Dans un entretien accordé à Ici Beyrouth, le directeur exécutif du groupe de pression Civic Influence Hub, Ziad el-Sayegh, analyse les valeurs de la diplomatie vaticane au Liban et dans la région.
Une diplomatie fondée sur la citoyenneté et la liberté, telles que proclamées par le Document sur la fraternité humaine d’Abou Dhabi du 4 février 2019, signé par le pape François et le grand imam d’al-Azhar, Aḥmad al-Ṭayyib. Cette diplomatie se situe aux antipodes de la stratégie de l’alliance des minorités qui menace aujourd’hui «l’identité libanaise».
L’invité s’exprime sur la possibilité d’une visite du Pape au Liban et commente la confusion provoquée mardi par la présidence libanaise, fixant la date d’une visite du pape à juin, avant qu’une mise au point soit publiée par le Vatican.
Cette annonce serait une faute protocolaire inédite commise par la présidence de la République, et qui «sera certainement discutée au niveau diplomatique entre le Liban et le Saint-Siège». Elle s’inscrirait dans le cadre d’une «propagande pour un changement de l’identité libanaise», à laquelle il faudra avant tout résister de l’intérieur. Une visite du pape au Liban serait aussi une résistance pacifique à un tel changement, comme l’avait été la visite de Jean-Paul II en 1997, dans un pays souffrant de la tutelle syrienne.
Une diplomatie fondée sur la citoyenneté et la liberté, telles que proclamées par le Document sur la fraternité humaine d’Abou Dhabi du 4 février 2019, signé par le pape François et le grand imam d’al-Azhar, Aḥmad al-Ṭayyib. Cette diplomatie se situe aux antipodes de la stratégie de l’alliance des minorités qui menace aujourd’hui «l’identité libanaise».
L’invité s’exprime sur la possibilité d’une visite du Pape au Liban et commente la confusion provoquée mardi par la présidence libanaise, fixant la date d’une visite du pape à juin, avant qu’une mise au point soit publiée par le Vatican.
Cette annonce serait une faute protocolaire inédite commise par la présidence de la République, et qui «sera certainement discutée au niveau diplomatique entre le Liban et le Saint-Siège». Elle s’inscrirait dans le cadre d’une «propagande pour un changement de l’identité libanaise», à laquelle il faudra avant tout résister de l’intérieur. Une visite du pape au Liban serait aussi une résistance pacifique à un tel changement, comme l’avait été la visite de Jean-Paul II en 1997, dans un pays souffrant de la tutelle syrienne.
Lire aussi
Commentaires