Si la Banque du Liban n’assure pas les fonds pour payer le blé mardi, il n’y aura plus de pain. En effet, les minotiers sont en grève depuis quelques jours et la farine disponible chez les boulangers ne suffit que pour lundi. Dans les supermarchés, les rayons réservés au pain sont vides. On n'y trouve que du Kaak, de petits pains français et des crackers.
Le président du syndicat des propriétaires indépendants des boulangeries, pâtisseries et confiseries, Riad el-Sayed, a annoncé que «les boulangeries n'ont plus de quantités suffisantes de farine pour continuer à produire du pain en raison du défaut de paiement de la BDL du blé importé».
Il a souligné dans un communiqué que toutes les boulangeries, mêmes les grandes s’arrêteront sur l’ensemble du territoire.
M. el-Sayed a rappelé que le secteur de la boulangerie souffre de nombreux problèmes et que la situation va de mal en pis avec la pénurie de farine.
Le problème de l'approvisionnement du Liban en blé se pose avec acuité depuis l'offensive militaire russe en Ukraine, le 24 février dernier. Il commence à inquiéter sérieusement en raison de la baisse des réserves locales et des difficultés des importateurs à obtenir des fonds de la Banque centrale, qui continue de subventionner le blé, pour en importer. Le syndicat des minotiers a déjà tiré la sonnette d'alarme. Des négociations sont en cours pour le moment avec la Banque mondiale qui s'est engagée à soutenir le Liban à ce niveau pour éviter une crise alimentaire.
Le président du syndicat des propriétaires indépendants des boulangeries, pâtisseries et confiseries, Riad el-Sayed, a annoncé que «les boulangeries n'ont plus de quantités suffisantes de farine pour continuer à produire du pain en raison du défaut de paiement de la BDL du blé importé».
Il a souligné dans un communiqué que toutes les boulangeries, mêmes les grandes s’arrêteront sur l’ensemble du territoire.
M. el-Sayed a rappelé que le secteur de la boulangerie souffre de nombreux problèmes et que la situation va de mal en pis avec la pénurie de farine.
Le problème de l'approvisionnement du Liban en blé se pose avec acuité depuis l'offensive militaire russe en Ukraine, le 24 février dernier. Il commence à inquiéter sérieusement en raison de la baisse des réserves locales et des difficultés des importateurs à obtenir des fonds de la Banque centrale, qui continue de subventionner le blé, pour en importer. Le syndicat des minotiers a déjà tiré la sonnette d'alarme. Des négociations sont en cours pour le moment avec la Banque mondiale qui s'est engagée à soutenir le Liban à ce niveau pour éviter une crise alimentaire.
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