Le ministre de l’Énergie Walid Fayad a annoncé que le contrat avec la Jordanie est prêt à être mis en œuvre et que le plan pour le secteur de l’électricité n’attend que le financement de la Banque mondiale.
Dans une interview accordée à la chaîne Euronews, il a expliqué que le projet d’acheminement de l’électricité de Jordanie est prêt à être appliqué, une fois que le financement aura été assuré, précisant qu’un accord similaire est sur le point d’être conclu avec l’Égypte pour l’importation de gaz égyptien via la Syrie. «Dès le début, nous nous sommes mis d'accord sur les conditions commerciales liées à ce contrat. Le financement de la Banque mondiale est la principale étape pour obtenir du gaz d’Égypte. Celle-ci sera suivie d’un engagement américain écrit, total et concret selon lequel cette procédure ne tombera pas sous les effets de la lois César», qui prévoit des sanctions américaines contre toute entité qui traiterait avec le régime de Damas, a-t-il dit, en soulignant l’importance de ce projet qui va permettre au Liban de «bénéficier de six heures supplémentaires de courant, en plus des quatre heures qu'il a actuellement de l'Irak».
M. Fayad qui a exposé les causes ayant retardé la mise en place du plan de redressement du secteur de l’électricité, a indiqué que celui-ci est prêt. «Il s’agit d’un plan de réforme durable. Nous devons appliquer toutes ses dispositions, pour qu’à long terme nous développions un secteur de l'énergie sain», a-t-il relevé.
Concernant les garanties que le gaz qui arrivera au Liban n'est pas israélien, comme l'évoquaient notamment des médias hébreux alors que le Liban et Israël sont en guerre, Walid Fayad a répondu : «Quiconque connaît la géographie et l'histoire sait que les infrastructures existantes qui relient l'Égypte à la Syrie existent depuis plus de 10 ans. Il s’agit de la ligne d'interconnexion arabe reliant entre elles l'Égypte, la Jordanie et la Syrie. C’est le gaz égyptien qui arrive en Syrie qui nous livre aussi du gaz du champ de Homs. Le gaz qui viendra donc au Liban est syrien et ne peut pas être du gaz israélien.»
En ce qui concerne les prix, il a expliqué que «le Liban ne peut être soumis qu'aux conditions du marché mondial». «Lorsque le prix augmentera globalement, nous assisterons automatiquement à une hausse des prix au Liban», a-t-il conclu.
Dans une interview accordée à la chaîne Euronews, il a expliqué que le projet d’acheminement de l’électricité de Jordanie est prêt à être appliqué, une fois que le financement aura été assuré, précisant qu’un accord similaire est sur le point d’être conclu avec l’Égypte pour l’importation de gaz égyptien via la Syrie. «Dès le début, nous nous sommes mis d'accord sur les conditions commerciales liées à ce contrat. Le financement de la Banque mondiale est la principale étape pour obtenir du gaz d’Égypte. Celle-ci sera suivie d’un engagement américain écrit, total et concret selon lequel cette procédure ne tombera pas sous les effets de la lois César», qui prévoit des sanctions américaines contre toute entité qui traiterait avec le régime de Damas, a-t-il dit, en soulignant l’importance de ce projet qui va permettre au Liban de «bénéficier de six heures supplémentaires de courant, en plus des quatre heures qu'il a actuellement de l'Irak».
M. Fayad qui a exposé les causes ayant retardé la mise en place du plan de redressement du secteur de l’électricité, a indiqué que celui-ci est prêt. «Il s’agit d’un plan de réforme durable. Nous devons appliquer toutes ses dispositions, pour qu’à long terme nous développions un secteur de l'énergie sain», a-t-il relevé.
Concernant les garanties que le gaz qui arrivera au Liban n'est pas israélien, comme l'évoquaient notamment des médias hébreux alors que le Liban et Israël sont en guerre, Walid Fayad a répondu : «Quiconque connaît la géographie et l'histoire sait que les infrastructures existantes qui relient l'Égypte à la Syrie existent depuis plus de 10 ans. Il s’agit de la ligne d'interconnexion arabe reliant entre elles l'Égypte, la Jordanie et la Syrie. C’est le gaz égyptien qui arrive en Syrie qui nous livre aussi du gaz du champ de Homs. Le gaz qui viendra donc au Liban est syrien et ne peut pas être du gaz israélien.»
En ce qui concerne les prix, il a expliqué que «le Liban ne peut être soumis qu'aux conditions du marché mondial». «Lorsque le prix augmentera globalement, nous assisterons automatiquement à une hausse des prix au Liban», a-t-il conclu.
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