Le programme «Skilling Up Lebanon» s’étale sur trois ans et vise à fournir à près de 9.500 jeunes du Liban, d’Irak et de Jordanie les compétences numériques nécessaires pour les préparer au marché du travail.
La Banque mondiale et Beirut Digital District (BDD) ont lancé jeudi l’initiative «Skilling Up Lebanon» ou renforcer les capacités du Liban, un programme qui s’étale sur trois ans et qui vise à fournir à près de 9.500 jeunes du Liban, d’Irak et de Jordanie les compétences numériques nécessaires pour les préparer au marché du travail du futur au niveau local, régional et mondial. Le programme vise également à attirer les acteurs du numérique afin qu’ils investissent dans la région.
Le président de Forward MENA, branche pédagogique de BDD, Mohammad Rabah a souligné que le secteur de l'éducation se trouve dans une situation critique au Liban. «C’est l’un des secteurs vitaux qu’il faut sauver afin qu’il reste prospère. Nous ne pouvons pas permettre qu’il s’effondre», insiste-t-il. Il rappelle dans ce cadre que le taux de chômage au Liban dépasse les 50% et que près de 750.000 petits libanais ne sont pas scolarisés, selon les données de l’Unicef.
Pour Saroj Kumar Jha, directeur régional de la Banque mondiale, les défis à relever dans ce cadre sont multiples. L’un d’eux reste le manque de compétences pour pouvoir trouver des opportunités de travail. Il affirme dans ce cadre que cette initiative a pour objectif de «doter les jeunes des compétences nécessaires pour leur permettre de réussir dans une économie numérique en constante croissance». «Sans les bonnes compétences, le Liban pourrait ne pas bénéficier des opportunités qu’offrent les technologies perturbatrices (c’est-à-dire les technologies qui modifient ou perturbent celles qui existent déjà). La main-d’œuvre libanaise pourrait ainsi être à la traîne par rapport aux pays de la région», ajoute-t-il
Saroj Kumar Jha a estimé que «la génération actuelle est la plus qualifiée pour relever les défis des marchés de demain». Le secteur privé est capable de concrétiser cette opportunité au Liban, a-t-il estimé.
D’une valeur de 350.000 dollars, Skilling Up Lebanon est cofinancé par le ministère hollandais des Affaires étrangères dans le cadre du programme Prospects qui vise à améliorer l’accès des communautés hôtes et des déplacés à l’éducation, la protection sociale et le travail, ainsi que par le Fonds pour la crise syrienne au Liban.
Cette initiative s’appuie sur le succès de plusieurs projets pilotes axés sur le codage numérique et la certification des compétences numériques. Dans un premier temps, une campagne de sensibilisation ciblant les jeunes sera menée. Elle sera axée sur les changements constatés sur le marché du travail et sur les nouvelles opportunités dans les secteurs numériques et créatifs. Un programme de stages sera également mis en place.
Parallèlement, le BDD travaillera, en étroite collaboration avec les principaux employeurs au Liban et dans la région pour identifier les failles en matière de compétences numériques. Ce qui permettra de développer une série de formations pour y remédier, offrant ainsi aux jeunes des chances de trouver de meilleures opportunités de travail.
La Banque mondiale et Beirut Digital District (BDD) ont lancé jeudi l’initiative «Skilling Up Lebanon» ou renforcer les capacités du Liban, un programme qui s’étale sur trois ans et qui vise à fournir à près de 9.500 jeunes du Liban, d’Irak et de Jordanie les compétences numériques nécessaires pour les préparer au marché du travail du futur au niveau local, régional et mondial. Le programme vise également à attirer les acteurs du numérique afin qu’ils investissent dans la région.
Le président de Forward MENA, branche pédagogique de BDD, Mohammad Rabah a souligné que le secteur de l'éducation se trouve dans une situation critique au Liban. «C’est l’un des secteurs vitaux qu’il faut sauver afin qu’il reste prospère. Nous ne pouvons pas permettre qu’il s’effondre», insiste-t-il. Il rappelle dans ce cadre que le taux de chômage au Liban dépasse les 50% et que près de 750.000 petits libanais ne sont pas scolarisés, selon les données de l’Unicef.
Pour Saroj Kumar Jha, directeur régional de la Banque mondiale, les défis à relever dans ce cadre sont multiples. L’un d’eux reste le manque de compétences pour pouvoir trouver des opportunités de travail. Il affirme dans ce cadre que cette initiative a pour objectif de «doter les jeunes des compétences nécessaires pour leur permettre de réussir dans une économie numérique en constante croissance». «Sans les bonnes compétences, le Liban pourrait ne pas bénéficier des opportunités qu’offrent les technologies perturbatrices (c’est-à-dire les technologies qui modifient ou perturbent celles qui existent déjà). La main-d’œuvre libanaise pourrait ainsi être à la traîne par rapport aux pays de la région», ajoute-t-il
Saroj Kumar Jha a estimé que «la génération actuelle est la plus qualifiée pour relever les défis des marchés de demain». Le secteur privé est capable de concrétiser cette opportunité au Liban, a-t-il estimé.
D’une valeur de 350.000 dollars, Skilling Up Lebanon est cofinancé par le ministère hollandais des Affaires étrangères dans le cadre du programme Prospects qui vise à améliorer l’accès des communautés hôtes et des déplacés à l’éducation, la protection sociale et le travail, ainsi que par le Fonds pour la crise syrienne au Liban.
Cette initiative s’appuie sur le succès de plusieurs projets pilotes axés sur le codage numérique et la certification des compétences numériques. Dans un premier temps, une campagne de sensibilisation ciblant les jeunes sera menée. Elle sera axée sur les changements constatés sur le marché du travail et sur les nouvelles opportunités dans les secteurs numériques et créatifs. Un programme de stages sera également mis en place.
Parallèlement, le BDD travaillera, en étroite collaboration avec les principaux employeurs au Liban et dans la région pour identifier les failles en matière de compétences numériques. Ce qui permettra de développer une série de formations pour y remédier, offrant ainsi aux jeunes des chances de trouver de meilleures opportunités de travail.
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