©Les joueurs de Manchester City savourent leur qualification en demi-finales de la Ligue des champions, sous l'œil de l'entraîneur de l'Atletico Diego Simeone, mercredi à Madrid. Oscar del Pozo/AFP
Plus solides à l'aller (1-0), résilients au retour mercredi au Metropolitano (0-0), Pep Guardiola et Manchester City sont venus à bout de l'Atlético Madrid de Diego Simeone et affronteront le Real Madrid, qualifié la veille contre Chelsea, en demi-finale de la Ligue des champions.
Unique but de la double-confrontation, celui de Kevin De Bruyne à l'Etihad stadium à l'aller aura suffi pour hisser les Mancuniens vers le dernier carré, et enterrer les espoirs des Madrilènes, qui ont tout tenté jusqu'au bout.
Pep Guardiola, qui court toujours derrière un troisième succès en Ligue des champions après les deux couronnes continentales conquises avec le Barça en 2009 et 2011, aura l'occasion de rallier la finale de la plus haute compétition européenne pour la deuxième année de rang, après celle perdue l'an passé contre Chelsea.
A l'inverse, son rival Diego Simeone échoue encore dans sa quête européenne avec l'Atlético Madrid. Une élimination qui le prive d'une revanche continentale face au voisin merengue, après les finales 2014 puis 2016 et la demi-finale 2017, toutes perdues.
"Ils nous ont poussé dans nos retranchements. Ils ont été excellents en deuxième période. On a oublié de jouer et ça a failli nous coûter cher", a soufflé Guardiola en conférence de presse d'après-match.
C'est la deuxième année de rang que les Colchoneros tombent face à une formation anglaise, après leur élimination l'an dernier contre le futur vainqueur, Chelsea, en 8e de finale. Les Rojiblancos avaient pourtant remporté huit de leurs neuf derniers matches à élimination directe contre des adversaires anglais.
Mais l'échauffourée générale qui a émaillé le match à la 89e et le carton rouge adressé à Felipe témoignent bien de l'impuissance et de la frustration des Colchoneros.
Foden, sonné
Dans un Metropolitano plein à craquer, grâce après la suspension par le Tribunal arbitrale du sport de l'ordre de fermeture partielle du stade prononcée par l'UEFA, la partie a débuté sur un rythme très élevé... et, comme attendu, sur un schéma différent de l'aller.
L'Atlético Madrid avait besoin d'au moins un but pour pousser le match en prolongation et continuer à rêver, et les Madrilènes sont donc entrés sur la pelouse avec des intentions plus offensives qu'à l'Etihad Stadium, où la formation ultra-défensive, parfois en 5-5-0, érigée par Simeone avait fait grincer des dents.
Les duels ont donné le ton, avec par exemple dès la 11e minute ce choc dans les airs entre Felipe et Phil Foden, qui a dû continuer le match avec un bandage autour de la tête après être resté de longues minutes au sol.
Malgré les bonnes intentions des Colchoneros, ce sont les Citizen qui ont alerté les premiers Jan Oblak. A la 9e minute, la frappe de Gundogan n'a pas accroché le cadre, et à la 27e, la reprise de Kevin de Bruyne a été contrée par Reinildo.
En toute fin de match (90e+7), Gündogan a failli tuer le match, mais a perdu son duel face à Jan Oblak.
Griezmann et Felix, insuffisant
Mais la plus belle occasion viendra à la demi-heure de jeu pour les Mancuniens: après une géniale passe en profondeur de Riyad Mahrez, l'action a fini dans les pieds de Gündogan. Sa première tentative a heurté le poteau gauche, et sa reprise de la tête a été contrée. Coup de chaud pour l'Atlético.
Malgré le très bon passage des Madrilènes au retour des vestiaires, ni Joao Felix, trouvé quelques fois dans la surface, ni la frappe de Rodrigo de Paul (71e), la meilleure occasion des Rojiblancos, ni les frappes lointaines tentées par Geoffrey Kondogbia (35e) et Antoine Griezmann (57e) n'ont fait trembler les Citizen.
Diego Simeone a bien tenté d'apporter de la fraîcheur à la 70e avec les entrées en jeu de Yannick Carrasco, Rodrigo de Paul et Angel Correa à la place de Griezmann, Koke et Renan Lodi... mais en vain.
Les Colchoneros ont fait honneur à leur ADN et à leur style de jeu jusqu'au bout, et sont tombés avec leurs idées. Guardiola, lui, est passé, avec les siennes.
"Je suis fier de cette équipe, parce qu'elle se bat. On a notre manière de jouer, bonne ou mauvaise, mais on se bat", a salué le technicien argentin au coup de sifflet final.
