©L'incontournable Karim Benzema buteur pour le Real Madrid contre Chelsea en C1, mardi au stade Santiago-Bernabeu. Pierre-Philippe Marcou/AFP
Héroïque Karim Benzema ! Avec un but en prolongation, l'avant-centre français, auteur d'un triplé à l'aller (3-1), a qualifié le Real Madrid pour les demi-finales de Ligue des champions au terme d'un scénario épique contre Chelsea, qui a touché sa remontada du doigt en menant 3 à 0 en Espagne avant de flancher (3-2).
Au bout de la nuit, toujours le même sauveur: Karim Benzema, favori pour le Ballon d'Or, a conclu de la tête à la 96e un centre de son jeune compatriote Eduardo Camavinga pour hisser les rois d'Europe aux treize couronnes européennes vers le dernier carré, et enterrer un Chelsea déjà lourdement affecté par des tourments extra-sportifs.
"On s'est fait peur jusqu'à la fin, on a encaissé des buts, mais le plus important c'est d'avoir répondu", a réagi le jeune Français du Real Camavinga. "C'est une nuit incroyable. Même à 3-0, on savait qu'on pouvait renverser la situation", a assuré Luka Modric, sacré meilleur joueur du match par l'UEFA.
Le "scenario de rêve" demandé par Thomas Tuchel après le match aller a failli avoir lieu, mais un an après avoir éliminé le Real en demi-finales de la compétition à huis clos (1-1, 2-0), le champion d'Europe en titre est tombé à son tour au Bernabéu.
Werner, l'espoir
Les Londoniens, dominateurs une large partie de la rencontre, ont ouvert la marque dès la 15e minute sur un ballon remis de manière chanceuse par Timo Werner et propulsé au fond des filets par Mason Mount, qui a lui-même offert la passe décisive du deuxième but des Blues sur corner, pour une tête croisée d'Antonio Rüdiger, délaissé au second poteau.
Après un but de Marcos Alonso annulé sur décision de la VAR (une main) à la 62e, Werner, sur une action similaire, a cru enterrer les espoirs de la "Maison blanche", mais à la 80e, le jeune Rodrygo, entré deux minutes plus tôt, a relancé le Real Madrid d'une reprise du droit pour envoyer les deux équipes vers une prolongation qui allait être fatale aux Anglais.
Les hommes de Thomas Tuchel, qui estimait après le match aller que la tâche était "incroyablement difficile", ont failli réussir leur pari impossible dans une période mouvementée, après la mise hors-jeu de leur ancien propriétaire Roman Abramovitch, qui a vu ses avoirs gelés au Royaume-Uni et qui cherche à vendre le club.
Survolté sur son banc de touche, le technicien allemand a fini par tomber contre le placide Carlo Ancelotti, qui avait misé sur le onze le plus âgé de l'histoire du Real Madrid en Ligue des champions (29 ans et 293 jours).
"Pas de regrets, même si on méritait de passer. C'est le genre de défaites dont tu peux être fier et que tu peux accepter en toute sportivité", a réagi Tuchel en conférence de presse d'après-match. L’Allemand était amer mais réaliste.
Benzema, en lettres d'or
"Ne jouez pas avec le Roi", avertissait le tifo déployé par les supporters merengues avant le coup d'envoi. Et la prophétie se poursuit pour les Madrilènes, qui n'ont tout simplement jamais perdu de plus d'un but d'écart face à un club anglais tout au long de leur histoire.
La défense blanche, presque inédite, a toutefois éprouvé de grandes difficultés face au jeu rapide et vertical des Blues.
En l'absence d'Eder Militao, suspendu pour cumul de cartons jaunes, c'est Nacho qui a été choisi pour remplacer le défenseur central aux côtés de David Alaba. Le seul changement dans le onze madrilène par rapport au match aller. Mais suffisant pour déstabiliser le rideau blanc.
A l'heure de jeu, le Real a bien cru se faire éliminer par un de ses enfants. Après une courte période de domination, Marcos Alonso, le latéral gauche espagnol formé au Real, a fusillé Courtois du droit mais l'arbitre a annulé son but avec l'aide de la VAR, pour une main préalable à sa frappe.
Et dans la foulée, à la 66e, Karim Benzema a obtenu la meilleure occasion merengue, mais sa tête a embrassé la barre transversale, contrairement au match aller, où il avait offert un festival de la tête.
