteront en masse lors des prochaines élections, pour changer le régime en place.
Respectueux de la nature, Rida, Moustapha et Raymond racontent que les visiteurs du matin ne sont pas les mêmes que ceux du soir. Ils retrouvent souvent la plage de l’AUB dans un état lamentable à l’image des rues du pays qui débordent de déchets. «Nous nous sommes mis d’accord pour faire une cagnotte pour que Rida, le plus ancien d’entre nous, nettoie la plage tous les matins avant notre arrivée», explique Moustapha. Rida est le seul nageur qui, même par temps de fortes pluies, ne rate pas une baignade.
Pendant que Raymond distribue des noix et des dattes, Moustapha nous explique que tout le monde apporte des petites choses à grignoter après la baignade, avant de repartir au travail. «Nous nous retrouvons tous les matins pour rire avec les copains. Ce qui est bien avec la mer, c’est que nous laissons nos soucis au large dès que nous plongeons dans l’eau», raconte Raymond. «Ici, c’est notre havre de paix. Même durant la guerre civile et celle de 2006, nous venions nous baigner», renchérit Moustapha.
Entre plaisanteries et pauses cafés, la politique n’est jamais très loin dans les discussions et la réalité du pays les rattrape. «Il n’y aucun pays comme le Liban. Si seulement cette mafia pouvait quitter le pouvoir et laisser les nouvelles générations prendre les rênes», s’emporte Moustapha. «Même leur système électoral est corrompu», conclut Raymond.
Amoureux du Liban, ils espèrent que leurs compatriotes voteront en masse lors des prochaines élections, pour changer le régime en place.
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