Selon les déclarations faites par un banquier «tout ce qui se passe actuellement pour tenter de faire porter aux banques et aux déposants la plus grande part des pertes financières vise effectivement la faillite des banques, ce qui pourrait provoquer un désastre en ce sens que le seul choix qui s’offrirait alors au déposant serait de percevoir ce que la Société d'assurance-dépôts sécurise, soit un maximum de 75 millions de livres libanaises, quel que soit le montant réel du dépôt à la banque».
Le secteur bancaire au Liban se sent visé. Même ce qui lui reste de son capital, qui est estimé à 12 milliards de dollars, ne serait disponible que pour payer les pertes. Ainsi, les dépôts seraient la principale source pour combler la plus grande partie des pertes financières qui s’élèvent à plus de 72 milliards de dollars.
Les banques ne cachent pas leur étonnement de devoir déclarer leurs pertes sur la base de l'accord conclu avec le Fonds Monétaire International, faute de quoi, elles seront soumises à la liquidation. Or les banques qui avaient déposé à la Banque centrale 86 milliards de dollars réclament, avant le lancement du plan de restructuration du secteur bancaire, une évaluation des actifs de la Banque centrale afin de connaître la vérité sur où se trouve leur argent, en d’autres termes, l'argent des déposants. Partant, est-il raisonnable de considérer que les actifs des banques à la Banque centrale sont nuls, comme s’ils n’existaient pas ?
Les banques considèrent que le processus d'évaluation de 14 grandes banques, chaque banque séparément, par un cabinet d’audit international, est un processus discrétionnaire qui peut être soumis aux états d’âme ou aux intérêts du cabinet qui mène l'évaluation. De ce fait, elles se demandent si les résultats de ce processus serviront de base à la restructuration du secteur bancaire et sur quelle base les fusions, les ventes et les liquidations auront-elles lieu ?
En outre, les banques ont été étonnées de voir comment l'État a été affranchi de ses responsabilités dans les pertes financières, comme par magie, alors que c’est bien l’État qui a gaspillé l'argent, du fait de sa mauvaise gouvernance et de la corruption endémique. Les banquiers n’ont aucun indicateur dans l’accord avec le FMI sur les réformes que l’État doit mettre en œuvre concernant sa gestion des affaires.
En outre, ils assurent que l’État dispose de nombreux actifs qui peuvent constituer une source pour compenser les pertes et sont surpris par les déclarations qui soutiennent que les actifs de l'État, comme le secteur de l'électricité, par exemple, ne valent rien. Et si tel était vraiment le cas, pourquoi ne pas permettre aux banques d’investir dans ce secteur, ce qui leur génèrerait des bénéfices, sans aucun doute.
En résumé, les banques doutent des capacités des autorités à sauver le pays grâce à cet accord avec le FMI, qui ne leur octroie que 3 milliards de dollars sur quatre ans, alors que ces mêmes autorités ont gaspillé des milliards de dollars depuis 2019 à aujourd'hui, et n'ont pas été en mesure de contrôler la contrebande, sans parler des réserves en devises dilapidées et de l’absence de l’adoption ou de la mise en œuvre de lois ou de réformes qui auraient pu sauver le pays.
Le secteur bancaire au Liban se sent visé. Même ce qui lui reste de son capital, qui est estimé à 12 milliards de dollars, ne serait disponible que pour payer les pertes. Ainsi, les dépôts seraient la principale source pour combler la plus grande partie des pertes financières qui s’élèvent à plus de 72 milliards de dollars.
Les banques ne cachent pas leur étonnement de devoir déclarer leurs pertes sur la base de l'accord conclu avec le Fonds Monétaire International, faute de quoi, elles seront soumises à la liquidation. Or les banques qui avaient déposé à la Banque centrale 86 milliards de dollars réclament, avant le lancement du plan de restructuration du secteur bancaire, une évaluation des actifs de la Banque centrale afin de connaître la vérité sur où se trouve leur argent, en d’autres termes, l'argent des déposants. Partant, est-il raisonnable de considérer que les actifs des banques à la Banque centrale sont nuls, comme s’ils n’existaient pas ?
Les banques considèrent que le processus d'évaluation de 14 grandes banques, chaque banque séparément, par un cabinet d’audit international, est un processus discrétionnaire qui peut être soumis aux états d’âme ou aux intérêts du cabinet qui mène l'évaluation. De ce fait, elles se demandent si les résultats de ce processus serviront de base à la restructuration du secteur bancaire et sur quelle base les fusions, les ventes et les liquidations auront-elles lieu ?
En outre, les banques ont été étonnées de voir comment l'État a été affranchi de ses responsabilités dans les pertes financières, comme par magie, alors que c’est bien l’État qui a gaspillé l'argent, du fait de sa mauvaise gouvernance et de la corruption endémique. Les banquiers n’ont aucun indicateur dans l’accord avec le FMI sur les réformes que l’État doit mettre en œuvre concernant sa gestion des affaires.
En outre, ils assurent que l’État dispose de nombreux actifs qui peuvent constituer une source pour compenser les pertes et sont surpris par les déclarations qui soutiennent que les actifs de l'État, comme le secteur de l'électricité, par exemple, ne valent rien. Et si tel était vraiment le cas, pourquoi ne pas permettre aux banques d’investir dans ce secteur, ce qui leur génèrerait des bénéfices, sans aucun doute.
En résumé, les banques doutent des capacités des autorités à sauver le pays grâce à cet accord avec le FMI, qui ne leur octroie que 3 milliards de dollars sur quatre ans, alors que ces mêmes autorités ont gaspillé des milliards de dollars depuis 2019 à aujourd'hui, et n'ont pas été en mesure de contrôler la contrebande, sans parler des réserves en devises dilapidées et de l’absence de l’adoption ou de la mise en œuvre de lois ou de réformes qui auraient pu sauver le pays.
Lire aussi
Commentaires