©Le pilote Red Bull Max Verstappen après avoir décroché la position de pointe de la course sprint, vendredi à Imola. Guglielmo Mangiapane/AFP
Sur les terres de Ferrari, Max Verstappen (Red Bull) a arraché sa première pole position de la saison lors des qualifications du Grand Prix d'Emilie-Romagne de Formule 1 vendredi, et partira en tête de la course sprint samedi.
Sur le circuit détrempé Enzo et Dino Ferrari d'Imola, en Italie, le champion du monde en titre est parvenu à maîtriser sa monoplace devant le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), leader au championnat.
Mais rien n'est joué pour la grille de départ du Grand Prix de dimanche, qui sera déterminée par les résultats de la course sprint programmée samedi à 16h30 heure locale, et à l'issue de laquelle Verstappen pourrait perdre sa position de pointe.
"C'était délicat, sec, (puis) pluie, très glissant. C'était agité, une longue qualification mais à la fin je suis très heureux d'être ici. C'est un circuit génial, je sais que demain (samedi, NDLR) et dimanche seront différents en termes de conditions météorologiques, mais c'est un bon début de week-end", s'est félicité celui qui pointe actuellement à la 6e place provisoire du championnat du monde.
Avant cette manche italienne, la 4e de la saison, Leclerc (71 points) devance George Russell (37), son coéquipier espagnol Carlos Sainz Jr (33) et Sergio Pérez (30). Verstappen, avec 25 points, se place lui derrière Lewis Hamilton (28).
Mercedes à la traîne
Ultra-dominante depuis 2014, Mercedes est en grande difficulté en ce début de saison 2022, année de l'entrée en vigueur d'un tout nouveau règlement technique.
Si l'écurie championne du monde en titre des constructeurs avait réussi lors de la dernière manche en Australie à placer George Russell sur le podium - tandis que son coéquipier Lewis Hamilton avait terminé 5e -, engrangeant de précieux points, les affaires semblent bien mal engagées à Imola.
Russell n'a arraché que le 11e temps, Hamilton le 13e de la deuxième partie des qualifications (Q2), alors que seuls les 10 premiers sont qualifiés pour la Q3, où se joue la pole position.
"Nous sommes venus ici avec de l'optimisme, tout le monde travaille très dur à l'usine mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Je pense que nous avons sous-performé en tant qu'équipe aujourd'hui. Nous allons travailler aussi dur que possible pour remonter dans la course sprint. Ça va être une course difficile, mais qui sait ? Peut-être que nous pourrons progresser", a déclaré Hamilton.
C’est la première fois depuis le GP du Japon en octobre 2012 qu'aucune Mercedes (alors Michael Schumacher et Nico Rosberg) ne dispute la dernière séance des qualifications. Mais c’était une autre époque.
Premier test sous la pluie
Derrière le duo Verstappen-Leclerc, le Britannique Lando Norris (McLaren) et le Danois Kevin Magnussen (Haas-Ferrari) héritent de la deuxième ligne, l'Espagnol Fernando Alonso (Alpine) et l'Australien Daniel Ricciardo (McLaren) de la troisième.
Le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull), le Finlandais Valtteri Bottas (Alfa Romeo), l'Allemand Sebastian Vettel (Aston Martin) et l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) complètent le Top 10.
Pour Sainz, contraint d'abandonner après avoir terminé sa course dans le mur en Q2, cette 10e place est un coup dur. Avant son accident, l'Espagnol avait signé le deuxième meilleur temps provisoire de la deuxième partie des qualifications à 10 minutes de la fin, derrière Verstappen.
Loin derrière, les Français Pierre Gasly (AlphaTauri) et Esteban Ocon (Alpine) - probablement victime d'un problème de boîte de vitesse - partiront respectivement 17e et 19e dans la course sprint.
Cette première journée à Imola a également été l'occasion pour les pilotes de tester pour la première fois sous la pluie leurs nouvelles monoplaces, dont l'aérodynamisme a été complètement chamboulé cette année.
La séance d’essais libres et une partie des qualifications se sont déroulées sur une piste mouillée, conduisant à plusieurs abandons, dont celui de Lando Norris en toute fin de Q3, prématurément terminée à la suite la sortie de piste du pilote McLaren.
Au total, cinq drapeaux rouges ont rythmé les qualifications, au gré des problèmes techniques (Bottas) ou des sorties de piste (Albon, Sainz, Magnussen et Norris).
Comme en 2021, la catégorie reine du sport automobile reconduit le temps de trois Grands Prix cette saison son format de course sprint qualificative le samedi. Tout en introduisant quelques nouveautés. Par exemple, la pole position officielle - celle qui comptera pour les statistiques de la Formule 1 – est désormais attribuée au pilote le plus rapide des qualifications le vendredi et non plus à l’issue de la course sprint (quoi qu'il arrive samedi, Verstappen sera donc enregistré comme le pole-man du GP 2022 d'Emilie-Romagne).
