«C’est avec grande tristesse que nous avons appris le décès du maestro Radu Lupu, un cher ami du festival Enesco et un magnifique musicien.» C’est par ces mots que les organisateurs de ce festival qui se tient à Bucarest ont annoncé la nouvelle sur leur page Facebook. Selon les médias, l’artiste est mort à Lausanne, en Suisse, des suites d’une longue maladie. Il avait 76 ans.
Né le 30 novembre 1945 à Galati, en Roumanie, Radu Lupu commence l’étude du piano dès ses six ans, avant d’être admis au conservatoire de Bucarest puis d’obtenir une bourse d’études au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou.
Cheveux en bataille et barbe fournie, le musicien qui jouait assis sur une chaise à dossier et non pas sur un tabouret remporte son premier concours - Van Cliburn - en 1966, suivi par ceux de Bucarest (1967) et Leeds (1969).
Il fait ses débuts aux États-Unis en 1971 avec l’Orchestre de Cleveland, sous la baguette de Daniel Barenboïm, puis enchaîne avec l’Orchestre symphonique de Chicago et celui de San Francisco.
Interprète sensible de Schumann, Brahms, Mozart ou Beethoven, il joue sous la baguette de chefs d’orchestre réputés, dont Herbert von Karajan, Carlo Maria Giulini, Zubin Mehta ou encore Lawrence Foster.
Ce musicien perfectionniste et discret - il ne donnait quasiment pas d’interviews - fuyait les studios depuis les années 1990, malgré le Grammy Award de la meilleure performance instrumentale soliste remporté en 1996 pour son enregistrement de Franz Schubert, Sonate pour Piano en Si bémol majeur et La majeur.
Installé en Suisse, il avait mis un terme à sa carrière à l’issue de la saison 2018/2019, pour raisons de santé.
« Il restera un artiste sublime et unique, peut-être trop peu connu en Roumanie, un génie musical sans égal », lui a rendu hommage la soprano roumaine Angela Gheorghiu.
« Nous chérirons pour toujours sa manière extraordinaire de transformer la musique en magie », ajoutent les organisateurs du festival Enesco, précisant que le pianiste avait remporté en 1967 le Grand prix du festival créé neuf ans plus tôt en hommage au compositeur roumain George Enesco.
Avec AFP
Né le 30 novembre 1945 à Galati, en Roumanie, Radu Lupu commence l’étude du piano dès ses six ans, avant d’être admis au conservatoire de Bucarest puis d’obtenir une bourse d’études au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou.
Cheveux en bataille et barbe fournie, le musicien qui jouait assis sur une chaise à dossier et non pas sur un tabouret remporte son premier concours - Van Cliburn - en 1966, suivi par ceux de Bucarest (1967) et Leeds (1969).
Il fait ses débuts aux États-Unis en 1971 avec l’Orchestre de Cleveland, sous la baguette de Daniel Barenboïm, puis enchaîne avec l’Orchestre symphonique de Chicago et celui de San Francisco.
Interprète sensible de Schumann, Brahms, Mozart ou Beethoven, il joue sous la baguette de chefs d’orchestre réputés, dont Herbert von Karajan, Carlo Maria Giulini, Zubin Mehta ou encore Lawrence Foster.
Ce musicien perfectionniste et discret - il ne donnait quasiment pas d’interviews - fuyait les studios depuis les années 1990, malgré le Grammy Award de la meilleure performance instrumentale soliste remporté en 1996 pour son enregistrement de Franz Schubert, Sonate pour Piano en Si bémol majeur et La majeur.
Installé en Suisse, il avait mis un terme à sa carrière à l’issue de la saison 2018/2019, pour raisons de santé.
« Il restera un artiste sublime et unique, peut-être trop peu connu en Roumanie, un génie musical sans égal », lui a rendu hommage la soprano roumaine Angela Gheorghiu.
« Nous chérirons pour toujours sa manière extraordinaire de transformer la musique en magie », ajoutent les organisateurs du festival Enesco, précisant que le pianiste avait remporté en 1967 le Grand prix du festival créé neuf ans plus tôt en hommage au compositeur roumain George Enesco.
Avec AFP
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