Boukhari ne recevra pas de candidats et leaders politiques
Arrivé vendredi à Beyrouth, l’ambassadeur d'Arabie saoudite, Walid Boukhari, semble vouloir limiter ses contacts directs avec les officiels. Lundi, il a effectué une tournée auprès de chefs religieux musulmans et chrétiens. Dans les prochains jours, il semble qu’il compte se rendre auprès des présidents de la République, Michel Aoun, du Parlement, Nabih Berry, et du Conseil, Najib Mikati. Une tournée protocolaire censée démentir les analyses selon lesquelles à travers son ambassadeur à Beyrouth, Riyad compte s’investir dans la bataille électorale en faveur de ses alliés.

Selon des sources bien informées, durant sa visite au Sérail (siège du gouvernement libanais), M. Boukhari devrait remettre à Najib Mikati une lettre-réponse des autorités saoudiennes au communiqué publié la semaine dernière par le Premier ministre dans lequel il réaffirmait notamment l’attachement du Liban au maintien des meilleures relations avec les pays du Golfe.


Le diplomate saoudien, apprend-on de mêmes sources, s’abstiendra dans les prochains jours de rencontrer des candidats aux élections législatives, quelle que soit leur confession, ou des chefs de partis et de courants politiques. Il compte en revanche inviter à des tables d’iftar dans sa résidence à Yarzé des personnalités issues de milieux politiques, économiques, financiers, judiciaires, médiatiques, syndicaux, culturels et artistiques.

Lundi soir, le diplomate saoudien avait organisé un iftar politique, réunissant autour de sa table le Premier ministre Najib Mikati, les anciens présidents Amine Gemayel et Michel Sleiman, les leaders du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt; des Forces libanaises Samir Geagea; et des Kataëb; l’ancien Premier ministre Fouad Siniora; la présidente de la commission parlementaire de l’éducation, Bahia Hariri; le ministre de l’Économie, Abbas Hajj Hassan, représentant le président de la Chambre, Nabih Berry; les ambassadeurs de France, Anne Grillo; des États-Unis, Dorothy Shea; d’Allemagne, Andreas Kindl, ainsi que des diplomates arabes et de nombreuses personnalités souverainistes libanaises.
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