©Darwin Nuñez a inscrit 31 buts en 36 matches, toutes compétitions confondues cette saison. Photo Carlos Costa AFP
Révélation des Aigles du Benfica Lisbonne, l'Uruguayen Darwin Nuñez devrait bientôt s'envoler pour les grands clubs européens et dispose d'une nouvelle opportunité de déployer ses ailes mercredi à Liverpool (22h00), en quart de finale retour de la Ligue des champions.
L'attaquant de 22 ans, recruté à l'été 2020 en provenance de l'UD Almeria (deuxième division espagnole), a explosé cette année, après une première saison mitigée où l'étiquette de joueur le plus cher de l'histoire de l'équipe lisboète (24 millions d'euros) lui a collé à la peau.
Dans un style qui rappelle celui de son aîné et compatriote Edinson Cavani, l'avant-centre aligné dans un premier temps sur l'aile gauche a écarté la concurrence à son poste, symbolisée par l'Ukrainien Roman Yaremchuk et le Suisse Haris Seferovic.
L'international uruguayen (huit sélections, deux buts) se montre beaucoup plus efficace: il a déjà trouvé le chemin des filets à 31 reprises en 36 rencontres disputées toutes compétitions confondues.
En championnat du Portugal, il est largement en tête du classement des buteurs avec 24 unités, à neuf longueurs de ses poursuivants, l'Iranien du FC Porto Mehdi Taremi et le Portugais de Braga Ricardo Horta.
Finition
Sur la scène européenne et alors qu'il découvre la Ligue des champions cette saison, les qualités de finition de Darwin Nuñez ne faiblissent pas. Auteur de cinq buts en neuf rencontres, il compte un impressionnant tableau de chasse. FC Barcelone, Bayern Munich, Ajax Amsterdam, Liverpool, toutes ces grandes équipes ont cédé devant l'Uruguayen.
Au tour précédent, lors du huitième de finale retour à la Johan Cruyff Arena (2-2, 1-0), c'est de sa tête qu'est venue la qualification du Benfica, sur sa seule occasion.
Mais la semaine dernière face aux Reds en quart de finale aller, Darwin Nunez n'a pu que réduire le score au cours d'une défaite logique à domicile (3-1). "Nous sommes tous tristes, nous voulions un autre résultat. Ils ont été meilleurs en première période, nous avons été meilleurs en seconde. (...) Je ne suis pas content d'avoir marqué, ce que je veux, c'est gagner, pas marquer des buts", avait-il réagi à l'issue de la rencontre.
Fort de son avance confortable acquise à l'Estadio da Luz, il serait surprenant de voir Liverpool s'écrouler à Anfield, même avec un Darwin Nuñez en forme. Mais quelle que soit l'issue de la rencontre, l'avenir de l'avant-centre semble radieux: avec de telles statistiques, Darwin attire les convoitises malgré sa clause libératoire fixée à 150 millions d'euros, de loin la plus élevée de l'effectif du Benfica.
"Il suscite l'intérêt"
Selon la presse spécialisée portugaise, les Aigles auraient déjà fixé un prix minimum pour s'attacher les services de leur nouvelle vedette au prochain mercato: 80 millions d'euros. Ils ne se font d'ailleurs plus d'illusion en ce qui concerne son départ. "Darwin est un excellent joueur (...), il est naturel qu'il suscite l'intérêt des grands clubs européens. En tant que fan de Benfica, j'espère le voir partir pour des chiffres proches de ceux de Joao Félix" (126 millions d'euros vers l'Atlético Madrid en 2019), avouait même samedi son entraîneur Nelson Verissimo après un triplé de l'attaquant en championnat portugais.
Parmi les équipes intéressées par l'Uruguayen formé au Peñarol, figureraient le Paris Saint-Germain, Manchester United, Chelsea ou encore le FC Barcelone.
"A la fin de la saison, s'il doit partir, nous devrons l'accepter, c'est la loi du marché (...) au Portugal, les choses sont ainsi, il y a des marchés plus forts et pour cette raison, des joueurs qu'on ne peut pas garder. Benfica ne fait pas exception à la règle", a ajouté Verissimo mardi en conférence de presse d'avant-match.