Petite alerte toutefois : Kevin de Bruyne, remplacé par Raheem Sterling à la 65e, a fini avec le pied droit dans la glace sur le banc de touche. Et s'il perd son maître à jouer, le duel face au Real sera d'une tout autre difficulté pour City, dans la mesure où KDB reste l’incontestable vedette du club anglais.
Unique but de la double-confrontation, celui de Kevin De Bruyne à l'Etihad stadium à l'aller aura suffi pour hisser les Mancuniens vers le dernier carré, et enterrer les espoirs des Madrilènes, qui ont tout tenté jusqu'au bout.
Pep Guardiola, qui court toujours derrière un troisième succès en Ligue des champions après les deux couronnes continentales conquises avec le Barça en 2009 et 2011, aura l'occasion de rallier la finale de la plus haute compétition européenne pour la deuxième année de rang, après celle perdue l'an passé contre Chelsea.
A l'inverse, son rival Diego Simeone échoue encore dans sa quête européenne avec l'Atlético Madrid. Une élimination qui le prive d'une revanche continentale face au voisin merengue, après les finales 2014 puis 2016 et la demi-finale 2017, toutes perdues.
"Ils nous ont poussé dans nos retranchements. Ils ont été excellents en deuxième période. On a oublié de jouer et ça a failli nous coûter cher", a soufflé Guardiola en conférence de presse d'après-match.
C'est la deuxième année de rang que les Colchoneros tombent face à une formation anglaise, après leur élimination l'an dernier contre le futur vainqueur, Chelsea, en 8e de finale. Les Rojiblancos avaient pourtant remporté huit de leurs neuf derniers matches à élimination directe contre des adversaires anglais.
Mais l'échauffourée générale qui a émaillé le match à la 89e et le carton rouge adressé à Felipe témoignent bien de l'impuissance et de la frustration des Colchoneros.
Foden, sonné
Dans un Metropolitano plein à craquer, grâce après la suspension par le Tribunal arbitrale du sport de l'ordre de fermeture partielle du stade prononcée par l'UEFA, la partie a débuté sur un rythme très élevé... et, comme attendu, sur un schéma différent de l'aller.
L'Atlético Madrid avait besoin d'au moins un but pour pousser le match en prolongation et continuer à rêver, et les Madrilènes sont donc entrés sur la pelouse avec des intentions plus offensives qu'à l'Etihad Stadium, où la formation ultra-défensive, parfois en 5-5-0, érigée par Simeone avait fait grincer des dents.
Les duels ont donné le ton, avec par exemple dès la 11e minute ce choc dans les airs entre Felipe et Phil Foden, qui a dû continuer le match avec un bandage autour de la tête après être resté de longues minutes au sol.
Malgré les bonnes intentions des Colchoneros, ce sont les Citizen qui ont alerté les premiers Jan Oblak. A la 9e minute, la frappe de Gundogan n'a pas accroché le cadre, et à la 27e, la reprise de Kevin de Bruyne a été contrée par Reinildo.
En toute fin de match (90e+7), Gündogan a failli tuer le match, mais a perdu son duel face à Jan Oblak.
Griezmann et Felix, insuffisant
Mais la plus belle occasion viendra à la demi-heure de jeu pour les Mancuniens: après une géniale passe en profondeur de Riyad Mahrez, l'action a fini dans les pieds de Gündogan. Sa première tentative a heurté le poteau gauche, et sa reprise de la tête a été contrée. Coup de chaud pour l'Atlético.
Malgré le très bon passage des Madrilènes au retour des vestiaires, ni Joao Felix, trouvé quelques fois dans la surface, ni la frappe de Rodrigo de Paul (71e), la meilleure occasion des Rojiblancos, ni les frappes lointaines tentées par Geoffrey Kondogbia (35e) et Antoine Griezmann (57e) n'ont fait trembler les Citizen.
Diego Simeone a bien tenté d'apporter de la fraîcheur à la 70e avec les entrées en jeu de Yannick Carrasco, Rodrigo de Paul et Angel Correa à la place de Griezmann, Koke et Renan Lodi... mais en vain.
Les Colchoneros ont fait honneur à leur ADN et à leur style de jeu jusqu'au bout, et sont tombés avec leurs idées. Guardiola, lui, est passé, avec les siennes.
"Je suis fier de cette équipe, parce qu'elle se bat. On a notre manière de jouer, bonne ou mauvaise, mais on se bat", a salué le technicien argentin au coup de sifflet final.
Petite alerte toutefois : Kevin de Bruyne, remplacé par Raheem Sterling à la 65e, a fini avec le pied droit dans la glace sur le banc de touche. Et s'il perd son maître à jouer, le duel face au Real sera d'une tout autre difficulté pour City, dans la mesure où KDB reste l’incontestable vedette du club anglais.
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