Encore une soirée de légende pour "KB9", acclamé par tout le stade après son but. Après un triplé déjà incroyable contre le Paris Saint-Germain en 8e de finale retour et un triplé à Stamford Bridge il y a six jours, à 34 ans, Benzema continue d'inscrire son nom en lettres d'or dans l'histoire du Real Madrid et de la Ligue des champions.
Au bout de la nuit, toujours le même sauveur: Karim Benzema, favori pour le Ballon d'Or, a conclu de la tête à la 96e un centre de son jeune compatriote Eduardo Camavinga pour hisser les rois d'Europe aux treize couronnes européennes vers le dernier carré, et enterrer un Chelsea déjà lourdement affecté par des tourments extra-sportifs.
"On s'est fait peur jusqu'à la fin, on a encaissé des buts, mais le plus important c'est d'avoir répondu", a réagi le jeune Français du Real Camavinga. "C'est une nuit incroyable. Même à 3-0, on savait qu'on pouvait renverser la situation", a assuré Luka Modric, sacré meilleur joueur du match par l'UEFA.
Le "scenario de rêve" demandé par Thomas Tuchel après le match aller a failli avoir lieu, mais un an après avoir éliminé le Real en demi-finales de la compétition à huis clos (1-1, 2-0), le champion d'Europe en titre est tombé à son tour au Bernabéu.
Werner, l'espoir
Les Londoniens, dominateurs une large partie de la rencontre, ont ouvert la marque dès la 15e minute sur un ballon remis de manière chanceuse par Timo Werner et propulsé au fond des filets par Mason Mount, qui a lui-même offert la passe décisive du deuxième but des Blues sur corner, pour une tête croisée d'Antonio Rüdiger, délaissé au second poteau.
Après un but de Marcos Alonso annulé sur décision de la VAR (une main) à la 62e, Werner, sur une action similaire, a cru enterrer les espoirs de la "Maison blanche", mais à la 80e, le jeune Rodrygo, entré deux minutes plus tôt, a relancé le Real Madrid d'une reprise du droit pour envoyer les deux équipes vers une prolongation qui allait être fatale aux Anglais.
Les hommes de Thomas Tuchel, qui estimait après le match aller que la tâche était "incroyablement difficile", ont failli réussir leur pari impossible dans une période mouvementée, après la mise hors-jeu de leur ancien propriétaire Roman Abramovitch, qui a vu ses avoirs gelés au Royaume-Uni et qui cherche à vendre le club.
Survolté sur son banc de touche, le technicien allemand a fini par tomber contre le placide Carlo Ancelotti, qui avait misé sur le onze le plus âgé de l'histoire du Real Madrid en Ligue des champions (29 ans et 293 jours).
"Pas de regrets, même si on méritait de passer. C'est le genre de défaites dont tu peux être fier et que tu peux accepter en toute sportivité", a réagi Tuchel en conférence de presse d'après-match. L’Allemand était amer mais réaliste.
Benzema, en lettres d'or
"Ne jouez pas avec le Roi", avertissait le tifo déployé par les supporters merengues avant le coup d'envoi. Et la prophétie se poursuit pour les Madrilènes, qui n'ont tout simplement jamais perdu de plus d'un but d'écart face à un club anglais tout au long de leur histoire.
La défense blanche, presque inédite, a toutefois éprouvé de grandes difficultés face au jeu rapide et vertical des Blues.
En l'absence d'Eder Militao, suspendu pour cumul de cartons jaunes, c'est Nacho qui a été choisi pour remplacer le défenseur central aux côtés de David Alaba. Le seul changement dans le onze madrilène par rapport au match aller. Mais suffisant pour déstabiliser le rideau blanc.
A l'heure de jeu, le Real a bien cru se faire éliminer par un de ses enfants. Après une courte période de domination, Marcos Alonso, le latéral gauche espagnol formé au Real, a fusillé Courtois du droit mais l'arbitre a annulé son but avec l'aide de la VAR, pour une main préalable à sa frappe.
Et dans la foulée, à la 66e, Karim Benzema a obtenu la meilleure occasion merengue, mais sa tête a embrassé la barre transversale, contrairement au match aller, où il avait offert un festival de la tête.
Encore une soirée de légende pour "KB9", acclamé par tout le stade après son but. Après un triplé déjà incroyable contre le Paris Saint-Germain en 8e de finale retour et un triplé à Stamford Bridge il y a six jours, à 34 ans, Benzema continue d'inscrire son nom en lettres d'or dans l'histoire du Real Madrid et de la Ligue des champions.
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