Le palais Sursock a rouvert ses portes à l'art, dans toute sa splendeur, après des travaux de restauration à la suite de l'explosion du 4 août 2020. Ce 12 avril, l'ambiance était aux retrouvailles pour inaugurer l'exposition de Mona Trad Dabaji, Le Paradis perdu, visible jusqu'au 6 mai. La peintre y montre les toiles réalisées suite à la révolution du 17 octobre 2019, la pandémie de Covid-19, le confinement et l'explosion qui a dévasté une partie de la ville et de son atelier. Elle y aborde le thème de la perte et de la résilience associée à la femme.
Diplômée de l'Université américaine de Beyrouth, Mona Trad Dabaji vit et travaille dans cette ville, où elle enseigne la peinture depuis 1993. Elle a exposé au Liban, en France, en Jordanie, aux États-Unis et aux Émirats arabes unis. Le premier jalon de sa carrière remonte à 1992, lorsqu'elle organise sa première exposition Beyrouth, ville fantôme, portant sur le centre-ville brisé de Beyrouth. Depuis, tout son travail s'articule autour d'un thème récurrent: le Liban, ses traditions et sa culture. À travers ses personnages, principalement des femmes libanaises, elle a réussi à transmettre avec une grande précision cette culture multiple et complexe.
Déterminée à effacer les dernières ombres de la guerre, elle collectionne les vieilles portes et fenêtres – sauvées des décombres de la démolition – et les utilise comme support pour ses peintures, leur accordant une chance de renaître dans de nouveaux intérieurs. Son exposition en 2008, Ma terre n'est pas à vendre, confirme son appartenance constante à cette terre dévastée qui est la sienne et son combat contre la cruelle fatalité de la destruction qui semble frapper continuellement le Liban.
Diplômée de l'Université américaine de Beyrouth, Mona Trad Dabaji vit et travaille dans cette ville, où elle enseigne la peinture depuis 1993. Elle a exposé au Liban, en France, en Jordanie, aux États-Unis et aux Émirats arabes unis. Le premier jalon de sa carrière remonte à 1992, lorsqu'elle organise sa première exposition Beyrouth, ville fantôme, portant sur le centre-ville brisé de Beyrouth. Depuis, tout son travail s'articule autour d'un thème récurrent: le Liban, ses traditions et sa culture. À travers ses personnages, principalement des femmes libanaises, elle a réussi à transmettre avec une grande précision cette culture multiple et complexe.
Déterminée à effacer les dernières ombres de la guerre, elle collectionne les vieilles portes et fenêtres – sauvées des décombres de la démolition – et les utilise comme support pour ses peintures, leur accordant une chance de renaître dans de nouveaux intérieurs. Son exposition en 2008, Ma terre n'est pas à vendre, confirme son appartenance constante à cette terre dévastée qui est la sienne et son combat contre la cruelle fatalité de la destruction qui semble frapper continuellement le Liban.
Lire aussi
Commentaires