©Pour son grand retour, après une période de blessure, Stephen Curry a marqué 16 points. Photo d’archives AFP
Golden State et Philadelphie, costauds contre Denver et Toronto, ont bien commencé les playoffs NBA, samedi, tout comme Utah et Minnesota, qui ont repris l'avantage du parquet en s'imposant à Dallas et Memphis, Anthony Edwards crevant l'écran, pour sa première à ce stade.
Et si les "splash brothers" n'étaient en fait plus deux mais trois ? A voir Jordan Poole (30 pts, à 9/13 dont 5/7 derrière l'arc) planter des banderilles de tous les coins du terrain, on se dit que l'entraîneur Steve Kerr avait raison d'en faire un titulaire, lors de la victoire contre les Nuggets (123-107).
Ce choix a fait débuter sur le banc Stephen Curry. Et pour son retour après un mois d'absence, le meneur a inscrit 16 points, sans que sa cheville blessée ne l'enquiquine. Quant à Klay Thompson, il a été solide (19 pts), Draymond Green se démenant dans tous les sens (12 pts, 9 passes, 6 rbds, 3 contres).
Côté Denver, Nikola Jokic a répondu présent (25 pts, 10 rbds, 6 passes), mais sans peser sur la rencontre. A Memphis, où Minnesota s'est imposé (130-117) de façon assez inattendue, le duel entre Anthony Edwards, N.1 de la draft 2020 âgé de 20 ans, et Ja Morant, 22 ans, choisi en 2e position en 2019 par les Grizzlies, a tenu toutes ses promesses.
Edwards comme Abdul-Jabbar
Le premier, nullement paralysé par l'enjeu, a été impressionnant. Percutant au panier, solide au shoot (12/23), défenseur acharné (2 contres dont un sensationnel sur Morant), il a fini avec 36 points, comme Kareem Abdul-Jabbar ou Julius Erving, pour leurs premières en play-offs.
Morant n'a pas été en reste (32 pts, 8 passes). Mais il n'avait pas à ses côtés Karl-Anthony Towns, deuxième arme de Minnesota, dominateur dans la raquette (29 pts, 13 rbds), même s'il a dû se coltiner Jaren Jackson Jr, redoutable défenseur (7 contres, 12 pts).
Partis plus fort (premier quart-temps remporté 41-33), les Wolves ont mené quasiment tout le match, laissant cependant Memphis s'approcher à trois unités en début de 4e quart-temps. Mais deux paniers primés de Patrick Beverley (10 pts) et Jaden McDaniels (15 pts, 7 rbds), dans le money-time, ont définitivement repoussé les velléités adverses.
Plus tôt, Utah a profité de l'absence de Luka Doncic côté Mavericks, pour gagner à Dallas (99-93). Atone en première période, durant laquelle Bojan Bogdanovic a pris le relais offensivement (26 pts), Donovan Mitchell a accéléré le tempo pour le Jazz, inscrivant 30 de ses 32 points dans le second acte.
Quasiment pas utilisé en attaque, Rudy Gobert (0/1, 5 pts que des lancers francs) a été très dissuasif (3 contres, 17 rbds), les Mavs ayant été limité à 38,7% de réussite aux tirs.
"J'espère que j'aurai plus d'opportunités de marquer au prochain match, mais en même temps, pendant la majeure partie du match, nous avons fait circuler le ballon. Sacrifice est le maître-mot, c'est ce dont il s'agit en play-offs", a commenté le pivot français. Mené de 12 longueurs au dernier quart-temps, Dallas est revenu à une unité à deux minutes du terme, moment auquel Royce O'Neal a inscrit son premier panier du match, à trois points (95-91), qui a définitivement éteint les espoirs texans.
Sans Doncic, qui soigne une élongation à un mollet, les Mavs ont manqué de solutions en attaque, malgré Jalen Brunson (18 pts) et Spencer Dinwiddie (17 pts).
A l'Est, Philadelphie a fait vivre une dure soirée à Toronto (131-111), qui a perdu sur blessure Scottie Barnes, dont une cheville a plié sous le poids de Joel Embiid.