Ces sprints offrent également plus de points en championnat: de huit pour le premier jusqu'à un pour le 8e. Une potentielle aubaine pour Ferrari et Leclerc, qui pourrait empocher 34 points en cas de double victoire et de meilleur tour en course.
Sur le circuit détrempé Enzo et Dino Ferrari d'Imola, en Italie, le champion du monde en titre est parvenu à maîtriser sa monoplace devant le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), leader au championnat.
Mais rien n'est joué pour la grille de départ du Grand Prix de dimanche, qui sera déterminée par les résultats de la course sprint programmée samedi à 16h30 heure locale, et à l'issue de laquelle Verstappen pourrait perdre sa position de pointe.
"C'était délicat, sec, (puis) pluie, très glissant. C'était agité, une longue qualification mais à la fin je suis très heureux d'être ici. C'est un circuit génial, je sais que demain (samedi, NDLR) et dimanche seront différents en termes de conditions météorologiques, mais c'est un bon début de week-end", s'est félicité celui qui pointe actuellement à la 6e place provisoire du championnat du monde.
Avant cette manche italienne, la 4e de la saison, Leclerc (71 points) devance George Russell (37), son coéquipier espagnol Carlos Sainz Jr (33) et Sergio Pérez (30). Verstappen, avec 25 points, se place lui derrière Lewis Hamilton (28).
Mercedes à la traîne
Ultra-dominante depuis 2014, Mercedes est en grande difficulté en ce début de saison 2022, année de l'entrée en vigueur d'un tout nouveau règlement technique.
Si l'écurie championne du monde en titre des constructeurs avait réussi lors de la dernière manche en Australie à placer George Russell sur le podium - tandis que son coéquipier Lewis Hamilton avait terminé 5e -, engrangeant de précieux points, les affaires semblent bien mal engagées à Imola.
Russell n'a arraché que le 11e temps, Hamilton le 13e de la deuxième partie des qualifications (Q2), alors que seuls les 10 premiers sont qualifiés pour la Q3, où se joue la pole position.
"Nous sommes venus ici avec de l'optimisme, tout le monde travaille très dur à l'usine mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Je pense que nous avons sous-performé en tant qu'équipe aujourd'hui. Nous allons travailler aussi dur que possible pour remonter dans la course sprint. Ça va être une course difficile, mais qui sait ? Peut-être que nous pourrons progresser", a déclaré Hamilton.
C’est la première fois depuis le GP du Japon en octobre 2012 qu'aucune Mercedes (alors Michael Schumacher et Nico Rosberg) ne dispute la dernière séance des qualifications. Mais c’était une autre époque.
Premier test sous la pluie
Derrière le duo Verstappen-Leclerc, le Britannique Lando Norris (McLaren) et le Danois Kevin Magnussen (Haas-Ferrari) héritent de la deuxième ligne, l'Espagnol Fernando Alonso (Alpine) et l'Australien Daniel Ricciardo (McLaren) de la troisième.
Le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull), le Finlandais Valtteri Bottas (Alfa Romeo), l'Allemand Sebastian Vettel (Aston Martin) et l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) complètent le Top 10.
Pour Sainz, contraint d'abandonner après avoir terminé sa course dans le mur en Q2, cette 10e place est un coup dur. Avant son accident, l'Espagnol avait signé le deuxième meilleur temps provisoire de la deuxième partie des qualifications à 10 minutes de la fin, derrière Verstappen.
Loin derrière, les Français Pierre Gasly (AlphaTauri) et Esteban Ocon (Alpine) - probablement victime d'un problème de boîte de vitesse - partiront respectivement 17e et 19e dans la course sprint.
Cette première journée à Imola a également été l'occasion pour les pilotes de tester pour la première fois sous la pluie leurs nouvelles monoplaces, dont l'aérodynamisme a été complètement chamboulé cette année.
La séance d’essais libres et une partie des qualifications se sont déroulées sur une piste mouillée, conduisant à plusieurs abandons, dont celui de Lando Norris en toute fin de Q3, prématurément terminée à la suite la sortie de piste du pilote McLaren.
Au total, cinq drapeaux rouges ont rythmé les qualifications, au gré des problèmes techniques (Bottas) ou des sorties de piste (Albon, Sainz, Magnussen et Norris).
Comme en 2021, la catégorie reine du sport automobile reconduit le temps de trois Grands Prix cette saison son format de course sprint qualificative le samedi. Tout en introduisant quelques nouveautés. Par exemple, la pole position officielle - celle qui comptera pour les statistiques de la Formule 1 – est désormais attribuée au pilote le plus rapide des qualifications le vendredi et non plus à l’issue de la course sprint (quoi qu'il arrive samedi, Verstappen sera donc enregistré comme le pole-man du GP 2022 d'Emilie-Romagne).
Ces sprints offrent également plus de points en championnat: de huit pour le premier jusqu'à un pour le 8e. Une potentielle aubaine pour Ferrari et Leclerc, qui pourrait empocher 34 points en cas de double victoire et de meilleur tour en course.
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