Commencer une psychanalyse, c’est mettre en mouvement une puissance de transformation, qui vous mènera à la forme la plus accomplie de vous-même, à un «vous» augmenté.
Chaque personne est porteuse d’une histoire, à certains égards d’une légende; porteuse aussi de potentialités inouïes, mais souvent impossibles à libérer sans la force d’un événement qui sorte cette personne de ses impasses, de ses traumas, de ses peurs.
Dès lors qu’elle entre dans une vie, la psychanalyse est cet événement qui va changer le cours des choses, qui va vous changer.
La rencontre avec la psychanalyse procède d’abord d’une rencontre avec un psychanalyste, celui par lequel passera votre expérience de ce lien vital, si singulier, qui se désigne du terme de «transfert». Le transfert est l’arrimage même de la cure, le point d’accroche ou point d’appel, à partir duquel s’élancera votre désir de parler, de savoir, d’évoluer.
Ce lien, noué pour le temps d’une cure entre un patient et son psychanalyste, se met constamment au travail: sur un terrain d’authentique amour humain, il produit du savoir. Des énoncés puissants, précis, surgis de la parole du patient comme de l’interprétation du psychanalyste, font advenir un sens nouveau qui, s’ajoutant à la réalité du sujet (le patient), amène celui-ci à la repenser. Repenser sa réalité, rétroactivement en relisant son histoire, et projectivement en modifiant l’orientation donnée à sa vie, c’est se repenser soi. Lors de moments résolutoires, moments de surprise et de joie, le patient constate qu’il a bougé, qu’il s’est déplacé de l’intérieur, qu’il s’est transformé.
La transformation qu’opère une psychanalyse, de séance en séance, gain de savoir après gain de savoir, constitue une extension de conscience, mais aussi un chemin de guérison. En effet, le symptôme psychique, qui affecte une personne sous forme de dépression, d’angoisse, de troubles, de mal de vivre, a pour propriété de céder à l’interprétation. Débarrassé de son versant pathologique, le symptôme mute alors vers une forme non douloureuse, qui devient une façon d’être propre à chacun, une particularité féconde. Cette mutation du symptôme, obtenue par les effets de sens relevant d'une psychanalyse, assure à chaque personne une guérison profonde et durable.
Ainsi, une psychanalyse tend, non pas à un modèle de bonheur universel et prédéterminé, mais à un changement fondamental, unique, pour part imprévisible, et qui se produit toujours. Vous devenez un homme nouveau, c’est à dire cette version nouvelle de vous-même se caractérisant d’être libérée de ses souffrances, armée pour s’affronter au réel de son existence et heureuse de sa singularité.
Dans la légende des Pokémons, Chenipan, encouragé par son maître Sacha, commence à accomplir son évolution: par ses propres ressources, en se recouvrant de sa soie, il devient Chrysacier, puis, quand il est prêt à déchirer sa carapace, il mute en Papilusion. Doté d’antennes exceptionnelles et de grandes ailes légères, libre et rempli de désirs, Papilusion se révèle très doué pour repérer les plus délicieux nectars à butiner au cœur des fleurs. Si belle métaphore d’une vie augmentée.
@sabinecallegari
Chaque personne est porteuse d’une histoire, à certains égards d’une légende; porteuse aussi de potentialités inouïes, mais souvent impossibles à libérer sans la force d’un événement qui sorte cette personne de ses impasses, de ses traumas, de ses peurs.
Dès lors qu’elle entre dans une vie, la psychanalyse est cet événement qui va changer le cours des choses, qui va vous changer.
La rencontre avec la psychanalyse procède d’abord d’une rencontre avec un psychanalyste, celui par lequel passera votre expérience de ce lien vital, si singulier, qui se désigne du terme de «transfert». Le transfert est l’arrimage même de la cure, le point d’accroche ou point d’appel, à partir duquel s’élancera votre désir de parler, de savoir, d’évoluer.
Ce lien, noué pour le temps d’une cure entre un patient et son psychanalyste, se met constamment au travail: sur un terrain d’authentique amour humain, il produit du savoir. Des énoncés puissants, précis, surgis de la parole du patient comme de l’interprétation du psychanalyste, font advenir un sens nouveau qui, s’ajoutant à la réalité du sujet (le patient), amène celui-ci à la repenser. Repenser sa réalité, rétroactivement en relisant son histoire, et projectivement en modifiant l’orientation donnée à sa vie, c’est se repenser soi. Lors de moments résolutoires, moments de surprise et de joie, le patient constate qu’il a bougé, qu’il s’est déplacé de l’intérieur, qu’il s’est transformé.
La transformation qu’opère une psychanalyse, de séance en séance, gain de savoir après gain de savoir, constitue une extension de conscience, mais aussi un chemin de guérison. En effet, le symptôme psychique, qui affecte une personne sous forme de dépression, d’angoisse, de troubles, de mal de vivre, a pour propriété de céder à l’interprétation. Débarrassé de son versant pathologique, le symptôme mute alors vers une forme non douloureuse, qui devient une façon d’être propre à chacun, une particularité féconde. Cette mutation du symptôme, obtenue par les effets de sens relevant d'une psychanalyse, assure à chaque personne une guérison profonde et durable.
Ainsi, une psychanalyse tend, non pas à un modèle de bonheur universel et prédéterminé, mais à un changement fondamental, unique, pour part imprévisible, et qui se produit toujours. Vous devenez un homme nouveau, c’est à dire cette version nouvelle de vous-même se caractérisant d’être libérée de ses souffrances, armée pour s’affronter au réel de son existence et heureuse de sa singularité.
Dans la légende des Pokémons, Chenipan, encouragé par son maître Sacha, commence à accomplir son évolution: par ses propres ressources, en se recouvrant de sa soie, il devient Chrysacier, puis, quand il est prêt à déchirer sa carapace, il mute en Papilusion. Doté d’antennes exceptionnelles et de grandes ailes légères, libre et rempli de désirs, Papilusion se révèle très doué pour repérer les plus délicieux nectars à butiner au cœur des fleurs. Si belle métaphore d’une vie augmentée.
@sabinecallegari
Lire aussi
Commentaires