Fait rare, mais qui en dit long sur la profondeur du collectif des Sixers, le Camerounais n'a été que le quatrième meilleur marqueur de son équipe (19 pts, 15 rbds), derrière James Harden (22 pts, 14 passes), Tobias Thomas (26 pts, 6 passes) et Tyrese Maxey sur un nuage (38 pts, à 14/21).
Et si les "splash brothers" n'étaient en fait plus deux mais trois ? A voir Jordan Poole (30 pts, à 9/13 dont 5/7 derrière l'arc) planter des banderilles de tous les coins du terrain, on se dit que l'entraîneur Steve Kerr avait raison d'en faire un titulaire, lors de la victoire contre les Nuggets (123-107).
Ce choix a fait débuter sur le banc Stephen Curry. Et pour son retour après un mois d'absence, le meneur a inscrit 16 points, sans que sa cheville blessée ne l'enquiquine. Quant à Klay Thompson, il a été solide (19 pts), Draymond Green se démenant dans tous les sens (12 pts, 9 passes, 6 rbds, 3 contres).
Côté Denver, Nikola Jokic a répondu présent (25 pts, 10 rbds, 6 passes), mais sans peser sur la rencontre. A Memphis, où Minnesota s'est imposé (130-117) de façon assez inattendue, le duel entre Anthony Edwards, N.1 de la draft 2020 âgé de 20 ans, et Ja Morant, 22 ans, choisi en 2e position en 2019 par les Grizzlies, a tenu toutes ses promesses.
Edwards comme Abdul-Jabbar
Le premier, nullement paralysé par l'enjeu, a été impressionnant. Percutant au panier, solide au shoot (12/23), défenseur acharné (2 contres dont un sensationnel sur Morant), il a fini avec 36 points, comme Kareem Abdul-Jabbar ou Julius Erving, pour leurs premières en play-offs.
Morant n'a pas été en reste (32 pts, 8 passes). Mais il n'avait pas à ses côtés Karl-Anthony Towns, deuxième arme de Minnesota, dominateur dans la raquette (29 pts, 13 rbds), même s'il a dû se coltiner Jaren Jackson Jr, redoutable défenseur (7 contres, 12 pts).
Partis plus fort (premier quart-temps remporté 41-33), les Wolves ont mené quasiment tout le match, laissant cependant Memphis s'approcher à trois unités en début de 4e quart-temps. Mais deux paniers primés de Patrick Beverley (10 pts) et Jaden McDaniels (15 pts, 7 rbds), dans le money-time, ont définitivement repoussé les velléités adverses.
Plus tôt, Utah a profité de l'absence de Luka Doncic côté Mavericks, pour gagner à Dallas (99-93). Atone en première période, durant laquelle Bojan Bogdanovic a pris le relais offensivement (26 pts), Donovan Mitchell a accéléré le tempo pour le Jazz, inscrivant 30 de ses 32 points dans le second acte.
Quasiment pas utilisé en attaque, Rudy Gobert (0/1, 5 pts que des lancers francs) a été très dissuasif (3 contres, 17 rbds), les Mavs ayant été limité à 38,7% de réussite aux tirs.
"J'espère que j'aurai plus d'opportunités de marquer au prochain match, mais en même temps, pendant la majeure partie du match, nous avons fait circuler le ballon. Sacrifice est le maître-mot, c'est ce dont il s'agit en play-offs", a commenté le pivot français. Mené de 12 longueurs au dernier quart-temps, Dallas est revenu à une unité à deux minutes du terme, moment auquel Royce O'Neal a inscrit son premier panier du match, à trois points (95-91), qui a définitivement éteint les espoirs texans.
Sans Doncic, qui soigne une élongation à un mollet, les Mavs ont manqué de solutions en attaque, malgré Jalen Brunson (18 pts) et Spencer Dinwiddie (17 pts).
A l'Est, Philadelphie a fait vivre une dure soirée à Toronto (131-111), qui a perdu sur blessure Scottie Barnes, dont une cheville a plié sous le poids de Joel Embiid.
Fait rare, mais qui en dit long sur la profondeur du collectif des Sixers, le Camerounais n'a été que le quatrième meilleur marqueur de son équipe (19 pts, 15 rbds), derrière James Harden (22 pts, 14 passes), Tobias Thomas (26 pts, 6 passes) et Tyrese Maxey sur un nuage (38 pts, à 14/21).
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