L'ambassadeur d'Arabie saoudite a donné un iftar auquel il a convié les anciens ministres de l'Intérieur.
Le ministre de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a réitéré mardi l’engagement du Liban à «interdire toute atteinte à l’Arabie saoudite et aux pays du Golfe», soulignant que la «sécurité arabe est une préoccupation commune». M. Maoulaoui a tenu ces propos à l’issue d’une rencontre avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, rentré vendredi à Beyrouth au terme de cinq mois d’absence. Il avait quitté le Liban fin octobre, à la suite des propos tenus par l’ancien ministre de l’Information, Georges Cordahi, qui avait critiqué l’intervention militaire menée par le royaume saoudien à la tête d’une coalition au Yémen et défendu les rebelles houthis pro-iraniens dans ce pays.
«Le Liban et les Libanais doivent écouter leur conscience dans l’intérêt de leur pays et de leur arabité, la sécurité et la sûreté de leurs sociétés fraternelles, la sécurité de l’Arabie saoudite et celle des autres pays du Conseil de coopération du Golfe qui n’ont pas fait de distinction entre les Libanais», a ajouté M. Maoulaoui, qui avait été reçu par M. Boukhari en sa résidence à Yarzé, avant un iftar auquel il avait convié les anciens ministres de l'Intérieur. Il a assuré que Riyad «a donné au Liban tout ce qu’un frère aîné peut donner à son cadet».
Interrogé sur les législatives du 15 mai, M. Maoulaoui a souligné que M. Boukhari tient à ce que le scrutin se déroule «en toute liberté et démocratie». «Il n’y a aucune crainte pour la liberté et la démocratie au Liban tant que les Libanais voudront construire un État», a-t-il insisté.
Au nombre des convives notamment les anciens ministres de l’Intérieur Raya el-Hassan, Nouhad Machnouk, Ziyad Baroud, Marwan Charbel, Khaled Hammoud et le directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Othman.
«Aujourd'hui, nous avons besoin des pays du Golfe», a déclaré M. Charbel à l’issue de l’iftar, précisant que l’exportation des stupéfiants était au cœur des discussions. «Les efforts déployés par les forces de sécurité, en coordination avec les partenaires étrangères, ont réussi à saisir 50 à 60% des opérations de trafic, a-t-il précisé. J’ai fait part de mon souhait de lever l’interdiction sur l’exportation des produits libanais vers l’Arabie.»
De son côté, M. Machnouk s’est félicité du retour de l’ambassadeur Boukhari, soulignant que «l’Arabie saoudite ne soutient pas l’extrémisme». Il a rappelé à cet égard que «l’histoire de la communauté sunnite repose sur la modération». «La décision prise par l’ancien Premier ministre Saad Hariri de suspendre son activité politique n’a pas pour effet de favoriser l’extrémisme, qui n’a pas ses racines au Liban», a-t-il insisté.
Pour Raya el-Hassan, le retour de l’ambassadeur saoudien est «une lueur d’espoir, notamment pour ce qui a trait à l’intérêt que porte Riyad au Liban sur les plans social et humanitaire». Quant à M. Baroud, il a estimé que les relations du Liban avec les États du Golfe ont toujours été «spéciales». «Le retour des ambassadeurs n’est pas surprenant et doit être complété par des mesures pratiques», a-t-il conclu.
Le ministre de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a réitéré mardi l’engagement du Liban à «interdire toute atteinte à l’Arabie saoudite et aux pays du Golfe», soulignant que la «sécurité arabe est une préoccupation commune». M. Maoulaoui a tenu ces propos à l’issue d’une rencontre avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, rentré vendredi à Beyrouth au terme de cinq mois d’absence. Il avait quitté le Liban fin octobre, à la suite des propos tenus par l’ancien ministre de l’Information, Georges Cordahi, qui avait critiqué l’intervention militaire menée par le royaume saoudien à la tête d’une coalition au Yémen et défendu les rebelles houthis pro-iraniens dans ce pays.
«Le Liban et les Libanais doivent écouter leur conscience dans l’intérêt de leur pays et de leur arabité, la sécurité et la sûreté de leurs sociétés fraternelles, la sécurité de l’Arabie saoudite et celle des autres pays du Conseil de coopération du Golfe qui n’ont pas fait de distinction entre les Libanais», a ajouté M. Maoulaoui, qui avait été reçu par M. Boukhari en sa résidence à Yarzé, avant un iftar auquel il avait convié les anciens ministres de l'Intérieur. Il a assuré que Riyad «a donné au Liban tout ce qu’un frère aîné peut donner à son cadet».
Interrogé sur les législatives du 15 mai, M. Maoulaoui a souligné que M. Boukhari tient à ce que le scrutin se déroule «en toute liberté et démocratie». «Il n’y a aucune crainte pour la liberté et la démocratie au Liban tant que les Libanais voudront construire un État», a-t-il insisté.
Au nombre des convives notamment les anciens ministres de l’Intérieur Raya el-Hassan, Nouhad Machnouk, Ziyad Baroud, Marwan Charbel, Khaled Hammoud et le directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Othman.
«Aujourd'hui, nous avons besoin des pays du Golfe», a déclaré M. Charbel à l’issue de l’iftar, précisant que l’exportation des stupéfiants était au cœur des discussions. «Les efforts déployés par les forces de sécurité, en coordination avec les partenaires étrangères, ont réussi à saisir 50 à 60% des opérations de trafic, a-t-il précisé. J’ai fait part de mon souhait de lever l’interdiction sur l’exportation des produits libanais vers l’Arabie.»
De son côté, M. Machnouk s’est félicité du retour de l’ambassadeur Boukhari, soulignant que «l’Arabie saoudite ne soutient pas l’extrémisme». Il a rappelé à cet égard que «l’histoire de la communauté sunnite repose sur la modération». «La décision prise par l’ancien Premier ministre Saad Hariri de suspendre son activité politique n’a pas pour effet de favoriser l’extrémisme, qui n’a pas ses racines au Liban», a-t-il insisté.
Pour Raya el-Hassan, le retour de l’ambassadeur saoudien est «une lueur d’espoir, notamment pour ce qui a trait à l’intérêt que porte Riyad au Liban sur les plans social et humanitaire». Quant à M. Baroud, il a estimé que les relations du Liban avec les États du Golfe ont toujours été «spéciales». «Le retour des ambassadeurs n’est pas surprenant et doit être complété par des mesures pratiques», a-t-il conclu.
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