L'été s'annonce donc agité pour Darwin qui, à la faveur d'une évolution express, passerait en à peine deux ans d'Almeria au gratin européen: un incroyable envol.
L'attaquant de 22 ans, recruté à l'été 2020 en provenance de l'UD Almeria (deuxième division espagnole), a explosé cette année, après une première saison mitigée où l'étiquette de joueur le plus cher de l'histoire de l'équipe lisboète (24 millions d'euros) lui a collé à la peau.
Dans un style qui rappelle celui de son aîné et compatriote Edinson Cavani, l'avant-centre aligné dans un premier temps sur l'aile gauche a écarté la concurrence à son poste, symbolisée par l'Ukrainien Roman Yaremchuk et le Suisse Haris Seferovic.
L'international uruguayen (huit sélections, deux buts) se montre beaucoup plus efficace: il a déjà trouvé le chemin des filets à 31 reprises en 36 rencontres disputées toutes compétitions confondues.
En championnat du Portugal, il est largement en tête du classement des buteurs avec 24 unités, à neuf longueurs de ses poursuivants, l'Iranien du FC Porto Mehdi Taremi et le Portugais de Braga Ricardo Horta.
Finition
Sur la scène européenne et alors qu'il découvre la Ligue des champions cette saison, les qualités de finition de Darwin Nuñez ne faiblissent pas. Auteur de cinq buts en neuf rencontres, il compte un impressionnant tableau de chasse. FC Barcelone, Bayern Munich, Ajax Amsterdam, Liverpool, toutes ces grandes équipes ont cédé devant l'Uruguayen.
Au tour précédent, lors du huitième de finale retour à la Johan Cruyff Arena (2-2, 1-0), c'est de sa tête qu'est venue la qualification du Benfica, sur sa seule occasion.
Mais la semaine dernière face aux Reds en quart de finale aller, Darwin Nunez n'a pu que réduire le score au cours d'une défaite logique à domicile (3-1). "Nous sommes tous tristes, nous voulions un autre résultat. Ils ont été meilleurs en première période, nous avons été meilleurs en seconde. (...) Je ne suis pas content d'avoir marqué, ce que je veux, c'est gagner, pas marquer des buts", avait-il réagi à l'issue de la rencontre.
Fort de son avance confortable acquise à l'Estadio da Luz, il serait surprenant de voir Liverpool s'écrouler à Anfield, même avec un Darwin Nuñez en forme. Mais quelle que soit l'issue de la rencontre, l'avenir de l'avant-centre semble radieux: avec de telles statistiques, Darwin attire les convoitises malgré sa clause libératoire fixée à 150 millions d'euros, de loin la plus élevée de l'effectif du Benfica.
"Il suscite l'intérêt"
Selon la presse spécialisée portugaise, les Aigles auraient déjà fixé un prix minimum pour s'attacher les services de leur nouvelle vedette au prochain mercato: 80 millions d'euros. Ils ne se font d'ailleurs plus d'illusion en ce qui concerne son départ. "Darwin est un excellent joueur (...), il est naturel qu'il suscite l'intérêt des grands clubs européens. En tant que fan de Benfica, j'espère le voir partir pour des chiffres proches de ceux de Joao Félix" (126 millions d'euros vers l'Atlético Madrid en 2019), avouait même samedi son entraîneur Nelson Verissimo après un triplé de l'attaquant en championnat portugais.
Parmi les équipes intéressées par l'Uruguayen formé au Peñarol, figureraient le Paris Saint-Germain, Manchester United, Chelsea ou encore le FC Barcelone.
"A la fin de la saison, s'il doit partir, nous devrons l'accepter, c'est la loi du marché (...) au Portugal, les choses sont ainsi, il y a des marchés plus forts et pour cette raison, des joueurs qu'on ne peut pas garder. Benfica ne fait pas exception à la règle", a ajouté Verissimo mardi en conférence de presse d'avant-match.
L'été s'annonce donc agité pour Darwin qui, à la faveur d'une évolution express, passerait en à peine deux ans d'Almeria au gratin européen: un incroyable envol.
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